27/03/2015

ROMILLY, LA FORCE DE RÉSISTER !

Augmentation de la taxe d'habitation pour tous (+100 €), baisse drastique des subventions aux associations, mise à mort de la MJC, investissements et emplois communaux en baisse... Moins d'un an après le renouvellement du conseil municipal, la vérité éclate sur la réalité de la gestion catastrophique d’Éric Vuillemin et sur les « engagements mensongers » tenus lors de la campagne électorale. 

- Dans son programme,  distribué dans tous les foyers, la droite s'engageait "à poursuivre la baisse des impôts". Aujourd’hui, le maire voudrait faire croire, que les coups terribles qu’il porte aux services les plus indispensables à la population, à ceux qui donnent bénévolement de leur temps pour le mieux vivre ensemble, seraient uniquement dus aux réductions des moyens financiers qu'apportent l'Etat à la ville.

- Soyons clair : cette diminution existe et nous la condamnons tant au plan local que national. Mais elle est loin, très loin, d'expliquer tout. La preuve ? Pour 2015, les chiffres indiquent d’une part une baisse de 373000 € des dotations principales et d’autre part une augmentation attendue de 190 000 € de la Dotation de Solidarité Urbaine. Soit au final un manque à gagner de 183 000 €. Cette diminution aussi problématique soit-elle, ne justifie aucunement l'ampleur des coupes opérées, ni des choix choquants, injustes et inhumains qui sont proposés d'autant que la ville a décidé de transférer une partie de ses dépenses à la Communauté de communes pour un montant supérieur en 2015 aux pertes de recettes provenant de l'Etat.

- Rien que le transfert de la Maison de l'Emploi et de celle de la Justice et du Droit allège le budget municipal de 190 000 €. La diminution scandaleuse de 100 000 € sur 950 000 € de la subvention au Centre Communal d'Action Social, l'amputation de 80 000 € sur les 140 000 € que recevait la MJC, la baisse des aides à la vie associative sont d'abord et surtout à mettre en rapport avec la gestion et les choix faits par Eric Vuillemin et ses équipes. Des choix qui ont plombé les finances communales et qui rajoutent de l'austérité locale aux difficultés nationales. Des choix qui frappent les plus modestes, qui réduisent les services les plus utiles à la population, qui mettent à mal la vie associative et la culture.

- L'extrême gravité de ces décisions appelle une mobilisation de toutes les bonnes volontés pour obtenir la remise en cause de choix qui vont terriblement aggraver la situation de chacun dans une période où c'est au contraire l'inverse qu'il conviendrait de faire.

Pierre Mathieu, Hélène Turquin, Dany Bouteiller, conseillers municipaux.

07/03/2015

UN CONTRAT LOCAL DE SANTE BIEN NECESSAIRE

Un Contrat Local de Santé a été soumis au dernier conseil municipal. Il a permis d'établir un diagnostic partagé qui met en lumière l’ampleur des difficultés auxquelles sont confrontés les habitants de notre territoire. 

- Des difficultés  plus marquées pour certaines catégories et certains quartiers qui concentrent des handicaps majeurs et des inégalités extrêmement préoccupantes.
  • Une population avec un âge moyen élevé, une baisse de la part des jeunes de 15 à 29 ans dans celle-ci, une sur-représention des seniors avec 37, 1 % des plus de 60 ans dont 8 % des plus de 80 ans (soit 1 250 personnes).
  • Une précarisation importante d’une partie de la population. Des revenus nettement plus bas, ici, qu’au niveau départemental déjà très en deçà du niveau national. Le revenu fiscal annuel par foyer est inférieur de près de 20 % à celui de l’Aube et une situation encore plus dégradé sur le quartier des Lumières ou les ressources moyennes sont inférieures de 24 % à celle de la moyenne des quartiers prioritaires avec un niveau des plus bas : 7 500 € de revenu fiscal par an et par foyer !
  • 30% de familles monoparentales, 34% des personnes vivant dans un ménage à bas revenu, 26% de ménages dont les prestations familiales représentent plus de 50 % des revenus…