30/11/2016

MATRAQUAGE FISCAL, REMISE EN CAUSE DES SERVICES PUBLICS...
PAS QUESTION DE LAISSER FAIRE !

En cette fin d’année, les Romillons ne sont pas à la fête. Les mauvais coups pleuvent sur les habitants et les acteurs de la vie locale. Après le drame que représente la fermeture de l’activité industrielle d’entretien et de réparation des trains au Technicentre SNCF et la perte importante d’emplois qualifiés que cela représente, il y a les dysfonctionnements de La Poste et de la ligne SNCF. 

Les services rendus sont de plus en plus dégradés. Au plan local, ce sont les baisses de subventions à la vie associative, l’augmentation des tarifs et, maintenant, c’est l’heure de payer la très forte augmentation des taxes d’habitation et foncière. Lors de l’adoption de ces mesures proposées par Eric Vuillemin et votées par sa majorité de droite, les élus communistes et partenaires s’y étaient opposé et avaient dénoncé la volonté du maire de «faire les poches des romillons». Aujourd’hui, ils sont à l’initiative d’actions pour mettre un coup d’arrêt à cette fuite en avant qui accable toujours plus ceux qui ont le moins. à la veille de conseils municipaux importants, Pierre Mathieu, conseiller municipal de Romilly, répond à nos questions.

Il semble y avoir un véritable mécontentement concernant l’augmentation des impôts locaux.
Pierre Mathieu : Oui, il y a de l’incompréhension, du mécontentement et de la colère aussi. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? Quand la vie est déjà si difficile, devoir sortir 100 euros supplémentaires chaque année, et parfois beaucoup plus, comme nous en avons de nombreux exemples, ce n’est pas facile. Pour les foyers les plus modestes qui sont très nombreux dans notre ville, c’est même parfois impossible sans toucher aux dépenses les plus vitales. Pour se faire élire, Eric Vuillemin qui, en tant que maire sortant, n’ignorait rien de la situation de la ville, avait promis de continuer à baisser les impôts. Chacun est aujourd’hui à même de juger le décalage entre sa promesse et sa décision.

25/11/2016

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23/11/2016

18EME CONGRES DE L'ANECR :
METTRE EN ŒUVRE TOUS LES ACTES POUR EVITER LA CATASTROPHE ANNONCEE

L’Association nationale des élus communistes et républicains a tenu son congrès le week-end dernier à Saint-Étienne. Dotée d’une nouvelle direction, elle se veut à l’offensive dès 2017.

Près de 400 élu-e-s communistes et républicains, venus des quatre coins du pays, se sont retrouvés le week-end dernier à Saint-Etienne. Jean-Pierre Cornevin, Anna Zajac et Pierre Mathieu représentaient notre département. Des réformes institutionnelles à la vie de l’ANECR, en passant par l’avenir des communes et de la République, l’asphyxie des finances locales et l’évasion fiscale, les inégalités sociales, territoriales et les insupportables thèses sécuritaires et identitaires... Les questionnements, les échanges et les propositions d’actions n’ont pas manqué, dans un remarquable climat d’écoute, de partage et de construction commune. «Si nous ne mettons pas maintenant toutes nos forces dans la bataille, demain la droite et l’extrême droite se prendront la main. Faire obstacle coûte que coûte à ce scénario est un devoir», a affirmé Patrice Bessac, maire de Montreuil (93), élu à la présidence de l’ANECR. «Un renouvellement profond [...] avec une équipe capable d’amener nombre d’innovations», a estimé le président sortant, Dominique Adenot.

Un renouvellement, annoncé et souhaité par la direction sortante. Mais c’est sous le prisme de la mobilisation que cette «force considérable», composée de 7 500 élu-e-s, entend mener la bataille, tant sur la question démocratique que sur celles de l’égalité et de la dignité dans un climat politique enclin à la division. C’est le sens de la campagne «Commune debout», lancée lors du congrès et qui «se veut une contre-offensive dans la durée [...] La pression des élus a amené le gouvernement à diminuer de 1 milliard la sollicitation des collectivités, mais il reste 2,6 milliards» d’économies programmées par le gouvernement, a rappelé la sénatrice Marie-France Beaufils. Avec cette initiative, il s’agit aussi de faire face à la réforme territoriale (grandes régions, métropoles, intercommunalité...) qui ébranle la souveraineté locale.

05/11/2016

NON A LA DÉGRADATION DU SERVICE POSTAL LOCAL !


Depuis plus de quatorze mois, les usagers qui dépendent du bureau de poste de Romilly-sur-Seine subissent les conséquences d'un vaste plan de réorganisation des services de la distribution.

Cette restructuration à La Poste s’est notamment traduite par de nouveaux horaires imposés aux facteurs avec des tournées l’après-midi, de sorte que le courrier - et la presse quotidienne - est, dans certains secteurs, distribué fort tard dans la journée. En outre, de plus en plus souvent, des distributions ne sont plus assurées certains jours, en cas d’absence parmi le personnel et qu’aucun remplacement n’est assuré. Le manque de personnel (neuf titulaires en moins depuis un an à Romilly) et l’organisation du service sont en cause puisque dans ce contexte, le rythme et la charge de travail ont été alourdis ; les tâches imposées sont disproportionnées avec les effectifs actuels. Cette organisation de tournée a engendré une augmentation de charge de travail. Sollicitée depuis plus d’un an à ce propos et en raison d’un mal-vivre très prégnant ressenti par le personnel du centre de distribution de Romilly, l’Inspection du travail semble faire la sourde oreille malgré diverses alertes de l’intersyndicale de postiers. Les facteurs dénoncent le recours systématique à l’intérim (avec des personnels non formés à leurs tâches) qui contribue aussi à la dégradation de la qualité du service public postal local.

Et ce sont les usagers qui subissent de graves désagréments, tant les particuliers que les commerçants et les entreprises (retards de courrier…). Le 17 octobre 2015, sur une proposition des élus communistes et partenaires, le conseil municipal de Romilly avait adopté un vœu à l’unanimité en faveur d'une amélioration de la distribution du courrier. Un an plus tard, force est de constater que la situation s'est encore dégradée et que les usagers font les frais des réductions massives d’effectifs, des objectifs d'économies, d’une diversification et d’une réorientation stratégique de l’activité de La Poste vers les secteurs marchands concurrentiels, au nom de la rentabilité et de la recherche de profits pour l’État, son principal actionnaire. Le élus communistes et partenaires et les communistes romillons vont multiplier les démarches et initiatives pour un retour du service postal local à la hauteur des besoins et avec des moyens humains suffisants, en y associant toutes celles et ceux qui sont attachés à un service public postal de qualité avec de bonnes conditions de travail pour le personnel.