25/01/2017

FISCALITÉ LOCALE : LA MASCARADE DU MAIRE

La fiscalité locale était à l'ordre du jour  du dernier conseil municipal. Au nom du groupe des élus communistes et partenaires, Pierre Mathieu a fait la déclaration suivante :

“La proposition qui nous est soumise pour le vote des taux de la fiscalité locale ne prend pas en compte la demande que nous avons formulée lors du débat sur les orientations budgétaires : celle de rétablir l’abattement général à la base qui a occasionné l’an dernier une forte augmentation de la taxe d’habitation pour tous les assujettis à la taxe d’habitation (+109 €). Une mesure qui a d’ailleurs pénalisé le plus fortement les contribuables modestes. C’est ainsi que vous avez ponctionné à la fin de l’année plus de 560 000 € dans la poche des romillons. Ceux-ci ont fait fortement connaitre leur mécontentement face à cette mesure, notamment en signant massivement une pétition vous demandant de revenir sur cette décision à l’occasion du vote du budget 2017. Vous avez décidé de ne pas répondre à cette demande. Nous le déplorons vivement.

Vous êtes cependant amené à proposer ce soir une diminution de 2.3% des taux des 4 taxes directes locales. Outre que cela est loin de faire le compte pour annuler l’ampleur de la hausse de l’an dernier puisque cela devrait représenter aux alentours de 200 000 € de prélèvement en moins au niveau communal - à mettre en comparaison avec les 560 000 € supplémentaires liés à la suppression de l’abattement général à la base. On est donc très, très loin du compte. Concernant les impôts locaux, ce qui intéresse les contribuables, c’est de connaitre le montant qu’ils auront effectivement à payer et bien entendu de quels services ils bénéficieront en retour. Comme je l’ai indiqué lors du conseil municipal de décembre, il ne faut surtout pas croire que les feuilles seront à la baisse à la fin de l’année, car ce qui sera payé par le contribuable au plan de la fiscalité locale, c’est le cumul des impôts de la commune plus ceux de la Communauté de communes.

21/01/2017

BUDGET PRIMITIF 2017 : PAYER PLUS POUR AVOIR MOINS

Lors du dernier conseil municipal, la droite a présenté son projet de budget primitif pour l'année 2017 dans notre ville. Au nom des élus communistes et partenaires, Pierre Mathieu a fait la déclaration suivante :

« Nous n’approuverons pas le budget que vous nous présentez pour 2017 pour plusieurs raisons sur lesquelles nous avons déjà eu l’occasion de nous exprimer, notamment lors du conseil municipal de décembre 2016 (vote des subventions et débat d’orientations budgétaires). Je m’en tiendrai donc aux éléments essentiels.

Malgré le contexte difficile qui est celui des collectivités locales et qui n’épargne pas notre ville nous considérons que d’autres choix pourraient et mériteraient d’être mis en œuvre sur notre commune. Malgré certaines évolutions liées à nos ressources, vous persistez, année après année, à imposer une réduction des moyens accordés à la vie associative, aux services rendus à la population tout en augmentant très fortement la fiscalité et les tarifs des services publics locaux. Vous êtes sur ce terrain dans une véritable fuite en avant qui ne peut conduire qu’au renforcement des difficultés d’une population qui est très touchée par la faiblesse de son pouvoir d’achat et par une précarité qui est ici beaucoup plus importante que dans nombre de communes. Dans le contexte actuel, il est essentiel que la collectivité renforce dans le cadre de ses compétences les moyens du mieux vivre ensemble, son attention aux plus fragiles sans, bien entendu, n’exclure personne de ses interventions. Les décisions que vous mettez en œuvre sont à l’exact opposé de cela.

16/01/2017

ÉRIC VUILLEMIN SUPPRIME LA CÉRÉMONIE DES VŒUX : RÉACTION DES ELUS COMMUNISTES


Eric Vuillemin met en avant la volonté de faire des économies pour annuler la traditionnelle rencontre des vœux estimée à un coût de 5 000 euros. 

En fait, il veut surtout faire croire, à bon compte, que c’est un effort comme celui qui est appliqué aux habitants. C’est aussi l’occasion de bénéficier gratuitement d’une pleine page de communication empreinte de démagogie dans la presse locale.

Cacher la réalité
En fait, le maire veut cacher les dégâts de sa politique. Il fait des gorges chaudes d’une économie de 5 000 € (une dépenses qui pourrait être d’ailleurs moindre pour l’organisation des vœux) alors que fin 2016 il a ponctionné, avec l’augmentation de la Taxe d’habitation, 570 000 € dans la poche des romillons dont le pouvoir d'achat est déjà inférieur de 20 % à celui  des Aubois.
- Pour 2017 avec la hausse décidée des impôts locaux prévue à la Communauté de Communes c’est une  nouvelle ponction de 310 000 euros qui se prépare pour les romillons qui devraient de nouveau passer à la caisse !
C’est encore :
- L'augmentation de la cantine scolaire de plus de 20 %,
- L'augmentation des tarifs d'accueil dans les écoles,
- L'augmentation des tarifs des concessions funéraires, des locations des salles communales, la facturation du retrait des encombrants et déchets verts,
- L'augmentation de la facture d'eau avec + 2,6% pour le prix du m3 d’eau en 2016. La renégociation du contrat avec Véolia coûte cher aux Romillons !
- La baisse des services rendus à la population.
- La baisse de 33,3% des subventions aux associations romillonnes entre 2014 et 2017.
- La suppression des classes de neige pour les enfants des écoles primaires…
- La mise en place de la vidéo-verbalisation pour faire encore un peu plus les poches des Romillons.

Enfin, sur le front de l’emploi, les résultats sont catastrophiques. C’est pourtant un domaine où Eric Vuillemin avait promis monts et merveilles. Depuis son élection en 2008, le nombre de demandeurs d'emploi a plus que doublé. La liquidation des Transports Ruch, 40 emplois supprimés et fermeture de l’établissement, dont la venue à Romilly avait fait la une du journal municipal, est un nouveau témoignage d’une saignée des emplois qui continue. Cela après la perte de près de 250 emplois cheminots du fait de l’arrêt de l’activité du technicentre SNCF que ne compensera pas le futur centre réparation des pièces détachées.

Eric Vuillemin n'aurait pas été en mesure de cacher cette triste réalité qu'il impose aux Romillons !
L’argutie financière pour justifier l'annulation de la cérémonie des vœux ne traduirait-elle pas en fait la crainte du maire d'affronter la population suite à ses récentes décisions ?

Le groupe communiste et partenaires du conseil municipal de Romilly.

11/01/2017

10/01/2017

POUR LE MAINTIEN DE LA MAISON CENTRALE DE CLAIRVAUX

Le dernier conseil municipal a adopté un vœu en faveur du maintien de la maison centrale de Clairvaux.  Au nom des élus communistes et partenaires, Dany Bouteiller a fait la déclaration suivante :

« Nous ne pouvons admettre de rayer d'un trait administratif la mémoire pénitentiaire, en premier lieu pour ne pas oublier le sacrifice de ceux tombés pour l'honneur de leur administration. Cette corporation mérite le respect de son patrimoine. Clairvaux doit être sauvé et respecté. Cette centrale, la plus ancienne de France, doit aussi continuer son activité en faveur de la situation économique du Sud-Aubois.

En effet, une fermeture entraînerait la suppression de 200 emplois directs et près de 1000 emplois indirects selon les organisations syndicales. C'est inadmissible dans une région déjà sinistrée puisque la cristallerie de Bayel va fermer, comme le site des sanitaires Allia et Cauval qui emploie 450 personnes est en cours de rachat. 200 familles parties, cela aurait aussi un impact destructeur pour le commerce et les écoles, restés en vie jusqu'alors grâce à la maison centrale.

Nous refusons donc la mise à mort de toute une zone rurale déshabillée par les politiques. La peine serait également sociales pour les familles implantées et propriétaires de leur lieu de vie. Pour toutes ces raisons, nous voterons ce vœu pour le maintien de la maison centrale de Clairvaux. »

06/01/2017

LOI TRAVAIL
EN 2017, ABROGEONS LA LOI TRAVAIL

Pétition lancée par le Groupe Communiste Républicain et Citoyen au Sénat.

Au printemps dernier, nous avons été des millions à nous opposer à la loi Travail. Aujourd’hui, alors qu’elle entre progressivement en application, nous demandons son abrogation. Cette loi a été imposée à coup de 49,3 au mépris de la démocratie, au mépris d’un puissant et long mouvement social soutenu par une majorité de nos concitoyens et contre lequel le gouvernement n’a pas hésité à déployer des forces policières hors-norme, recourant parfois à une répression d’une rare brutalité.

Mesure phare, l’inversion de la hiérarchie des normes qu’elle instaure constitue un recul social sans précédent. Avec elle, le Code du travail et les garanties collectives chèrement acquises volent en éclats. Les salariés se voient imposer la loi patronale dans chaque entreprise. Les licenciements sont facilités, les heures supplémentaires peuvent être moins payées, la médecine du travail est encore affaiblie, les syndicats contournés. Cette loi n’est rien d’autre qu’une loi de soumission aux volontés du Medef. Elle ne favorisera ni l’emploi ni l’économie, mais encouragera les suppressions de postes ayant pour seul objectif d’augmenter les profits des actionnaires.

 De multiples initiatives sont d’ores et déjà prises pour la combattre, comme au Sénat où une proposition de loi d’abrogation a été déposée par le groupe CRC et discutée le 11 janvier. Nous sommes toujours une majorité à ne pas vouloir de ce retour à des rapports sociaux dignes du XIXème siècle. Alors oui, en 2017, il faut abroger cette loi de régression qui met en cause des décennies de conquêtes sociales.

04/01/2017