
- Le chômage n'a cessé d'augmenter, il touche près de 1 500 Romillonnes et Romillons et aujourd'hui encore, des menaces persistent, notamment au Joint Français de Maizières, alors que le commerce du centre-ville est en difficulté. L'endettement de la commune a progressé de 20%, la baisse des impôts promise par Eric Vuillemin en 2008 n'est plus qu'une illusion perdue et les services à la population, qu'ils émanent de la ville ou de la Communauté de Communes sont de plus en plus chers : hausse considérable de la redevance d'eau potable et d'assainissement, cantines scolaires, taxes d'ordures ménagères, etc... alors que la précarité et les difficultés ne cessent de croître pour beaucoup de familles. Ainsi, le plan de 100 millions d'euros d'investissement prévu d'ici 2014 est abandonné.
- La politique locale est assise sur une méconnaissance de la vie quotidienne d'un grand nombre de Romillonnes et de Romillons, l'aérodrome a été fermé, la bibliothèque de la maison de l'enfance également, des conflits permanents demeurent avec les associations, etc. Une nouvelle piscine est en gestation, une seule certitude, elle coûtera deux fois plus cher aux contribuables qu'une réhabilitation-extension de l'ancienne pour une structure de plus petite taille ! Notre cinéma communal "L'Eden" aux vertus incontestées est la cible des compères Vuillemin-Allart, qui tentent de brader notre patrimoine et l'intérêt général aux appétits financiers de quelques-uns. Ils ont à faire face au collectif de défense du cinéma, créé en mai suite à une rencontre organisée par notre espace citoyen, Romilly, une ville pour tous, avec la population de notre ville. Plus de 3 000 personnes se sont engagées en sa faveur.
- Lors des consultations électorales de mars, Joë Triché, réélu avec plus de 62% des voix à l'assemblée départementale a prouvé, une fois de plus, que notre cité gardait le coeur bien ancré à gauche. Le conseiller général communiste déclarait avec lucidité que cette gauche était irrésistible lorsqu'elle savait se rassembler à Romilly. Pour débarasser notre ville d'Eric Vuillemin, nous sommes décidés à oeuvrer à la construction d'une alternative de progrès au coeur de la gauche, même si les privilégiés qui ont tous les pouvoirs actuellement sont prêts à tout pour le garder. Nous y parviendrons si nous sommes à la hauteur des attentes populaires qui attendent des perspectives de changement convaincantes.
- Nous devons être utiles à construire ces réponses dont notre ville a besoin pour s'inventer un autre avenir. Nous avons la conviction que la gauche romillonne avec son expérience, son savoir-faire, son énergie, sa créativité militante, son enracinement populaire, son ouverture culturelle, donne des atouts pour contribuer utilement à cette quête d'avenir. Le tissu réel, qui reste à bien des égards unique, de nos réseaux de militants, d'élus, d'amis, de compagnons de combat, la force de leurs idées, leur capacité de propositions, l'importance des actes que nous produisons, sont des gages d'avenir pour lutter contre la fatalité et amener au redressement indispensable de Romilly.
- L'alternative est possible à condition de défricher les voies d'une nouvelle expérience de rassemblement dans la durée, être utiles à toutes celles et à tous ceux qui cherchent à sortir Romilly du marasme. Cela est possible si l'écoeurement ne prend pas le dessus sur l'espoir de réussir le changement. L'envie de s'engager pour mettre la gauche à la hauteur doit primer, elle permettra une nouvelle majorité politique autour d'un projet de changement crédible et pertinent. Y travailler, c'est débattre, énoncer, porter les réformes, les transformations qu'il faut entreprendre et unir, mettre en actions les forces qui rendent possibles leur réalisation. Romilly peut redevenir une ville parmi les plus dynamiques de Champagne-Ardenne. Nous sommes prêts à travailler dans ce sens.
- Bonne et heureuse année 2012 à toutes et à tous.