26/08/2012

LES DEFENSEURS DE L'EDEN NE DESARMENT PAS


Une délégation de l'association de défense du cinéma Eden s'est invitée à la présentation de la seconde tranche commerciale de la zone de l'aérodrome, orchestrée par la Communauté de communes et son président Guy Allart.

- C'est au cœur de celle-ci qu'est prévue l'implantation d'un multiplexe. Ce fut l'occasion pour les défenseurs de l'Eden de rappeler devant les caméras de Canal 32 et la presse locale le reniement permanent des élus de leurs engagements et de leurs paroles. Pour venir au secours du promoteur en échec sur ses projets (pas de discothèque, aucun des 250 emplois promis), le président de la Communauté de communes a ressorti fin 2012 un nouveau projet de pôle ludique avec un multiplexe qui condamne notre cinéma Eden. L'engagement de plus de 3 000 personnes pour le maintien du cinéma communal, les actions de ses défenseurs et les menaces de la saisine de la justice ont mis provisoirement en échec la réalisation du multiplexe.

- Avec un esprit vengeur et rageur, la majorité du conseil municipal de Romilly a supprimé la subvention à l'association gérant l'Eden, ce qui a entraîné la fermeture de l'établissement début avril. Le Maire et ses acolytes sont donc les seuls responsables de la situation, d'autant plus que la reprise en gestion par les services municipaux tarde à se concrétiser. Cette manœuvre ne sert qu'à pouvoir fermer définitivement le cinéma Eden quand bon leur semblera.

- Les intérêts des Romillons n'est pas la priorité de cette municipalité et la population a été privée d'une saine distraction depuis 5 mois, tout comme elle vit sans piscine depuis plus de 4 ans. Cette entourloupe entraînera, d'autre part, la perte de 3 emplois au sein du personnel de l'établissement. Pour échapper aux poursuites judiciaires et afin de dédouaner le promoteur Sorodi de sa tromperie, Guy Allart vient de faire adopter un nouveau projet de pôle ludique et de projet multiplexe en changeant les zones de leur réalisation. Ce sont des méthodes indignes d'élus de la République.

- Les administrés doivent être respectés, les engagements tenus et le multiplexe à vocation exclusivement commerciale doit être abandonné. L'Eden, au service de toute la population au centre-ville doit vivre !
Le comité de défense s'est transformé en « association de défense du cinéma Eden de Romilly », vous pouvez lui donner de la force en adhérant au prix de 5euros.

24/08/2012


LA MUNICIPALITE TOUJOURS SUR SON NUAGE... ET POURTANT
- Pas moins de huit articles de presse en deux semaines de juillet pour permettre aux élus de la municipalité de vanter leur action ! Après les mauvais résultats électoraux de l’UMP à Romilly ; élections cantonales, régionales, présidentielles et législatives, la presse serait-elle déjà en campagne des municipales pour la droite locale ? Ainsi, les Romillonnes et Romillons auront pu constater combien la municipalité nageait dans le bonheur et l’autosatisfaction. Décidément, depuis leur élection en 2008, ces élu-e-s n’arrivent pas à descendre de leur nuage. Piscine rasée, cinéma Eden fermé, aérodrome bouclé...  A part cela, tout va bien à Romilly. Et puis pourquoi passer sous silence, comme le font le maire et ses adjoints, ce que nous ont à nouveau confirmé les études réalisées dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme et sur la Dotation de Solidarité Urbaine ? Dans les deux cas, un même constat qui traduit les difficultés de vie de notre population. Par exemple, on y relève un potentiel financier par habitant inférieur à Romilly de 25% par rapport aux communes de notre importance et que ce revenu par habitant est en retard de 28%. Or, à aucun moment, il n’est tenu compte de cette situation dans la politique municipale. Le très pauvre programme des activités estivales proposées aux jeunes, comparé à ce qui se faisait avec la municipalité de gauche avec un maire communiste, le confirme.

DES INTERETS BANCAIRES EQUIVALENTS AU COUT DE CINQ PISCINE !
- Depuis 2008, l’endettement de la Ville a explosé. Tous budgets confondus (ville, eau, assainnissement, économie), il atteint 32,6 millions d’euros, soit 2 322 euros par habitant. Une situation à mettre au passif de la majorité municipale actuelle, sans oublier pour autant que, dans la mandature précédente, a été réalisé en 2007 un emprunt de 10 millions d’euros consolidé par la municipalité d’aujourd’hui ; emprunt dit “toxique” car indexé sur le cours du Franc Suisse. Maintenant, la Ville doit passer à la caisse. Elle a dû payer à DEXIA 820 000 euros de pénalités dans une renégociation des contrats initialement souscrits qui a permis de sécuriser cet emprunt seulement pour une période de deux années. à leur terme, et à défaut d’une nouvelle renégociation, la Ville devra débourser à DEXIA 790 000 euros pour la seule année 2013.

- Mais, à ces 32,6 millions d’euros d’emprunts restant à rembourser, doivent s’ajouter les intérêts payés aux banques : ce sont donc plus de 4 600 euros que chaque Romillon aura à débourser. Ces intérêts (32,5 millions d’euros) représentent l’équivalent du prix de cinq piscines identiques à celle envisagée actuellement à Romilly. Si le changement c’est maintenant, il ne faudra pas tarder à changer cela. Comment continuer d’accepter de telles ponctions dans la poche des ménages pour alimenter les profits des banques et payer leurs dividendes aux actionnaires ? Une réforme profonde du secteur bancaire et du crédit est urgente, par la création d’un pôle public financier qui favoriserait les activités créatrices d’emplois, la formation et les salaires. Des taux d’intérêts très abaissés viendraient soutenir ces activités au premier rang desquelles on retrouve les collectivités territoriales qui réalisent 75% des investissements publics, soutenant de ce fait l’emploi.
Joë Triché, Rolande Barthélemy, Christophe Latrasse, Hélène Turquin, Angélique Cheikh.

06/08/2012

VACANCES : UN PLAISIR QUI N'EST PAS PARTAGE


Si l'été rime avec farniente pour certains, il est synonyme d'ennui et de morosité pour d'autres.

- L'accès aux vacances s'est démocratisé au XXème siècle, mais la tendance s'est grippée au cours de ces dernières années. 40% des Français n'ont pas les moyens de « partir », un enfant sur trois reste chez lui, malgré le travail remarquable des associations caritatives. Le Secours populaire donne l'exemple dans ce domaine : il propose chaque année « la journée des oubliés des vacances », une opération nationale déclinée au niveau régional depuis 1979 qui se déroulera le 24 août en 2012.

- De plus, l'organisation mettra sur pied le 19 août au Champ de Mars à Paris le rassemblement de 40 000 enfants de toute l'Europe pour une journée de fête. Des milliers d'enfants seront reçus également le temps d'un court séjour par des familles. La période estivale est un cheval de bataille historique pour les associations de lutte contre la pauvreté. L'aide principale est financière mais aussi administrative.

- Les familles viennent avec les bases d'un projet de vacances et des bénévoles étudient quels séjours peuvent convenir. A Romilly, malgré le battage médiatique souhaitant faire apparaître que « l'économie connaît une embellie », la vérité est toute autre pour la population particulièrement touchée. Le quotidien des familles des plus de 1500 chômeurs est difficile et beaucoup ne peuvent s'offrir le luxe de certains loisirs, comme plusieurs catégories de retraités, de familles monoparentales, etc.

- D'ailleurs, le potentiel financier des Romillons est 25% inférieur à la moyenne des habitants des villes de notre importance. Sans cinéma, sans piscine, notre cité se trouve d'autant moins attractive. Des possibilités existent pourtant avec des activités telles les colonies, les villages vacances, ou pour les plus jeunes qui rechignent à s'éloigner trop longtemps des parents, des activités à la journée. L'effort financier demandé aux familles en fonction des possibilités de chacun permettrait des loisirs qui satisferaient le plus grand nombre. Pour cela, une volonté municipale s'impose, elle n'existe pas aujourd'hui dans notre ville.