19/04/2018

ENFANCE ET EDUCATION : TROP DE BESOINS OUBLIES !


Les élus communistes et partenaires n'ont pas voté le règlement intérieur de la restauration scolaire, ni celui des accueils de loisir et des accueils périscolaires. Au nom des élus communistes et partenaires, Dany Bouteiller a fait la déclaration ci-dessous :

« Jamais 2 sans 3 ! Pour la troisième fois, ce dossier revient au conseil municipal. C’est dire si le point de départ était insatisfaisant ! Lors du conseil municipal du 10 février, nous avions noté suite à nos interventions  de premières  améliorations dans le contenu du règlement intérieur de la restauration scolaire par rapport au texte initial qui n'était pas, notamment, conforme à la loi. Mais de nombreux points restaient insatisfaisants et un nouveau passage en commission a été convenu pour prendre en compte nos propositions que vous disiez, monsieur le maire, totalement partagées le 10 février dernier.

Nous sommes satisfaits de la prise en compte de certaines de nos propositions suite au travail en commission alors que le projet proposé était encore très loin des engagements pris. Cela se traduit par des avancées positives pour l'intérêt des familles par rapport à la situation actuelle. Sont désormais pris en compte :
- Le droit à la cantine pour tous,
- Le retrait des conditions d'inscription relatives à la disponibilité des places et aux situations professionnelles des parents,
- La maladie de l'enfant,
- Pour ne pas être taxé de 10 euros : le cas de forcce majeure, l'absence non prévue d'un enseignant, le cas de grève du personnel communal et des enseignants, les nouvelles familles qui ne sont pas encore familiarisées avec les différents services communaux, une absence signalée avant la date du jour concerné sont pris en compte.

12/04/2018

FISCALITÉ LOCALE : UNE BAISSE DES TAUX... QUI NE FAIT TOUJOURS PAS LE COMPTE


Au dernier Conseil municipal, nous avons pris acte des choix de la majorité tout en persistant à penser que la commune dispose de la latitude lui permettant d'avoir une politique fiscale plus juste, avec un effort mieux équilibré entre les différents contribuables. L'intervention de Pierre Mathieu :

"Nous nous sommes exprimés lors du débat d’orientation budgétaire sur la question de votre politique en matière fiscale en rappelant que, jusqu’ici, les décisions prises tant au niveau de la commune que de l’intercommunalité avaient été de frapper très durement le pouvoir d’achat des romillons et singulièrement ceux qui sont assujettis à la taxe d’habitation puisque l’essentiel de l’effort s’est porté sur eux du fait de la suppression de l’abattement général à la base.

L’an dernier, la légère baisse des taux au niveau communal n’a pas compensé l’augmentation de 50% des taux des impôts locaux de la Communauté de commune. De ce fait, comme nous l’avions dit, le montant global de la fiscalité (commune + communauté de communes) à acquitter par les romillons a encore été en légère augmentation en 2017. Vous le savez, un fort mécontentement s’est exprimé dans la population sur cette question et vous ne pouvez pas ne pas en tenir compte et continuer comme si de rien n’était. Depuis la mise en place de vos décisions, nous n’avons eu de cesse de vous demander de revenir sur ces décisions, notamment concernant la taxe d’habitation.

11/04/2018

REFORME FERROVIAIRE : UN VŒU DES ELU.E.S COMMUNISTES ET PARTENAIRES ADOPTE AU CONSEIL MUNICIPAL


A l'initiative de notre groupe, un vœu a été adopté au Conseil municipal du 7 avril.

LE VŒU ADOPTE :
"Motivation :
Depuis des décennies les activités ferroviaires représentent un enjeu majeur pour notre commune : présence très importante d’activités industrielles de l’entreprise nationale avec les emplois qui y sont liés. Que ce soit au plan économique, fiscal, environnemental…  notre collectivité ne saurait donc se désintéressée de l’avenir du service public ferroviaire d’autant que ces dernières années ont été marquées par des décisions qui marquent un recul très fort de l’entreprise nationale sur la ville et un désintérêt pour la modernisation de ligne ferroviaire  et son avenir.
Baisse constante des effectifs cheminots, fermeture de l’activité industrielle de maintenance et d’entretien des trains avec le retrait de centaines d’emplois au plan local sont loin d’être sans incidence sur le budget communal et l’activité économique (perte de fiscalité, perte de pouvoir d’achat pour le commerce et de charges de travail pour les entreprises…) Récemment le  rapport de Monsieur Spinetta, commandé par l’Etat, préconise d’arrêter l’électrification de la ligne Gretz/Troyes à Longueville ou Nogent sur Seine sans que l’on ait entendu jusqu’à ce jour le gouvernement se positionner clairement sur le respect des engagements pris et surtout sur le déblocage concret des crédits qu’il s’est engagé à apporter.

Après en avoir délibéré, le Conseil municipal de Romilly-sur-Seine demande ;
Que la réforme du système ferroviaire ne fasse pas l’impasse sur les questions essentielles :
- de la reprise par l’Etat de la dette du système ferroviaire sans laquelle aucune amélioration ne pourra être apportée,
- d’un plan de développement du fret ferré de grande ampleur s’inscrivant dans une démarche de transition écologique et solidaire de notre économie,
- de la mise en place de financements nouveaux (le rapport Spinetta chiffre à 3 milliards par an pendant 10 ans les besoins d’investissements),
- De la garantie d’une amélioration significative de la qualité du service apportée aux usagers d’un service ferroviaire qui doit rester 100 % public : régularité des trains, desserte correcte de tous les territoires, respect par l’Etat des engagements pris (électrification Paris/Troyes)…
Le Conseil municipal de Romilly-sur-Seine demande que tous les moyens soient mis en œuvre pour répondre aux inquiétudes exprimées dans et par la population."

10/04/2018


BUDGET COMMUNAL 2018 : TOUJOURS BIEN A DROITE


Au Conseil municipal du 7 avril, les élu.e.s communistes et partenaires ont voté contre le budget principal et les budgets annexes, excepté celui du cinéma municipal qu'ils ont largement contribué à sauver en son temps d'une mort programmée et qui fait preuve d'une belle vitalité.

L'examen du compte administratif (document comptable qui retrace l'ensemble des dépenses et des recettes réalisées en 2017) et la présentation du budget primitif 2018 démontrent que les Romillons restent les grands oubliés de la politique d'Eric Vuillemin et que d'autres choix sont possibles.

La commune a la capacité financière d'apporter une réponse mieux appropriée aux besoins de la population dans le cadre des services municipaux, d’arrêter l’asphyxie des associations entrepris depuis plusieurs années, d'adapter les tarifs des services municipaux pour permettre un accès plus large, en tenant compte de la réalité des ressources des familles. L'excédent de fonctionnement en 2017, qui est de 4 124 000 euros (+ 1 752 000 par rapport à l'année précédente), démontre qu'il est malhonnête de soutenir que rien ne pourrait être fait dans ce domaine. Ce sont des choix politiques de droite qui sont mis en œuvre et dont pâtissent, de plus en plus durement, de nombreux foyers romillons.

09/04/2018


08/04/2018

"ÉPARGNEZ L'ENFANCE ET LA JEUNESSE DES RESTRICTIONS BUDGÉTAIRES !"


Fethi Cheikh est entré au Conseil municipal de Romilly, en remplacement d’Hélène Turquin. Il est intervenu, au nom du groupe des élu.e.s communistes et partenaires, à la séance du 7 avril. Son intervention in extenso :

“Monsieur le Maire,

Cette délibération propose l’adoption de nouveaux règlements de l’organisation périscolaire, accueils collectifs de mineurs et la restauration scolaire. C’est un rapport décisif, puisqu’il pose le cadre de l’organisation des services municipaux en direction de l’enfance et le rôle d’une collectivité publique de proximité pour déployer les outils nécessaires à la réussite éducative et sociale de nos enfants.

Je ne reviens pas dans mon propos sur les insuffisances de ces règlements, avancées par mes collègues Béatrice Bergeron et Dany Bouteiller.  Mais ce rapport mérite par conséquent que nous en fassions un débat constructif qui concerne le quotidien de l’enfance à Romilly-sur-Seine. Tout d’abord, je voudrais réaffirmer une chose : M. le maire, dans le domaine de l’enfance votre politique manque d’une charpente, d’une structure, d’un objectif prioritaire qui lui donnerait un sens. Par exemple « la lutte contre les inégalités sociales » et sa déclinaison dans un certain nombre de services municipaux proposés aux familles. Pourquoi la lutte contre les inégalités sociales ?

Parce que c’est bien l’enjeu essentiel de la réussite éducative, alors que l’écart se creuse entre les enfants dont la voie est toute tracée et ceux qui seront relégués. Alors ma première question est : la lutte contre les inégalités sociales dans le domaine de l’enfance est-elle votre priorité M. le maire ? Et comme vous allez me répondre positivement, merci de me signaler comment avez-vous répondu concrètement, au-delà des belles intentions. Pourtant, vous n’êtes pas sans savoir que les écoles de notre ville sont rattachées à des collèges classés par l’Education Nationale dans les Réseaux d’Education Prioritaire ; un indicateur de fragilité qui atteste que les familles rencontrent de plus grandes difficultés sociales. Les statistiques sont, en effet, sans appel. Ce constat d’une grande fragilité est justifié par le maintien et l’augmentation de la Dotation de Solidarité Urbaine pour notre commune dans l’objectif de corriger ces inégalités.