Le gouvernement organise une conférence sociale en juillet,
après des années de politique régressive dans le domaine de l'emploi et du
pouvoir d'achat, des services publics, d'atteintes aux libertés
syndicales : les attentes des salariés sont grandes.
- 7 thèmes sont retenus : l'emploi, le développement des
compétences et la formation tout au long de la vie, les systèmes de
rémunération et le pouvoir d'achat, l'égalité professionnelle, le redressement
de l'appareil productif, l'avenir des retraites et le financement de la
protection sociale, les services publics.
- Des mesures immédiates sont attendues et des changements
structurels s'imposent, alors qu'une refonte fiscale est nécessaire. Un
véritable contrôle des aides publiques est indispensable au moment où le
patronat entend nous enfermer dans un cadre économique incompatible avec le
progrès social et le développement humain durable. Il maintient la pression
pour baisser le « coût » du travail et continue à licencier.Dans
toute l'Europe, les politiques de soumission à la finance ont conduit dans
l'impasse, tous les syndicats ont rejeté l'austérité généralisée.
- La conférence sociale doit porter des mesures aptes à
relancer notre économie, c'est la condition pour sortir du cadre de la rigueur
et faire progresser la protection sociale. Des questions peuvent être traitées
rapidement, comme l'égalité salariale hommes-femmes. La loi votée, des
sanctions doivent punir ceux qui ne la respectent pas. La démocratie sociale a
besoin de moyens, de reconnaissance, conditions d'un dialogue de qualité, utile
aux salariés, aux entreprises, au pays. Enfin, l'industrie est un défi majeur,
comme les services publics, leur développement doit être porté par l'Etat,
c'est de la responsabilité du gouvernement et du Président de la République.