29/07/2013

DESHERBAGE CHIMIQUE : ATTENTION, DANGER !

Des habitants de Romilly se plaignent des dégradations sur les espaces verts du fait du désherbage chimique. Le travail d'une société appelée par notre municipalité est au centre des discussions.

- Si cette pratique élimine le retrait manuel ou mécanique fastidieux, il est à proscrire par temps de pluie ou de grand vent et les jours très secs. Son application est normalement interdite à moins de 5 mètres des cours d'eau, des dérivés de produits chimiques pouvant se retrouver dans les nappes phréatiques. Il semble que dans notre ville le manque de réflexion a causé des désagréments sur l'environnement et il serait souhaitable d'en connaître les conséquences sur les promeneurs et animaux domestiques. Des études prouvent des effets sur la pollinisation des abeilles !

- Le choix d'un produit agréé en fonction des adventices et de la situation doit être réfléchi. L'évaluation des risques, le danger potentiel des produits sont à prendre en compte. Le traitement doit être nécessairement adéquat tout en respectant les bonnes pratiques et en limitant l'usage des herbicides afin de gérer aux mieux ce qui pourrait s'avérer néfaste pour l'homme et l'environnement. La réponse publique du m- aire sur cette question est surprenante : la nomination de la ville au palmarès des communes fleuries ne semble-t-elle pas plus importante à ses yeux que la santé de nos concitoyens ?

- Avant l'arrivée d'Eric Vuillemin à la tête de la ville déjà, ce procédé nocif avait été mis en place afin de remplacer le désherbage thermique (seuls les élu-e-s communistes et partenaires s'étaient élevés contre).
Toute personne qui refuserait cette façon de faire aux alentours de son habitation peut se faire connaître au sein des services municipaux, comme l'ont déjà fait une vingtaine de Romillons.

18/07/2013

DEUX QUESTIONS A JOE TRICHE

Pourquoi les élus communistes ont-ils saisi le tribunal administratif sur le dossier de l'eau et de l'assainissement ?
Joë Triché : En 2004, des contrats d'affermage étaient conclus entre notre ville et la société Ruas qui sera ensuite reprise par Véolia. Il était alors prévu le remplacement et le financement de 1800 branchements en plomb (945 seulement ont été réalisés à ce jour). Ces travaux étaient financés en 10 ans par les usagers dans le cadre de la part qui revient à la société délégataire des services de l'eau.1 080 000 euros payés par les Romillons devaient permettre de remplacer ces branchements ce qui n'est pas le cas à la fin du contrat que les maires successifs n'ont pas fait respecter. Aujourd'hui, un avenant voté au conseil municipal du 26 avril dernier confie à la ville la réalisation des travaux de substitution. Les contribuables devront encore payer 845 branchements pourtant déjà versés à Véolia. Dans le même temps, Eric Vuillemin renonce à tout recours contre le délégataire en raison d'éventuelles conséquences résultant du non-remplacement de branchements en plomb. Pour ces raisons, nous avons saisi le tribunal administratif. Je regrette également le manque de d'informations au conseil municipal sur cette question. D'autre part, les délibérations au contrôle de légalité (en sous-préfecture) ne semblent pas correspondre au vote du conseil municipal du 26 avril.

La ville doit installer de nouvelles caméras de vidéosurveillance d'ici 2014, est-ce la bonne solution contre la délinquance ?
Joë Triché : D'après mes informations, les derniers chiffres connus sur  la sécurité à Romilly dénotent une hausse de 30% de la délinquance sur les six premiers mois de l'année (chiffre officiel). Tous les domaines sont concernés. Dans le même temps, un recul est observé dans les communes environnantes. Je réitère ce que j'ai déjà dit au conseil municipal : les moyens techniques ne peuvent remplacer les moyens humains sur cette question de première importance pour nos concitoyens. Je précise cependant que les questions de sécurité relèvent d'une mission régalienne de l'Etat et qu'il lui appartient donc d'y consacrer les effectifs et les moyens nécessaires pour assurer la sécurité des biens et des personnes. Je rappelle aussi que la politique "sécuritaire" du maire et de sa majorité représente un coût annuel, à la charge du contribuable Romillon, qui dépasse 500 000 euros (salaires des policiers, fonctionnement du service, etc.), auquel vient donc s'ajouter celui des caméras de surveillance. Une partie de ces dernières sont  installées pour protéger des intérêts privés (entreprises). On est donc bien loin de l'intérêt général.

04/07/2013

CREATION D'UNE SOCIETE PUBLIQUE LOCALE

Notre ville exerce des compétences en lien avec l'acquisition des terrains et l'édification sur ceux-ci de bâtiments commerciaux, artisanaux, industriels, etc.

- De son côté, la Communauté de communes tente de développer l'économie locale, ce qui n'empêche pas l'augmentation vertigineuse du chômage depuis 2008. Désormais, les projets ne seront plus traités par les services de ces deux entités, mais par une société publique locale dont la ville et la communauté de communes sont les deux actionnaires. Cette société doit réaliser des actions d'ingénierie de projets économiques et exercera ses activités uniquement sur le territoire de ces deux assemblées. Son capital est de 240 000 euros (240 actions à 1000 euros), Eric Vuillemin et Jérôme Bonnefoi  représenteront notre ville au conseil d'administration composé seulement de 4 membres.

- Joë Triché s'est dit sceptique, soulignant le manque de concertation pour établir ce projet. Alors que les élections municipales ont lieu dans 9 mois, la précipitation pour créer cette SPL à grande responsabilité interroge. Les 4 membres du conseil d'administration limitent le débat forcément plus riche avec l'ensemble des élus du conseil municipal et de l'assemblée communautaire. Le rôle de ces deux organes est amoindri et le risque de manque de transparence est réel. D'autre part, cette SPL évite la mise en concurrence de certains dossiers.