29/06/2018

LES SERVICES DU SMUR N'ONT PAS A ÊTRE FACTURES !

Alors que le conseil municipal traitait des questions d'ordre médical, Fethi Cheikh a exprimé le point de vue du groupe communiste et partenaires sur le Service Mobile d'Urgence et de Réanimation que les patients se voient facturé depuis quelques temps dans notre secteur de vie.

« Je souhaite attirer votre attention sur  la situation de l’hôpital de Romilly, et plus particulièrement, sur la facturation des  transports de service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR). En effet, un certain nombre de patients ont reçu des factures concernant des transports effectués par le SMUR.
Il n’est pas inutile de rappeler que les transports primaires sont financés dans le cadre de la dotation mission d’intérêt général et d’aide à la contractualisation. Pourtant, le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 8 février 2017, a précisé que l’intervention d’un SMUR intervient toujours dans le cadre d’une mission de service public et donc que la dotation nationale de financement des missions d’intérêt général et d’aide à la contractualisation prend en charge l’ensemble de ces transports, qui ne sont pas facturables aux patients.

De surcroît, l’Agence Régionale de Santé de Champagne Ardenne, a, à plusieurs reprises, confirmé que le SMUR était déjà financé dans le cadre de cette dotation et qu’il n’est pas facturable aux patients. Dans ces conditions, il n’est pas possible de facturer un transport SMUR à un patient. Sachant qu’un SMUR assure un une mission de service public de sécurité sanitaire absolument vitale pour un territoire comme celui de Romilly sur Seine, il est impératif de mettre un terme à cette dérive. La question de la marchandisation de la santé demeure plus que jamais posée dans une période où l’hôpital public est asphyxié par les restrictions budgétaires que le gouvernement lui impose ».

27/06/2018

POUR LE MAINTIEN DES ACCUEILS PÉRISCOLAIRES DANS TOUTES LES ECOLES


Le groupe des élu.e.s communistes et partenaires s’est prononcé, au Conseil municipal du 23 juin, pour le maintien dans toutes les écoles de la ville de l’accueil périscolaire. L’intervention de Béatrice Bergeron sur cette question :

“Depuis septembre 2017, vous avez décidé seul sans même l’avis du Conseil Municipal de suspendre l’accueil périscolaire en totalité à l’école Triolet et le soir à l’école Eugénie Cotton. Aujourd’hui, enfin vous portez ce débat au sein de cette assemblée en proposant de maintenir ces accueils fermés. Pourquoi les familles de ces deux écoles n’auraient-elles pas le droit de bénéficier de ce service qui existe dans toutes les autres écoles?

Les chiffres prévisionnels de la fréquentation que vous nous communiquez, indiquent pourtant que proportionnellement aux effectifs de ces écoles, il y aura un taux de fréquentation supérieur à celui de bien d’autres écoles de notre ville. 6.62% à Triolet avec 27 enfants par semaine aux accueils sur un effectif de 51 enfants, 4.70% à Eugenie Cotton avec 48 enfants par semaine aux accueils sur un effectif de 128  enfants. Alors que les taux sont beaucoup plus bas dans certains autres établissements par exemple 2.60% avec 72 inscrits aux accueils par semaine sur un effectif de 303 enfants.

26/06/2018

ÉLECTRIFICATION SNCF PARIS/TROYES : UNE PERSISTANCE DE L'ÉTAT A NE PAS HONORER SES ENGAGEMENTS


Le dernier Conseil municipal a adopté la convention relative au financement des travaux d'électrification de la ligne ferroviaire Paris-Troyes sections Gretz-Troyes et Longueville-Provins. Au nom des élus communistes e partenaires, Pierre Mathieu a fait la déclaration suivante :

« Nous voterons bien entendu cette convention d’application du protocole relatif au financement des travaux d’électrification de la ligne ferroviaire Paris/Troyes, tranche 1, phase 2. Nous nous sommes suffisamment mobilisés pour, de notre côté, ne pas retarder un projet majeur dont la concrétisation n’a que trop tardé. Comme nous l’avons déjà fait remarquer lors des derniers échanges sur le sujet, nous constatons  que le retard pris du fait des atermoiements de l’Etat, conduit à des surcouts importants que les collectivités ont à supporter alors qu’elles n’en sont aucunement responsables.

Pour que la tranche 2 de la phase 1 du projet se réalise dans les délais, il ne suffira pas que les collectivités délibèrent positivement. Il faut aussi que l’Etat apporte sa part de financement qui s’élève à 43 millions d’euros. Or il est confirmé que l’Etat n’a pas pris les dispositions pour être en mesure d’apporter en 2018 et 2019 les financements qui découlent pourtant de sa signature. Rappelons que cette phase n’assure même pas l’arrivée des caténaires jusqu’à Troyes mais jusqu’à Nogent-surSeine. Il se confirme aussi que l’Etat sollicite la Région Ile de France pour que celle-ci avance la totalité de ces 43 millions d’euros et que celle-ci a proposé que cette avance soit  supportée par l’ensemble des collectivités concernées par le projet dont celle du Grand Est.

24/06/2018

VIDÉOSURVEILLANCE, BIENTÔT 60 CAMERAS !

L'extension de la vidéosurveillance était à l’ordre du jour du conseil municipal du 23 juin. Les élus communistes ont voté contre. Dany Bouteiller a expliqué pourquoi :

« Loin des sentiments de chacun, les études sérieuses menées par les compétences reconnues apportent un éclairage certain sur les questions aussi importantes que celle de la tranquilité publique. Le sociologue Laurent Mucchielli s'est appuyé sur une enquête de terrain pour dresser un bilan de l'efficacité de la vidéosurveillance. Il fustige par ailleurs le bluff technologique des industries de sécurité, le gaspillage de l'argent public et la démagogie politique.

L'impact de la vidéosurveillance est très limité sur l'insécurité. La présence d'images utiles n'est avérée que dans 2% du total des enquêtes. Il est donc indispensable de s'interroger sur le rapport coût-avantage ! Sécuriser un endroit précis déplace le problème vers un autre endroit de la ville. Par ailleurs, employer des agents pour regarder des écrans est à peu près inutile du point de vue de la lutte contre la délinquance. Cette détection étant faible, cela conduit à un détournement du système vers d'autres usages, le plus « rentable » étant la vidéoverbalisation.

Une ville peut faire des choix mais dans ce cas, il faut dire la vérité à la population : les caméras ne la protègent pas des vols et agressions, elles accroissent la répression des infractions routières.

La construction de la supervision urbaine et l'emploi d'agents coûtent cher et réduisent les effectifs disponibles sur le terrain. Or, la police de proximité est trop limitée à Romilly, faute d'effectifs. C'est une contradiction majeure ! Enfin, dire que la vidéosurveillance aide à nous protéger du terrorisme est une sottise, voire un mensonge. Dans tous les cas survenus ces dernières années, quand le terroriste a survécu, on retrouve des images de lui après coup.

Notre volonté politique de supprimer la vidéosurveillance en faveur d'un accroissement de personnel compétent sur le terrain reste plus que jamais une priorité qui doit être entendue. Nous voterons contre l'extension de la vidéosurveillance ».