23/02/2016

L'ETAT ET LA REGION DOIVENT S'ENGAGER POUR NOTRE ECONOMIE

La SNCF, sous tutelle de l’État, veut stopper son activité d'entretien et de réparation des trains au technicentre de Romilly.

- Cette décision est grave pour notre ville, près de 300 emplois directs et indirects vont disparaître, alors que notre canton compte déjà plus de 2400 chômeurs. Ce site d'excellence est sacrifié, les charges de travail sont réparties sur deux établissements du Nord et de l'Alsace.
Le contenu du protocole d'intention d'attractivité territoriale et de redynamisation, voté par l'ancienne région, le département et la SNCF n'est pas à la hauteur. C'est pourquoi, nous ne l'avons pas voté au conseil municipal de Romilly. Beaucoup d'emplois cheminots doivent être maintenus et des mesures compensatoires pour notre territoire et ses habitants sont impératives. La bataille en ce sens ne doit pas cesser.

15/02/2016

BUDGET 2016 : L'ASSOMMOIR

Malgré les propositions et demandes des élus de l'opposition, les Romillons seront frappés au porte-monnaie en 2016 par les choix d’Éric Vuillemin qui continue de s'acharner sur les associations.

- Certes, la réduction nationale des dotations aux collectivités n'arrange rien, alors qu'elle permettait de faire face à des missions que l’État a confiées aux communes, mais le maire de Romilly, par ses choix politiques, ajoute de l'austérité communale à l'austérité nationale. Pour notre ville, la dotation forfaitaire baisse de 240 000 euros mais la dotation de solidarité urbaine progresse de 250 000 euros et celle de péréquation de 70 000 euros. Au total, dotations et participations progressent de 420 000 euros.

- Si le candidat Vuillemin avait promis la baisse des impôts en 2014, le produit de ceux-ci et des taxes va augmenter de plus de 11% en 2016 (1 067 000 euros) avec la suppression de l'abattement à la base (+ de 500 000 euros), la revalorisation de 1% des bases sur lesquelles sont calculées la taxe d'habitation et la taxe foncière notamment. L'examen du budget fait apparaître des ventes de terrains pour 741 000 euros et 151 000 de dépenses imprévues, prouvant qu'il existe des marges de manœuvre. Celles-ci pourraient également permettre de ne pas toucher aux subventions des associations.

- Par ailleurs, plus de 500 000 euros seront mobilisés pour le budget de l'eau afin de remplacer des branchements en plomb, affectés par contrat à Véolia, engagements que le maire a fait le choix de ne pas faire respecter et qui pèsera lourd sur nos finances. D'autres options budgétaires étaient possibles, d'autant que Romilly est en droit de revendiquer des crédits de l’État et de la Région face aux conséquences de la fermeture de l'activité de réparation et d'entretien du Technicentre SNCF. Obtenir des moyens nouveaux permettrait de construire un budget répondant aux besoins des Romillons plutôt que de leur faire les poches.

14/02/2016

DES LECTEURS NOUS ÉCRIVENT :
QUAND E. VUILLEMIN TACLE LES ASSOCIATIONS !

Austérité tous azimuts à Romilly avec Eric Vuillemin, es-expert laborantin de la droite dans le département !

- Il a baissé les subventions aux associations sportives, culturelles, anciens combattants, syndicats, etc.(Moins 10 % pour 2016, après moins 10% en 2015 et avant moins 10% en 2017).  Pour le Romilly Sport 10  (le plus grand club de la région), c’est un cumul de moins 60 000 € au cours des deux dernières années ! D’autre part, les associations sportives utilisant désormais la maison des associations du COSEC devront s’acquitter d’un loyer (2 000 € pour  certaines). Pour la MJC, c’est aussi la mort programmée avec l’amputation de la moitié de sa subvention !

11/02/2016

LES CLASSES DE NEIGE SACRIFIEES

Le dernier conseil municipal a abordé les sorties scolaires avec la mise en place des classes de découverte à Géraudot. Cette question résulte du choix de supprimer les classes de neige dans notre ville.

- Après avoir augmenté, en octobre 2014, les tarifs de 8%, Eric Vuillemin et son équipe ont décidé de les supprimer purement et simplement. Depuis de nombreuses décennies, les classes de neige étaient, pour les écoliers, la première, voire la seule occasion, de voyager et d'ouvrir leur horizon. Réduisant les inégalités sociales et permettant le vivre-ensemble, elles recueillaient l'adhésion des familles satisfaites de leur déroulement. C'était surtout le moyen de faire le plein de découvertes et de nouvelles expériences. La montagne est le territoire le mieux adapté pour une véritable aération et la pratique de sports irréalisables dans notre région, inaccessibles à certains. La curiosité des enfants est aiguisée et constamment en éveil avec un nouvel environnement qui permet un travail pédagogique gagnant en cohérence et en motivation.

- Cette décision est d'autant plus inadmissible que les retours sur les classes de neige étaient positifs. Les Romillons paient très cher les choix de la droite ! Nous pouvons nous poser légitimement la question de savoir si Romilly est réellement "ville, amie des enfants", avec des décisions, non pas orientées par l'aspect humain et le bien-être des enfants, mais par des soucis d'économie. A ce jour, seulement 54 élèves ont fait part d'un intérêt pour les classes de découverte à Géraudot. C'est bien maigre et cela montre que M. Vuillemin fait fausse route sur cette question. La suppression des classes de neige entre dans une succession de choix de gestion et de choix politiques qu'il est indispensable de remettre en cause.

10/02/2016

SOUTIEN A LA CANDIDATURE DE PARIS A L'ORGANISATION DES JEUX OLYMPIQUES 2024

Poser la question de l'organisation des jeux olympiques et paralympiques à Paris, c'est demander quels seraient les mots que nous aurions envie de dire aux parisiens, au monde entier et au Comité International Olympique, pour motiver cette candidature.

- D'abord l'humain, puis le partage, la solidarité, la joie de vivre librement et de s'émanciper à travers une culture universelle du progrès qu'est le sport. Nous voulons que la candidature de Paris soit un souffle nouveau pour le sport en répondant aux besoins des populations. Paris peut être le lieu de la résurgence d'un idéal collectif, universel, soucieux de laisser un héritage pour le monde entier. Rappelons-nous des mots de Nelson Paillou, ancien président du CNOSF, qui a accueilli à Paris le congrès du centenaire du CIO en 1994. Après un siècle d'olympisme, il nous disait : "Si l'on veut que le sport ait un avenir, il faut qu'il soit humain. S'il échappe à l'homme, il disparaîtra, comme il a déjà disparu par le passé. Mais il peut disparaître par la perfidie, l'arrivisme des hommes ou la rentabilité abusive des pratiques sportives". Nous pensons que si nous voulons des Jeux durables qui mettent le sport au service de l'être humain et de son émancipation, il faut s'attacher à libérer le sport de sa marchandisation et reconquérir l'idéal humaniste. Sur les contradictions qui traversent l'olympisme, Nelson Paillou nous disait que "l'essentiel est d'en parler, sans doute, mais ce n'est pas suffisant. Il faut convaincre, triompher pour qu'au troisième millénaire ce ne soit pas les jeux du cirque qui s'imposent mais le sport humaniste qui triomphe".

01/02/2016

ORIENTATIONS BUDGETAIRES : DES CHOIX A REVOIR

Le budget d'une ville dépend en grande partie des moyens attribués par l'Etat pour assumer les missions que la loi lui confie, mais aussi, évidemment, des choix politiques locaux.

- Nationalement, les dotations aux collectivités continuent de baisser malgré les délibérations de plus de 20 000 communes demandant au gouvernement de revoir sa copie et malgré la mobilisation nationale du 19 septembre 2015. De nouvelles initiatives s'imposent, l'intervention citoyenne doit exiger de desserrer le garrot austéritaire conduisant l'asphyxie financier des collectivités. 28 milliards pour les investissements utiles aux territoires et aux habitants, ainsi qu'au financement des services publics indispensables, seront supprimés aux collectivités entre 2014 et 2017. L'emploi et le tissu économique local vont subir un coup terrible : c'est l'opposé de ce qu'il conviendrait de faire.

- Les effets cumulatifs des réductions d'interventions et de financements se concentrent sur les projets territoriaux, la vie associative et les fonds de concours apportés aux collectivités. Soulignons les difficultés auxquelles sont confrontés départements avec le refus de l'Etat d'assumer à 100% le financement des dépenses sociales obligatoires (RSA, APA...) dont il a transféré la charge sur ces collectivités. Dans ces conditions, il est difficile de construire des budgets qui répondent aux besoins de la population. Nous restons convaincus toutefois que des choix différents sont possibles dans notre pays, 5ème puissance économique mondiale, qui dispose de richesses et engloutit des milliards dans des politiques inefficaces économiquement et en terme d’emplois ; le CICE en est un exemple. Ces moyens seraient pourtant utiles pour les collectivités.