29/12/2014

LES ASSOCIATIONS VICTIMES DES CHOIX POLITIQUES DE LA DROITE

Alors que l'engagement associatif a été désigné en février dernier « grande cause nationale », voilà qu'à Romilly, les associations n'ont jamais été autant en péril.

- L'histoire de notre ville est marquée de leur empreinte, tant elles participent à son animation et à son dynamisme. C'est la raison pour laquelle elles ont été historiquement soutenues, valorisées et dotées de moyens et il fut un temps où la richesse du tissu associatif romillon était citée en exemple. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, en mettant en avant d'autres prétextes, le second mandat d’Eric Vuillemin débute comme le premier : il s’acharne contre le mouvement associatif, comme ce fut le cas dès 2008 et 2009 avec, entre autres, la volonté de nuire au RS-10, à la MJC, de louer le matériel, etc. C'est par le soutien financier qu’il débute sa politique de destruction aujourd'hui (- 339 706 euros globalement, soit une baisse de 19,15%), la quasi-totalité des associations voyant leur subvention annuelle baisser de 10% en 2015, la MJC doit être étranglée, le CCAS verra sa dotation diminuer de 100 000 euros à une époque où son action n'a jamais été aussi indispensable. Faut-il rappeler que Romilly compte près de 1900 chômeurs ? Que cette situation entraîne des répercussions épouvantables pour ceux qui en sont les victimes ?

24/12/2014

DEBAT D'ORIENTATIONS BUDGETAIRES : PLUS D'IMPÔTS, MOINS DE SERVICES

Le débat d'orientation budgétaire du conseil municipal du 22 décembre s'est inscrit dans un contexte général qui pèse de plus en plus lourdement sur les territoires, les populations et les collectivités territoriales.

- L'ampleur de la réduction des dotations de l'Etat aux collectivités pour la période 2015-2017 a été confirmée. Elle sera de 3,7 milliards d'euros pour l'an prochain et représentera fin 2017 une réduction totale de 28 milliards par rapport à l'enveloppe de 2013. Cette décision entraîne des conséquences pour l'emploi, les services publics, la croissance. S'acharner dans cette voie est une folie à un moment où la France a besoin de soutenir et de faire repartir son activité, d'enrayer l'accroissement du chômage. Les collectivités sont l'un des moyens principaux de l'investissement, assurent des services publics essentiels et emploient plus de 1,9 millions de salariés. Les régions, les départements, les communes et leurs groupements assuraient jusqu'à présent un peu plus de 70% des investissements publics civils du pays. Les communes assurent 50% du chiffre d'affaire du bâtiment et des travaux publics.

- L'austérité aggrave tous les problèmes, cela fait plus de 10 ans que nous assistons aux réductions budgétaires, aux transferts de charges et au désengagement de l'Etat, à l'explosion de la demande sociale, à l'aggravation de la crise économique, du chômage et de la précarité, aux multiplications des nouvelles normes et des contraintes réglementaires, à la révision générale et permanente des politiques publiques, à la raréfaction des crédits. La cote d'alerte est dépassée, l'heure est à l'action et à la revendication des moyens financiers indispensables pour assurer les missions. Alors que les collectivités, les élus et les fonctionnaires territoriaux sont accusés de creuser les déficits, de trop recruter et de créer des gâchis financiers, ils ne sont en rien responsables dans la crise des finances publiques, à la différence de l'Etat, les collectivités ne peuvent voter un budget en déséquilibre, ne peuvent emprunter pour financer des dépenses de fonctionnement. La fameuse dette de 2 000 milliards d'euros est creusée à près de 80% par l'Etat, la part dans le déficit public n'est que de 9%. L'Etat n'a pas à nous faire payer ses choix qui nourrissent les marchés financiers et les grands groupes !