30/07/2016

31 JUILLET 1914 : JAURES ASSASSINE


Il y a cent deux ans, le 31 juillet 1914, Jean Jaurès était assassiné au café du Croissant, rue Montmartre à Paris. Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, et de nombreux militants étaient présents pour commémorer son souvenir.

28/07/2016

COMMUNIQUE DE L'ASSOCIATION NATIONALE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS

Au lendemain du lâche assassinat de Jacques Hamel, prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray, nos pensées vont à sa famille et à ses proches, aux victimes, à toutes les stéphanaises et à tous les stéphanais, à leur maire, notre ami Hubert Wulfranc.

- A travers eux, nos pensées vont à notre peuple, à ces femmes et ces hommes dont les sentiments, au rythme des attentats, passent de la stupéfaction à l’angoisse, de la colère au désarroi. Assurer la sécurité de chacune et de chacun dans un Etat de droit, et créer les meilleures conditions pour vaincre Daech, constituent un tel défi, que cela ne doit souffrir d’aucun petit jeu politicien ni d’aucune surenchère irresponsable. Cela exige au contraire un vrai débat démocratique permettant d’agir au mieux. Il y a urgence.

- Nous voulons réaffirmer aujourd’hui combien cette macabre répétition n’entame en rien notre volonté de porter les valeurs humaines de bienveillance, de respect de l’autre, de solidarité. Cette répétition - si effroyable soit-elle -, nous conforte dans notre volonté d’agir, là où nous sommes et riches de nos engagements d’élus progressistes, pour des politiques publiques favorisant le progrès social et le mieux vivre ensemble, mettant l’humain en leur cœur.

- C’est pourquoi nous appelons au dialogue, au rassemblement de toutes et tous, dans la diversité des croyances, des convictions et des origines, pour faire vivre les mots d’Hubert Wulfranc : "Soyons ensemble les derniers à pleurer et soyons ensemble les derniers à être debout contre la barbarie et dans le respect de tous".
Montreuil, le 27 juillet 2016


21/07/2016

SÉCURITÉ : ERIC VUILLEMIN CRÉE LA « PARTICIPATION CITOYENNE »

Lors du dernier conseil municipal, la droite et le FN ont créé pour Romilly la « participation citoyenne », qui consiste à associer certains habitants à la protection de leur environnement.

- Empruntant la forme d'un réseau de voisinage, ce dispositif doit permettre d'alerter la gendarmerie de tout événement suspect. Sept quartiers sont concernés avec à leur tête un ou quelques citoyens « référents », proposés par le maire à la gendarmerie. Ils transmettront les informations qui "leur" paraîtront utiles et une signalétique sera mise en place. Cette nouvelle mesure marque l'échec d'Eric Vuillemin sur les questions de sécurité publique et est une porte ouverte à tout type de débordements et de querelles de voisinage. Elle n’est d'ailleurs pas étendue à tous les quartiers de la ville.

- Depuis quelques mois, Romilly et ses habitants subissent une recrudescence de cambriolages et d'autres actes délictueux qui traumatisent les victimes. Police municipale et caméras de vidéosurveillance coûtent très cher aux contribuables (433 000 euros pour la police municipale + 350 000 euros pour les nouvelles vidéo-caméras) et n'empêchent pas les problèmes, alors que la sécurité des biens et des personnes est un droit fondamental que l’État doit assurer dans le cadre de ses missions régaliennes. A plusieurs reprises, nous avons exprimé notre inquiétude au conseil municipal par rapport à cette question préoccupante.

- Dans cet esprit, nous considérons que la réouverture d'un commissariat de police renforcerait les moyens d'action contre ce phénomène. Nous nous sommes également prononcés pour une augmentation des effectifs de gendarmerie. Ces propositions restent plus que jamais d'actualité. Mais sans attendre, des mesures spécifiques sont à prendre, notamment des dispositions pour renforcer la surveillance dans notre ville.

- C'est dans ce sens que les élus communistes et partenaires vont s'adresser à Madame la Préfète dans les jours à venir. Malgré nos demandes réitérées, Eric Vuillemin a choisi l’immobilisme, préférant la poursuite d'une politique en échec, de surcroît très onéreuse.

20/07/2016

ETAT D'URGENCE : TOUT D'UN JEU DE DUPES

L’émotion est légitime. Mais il est toujours dangereux d’en faire le cœur d’une politique. 

Il en va ainsi de la nouvelle prolongation - la quatrième - de l’état d’urgence votée par le Parlement (lire l’intervention d’André Chassaigne à l’Assemblée Nationale). Le débat, enflammé par une droite en pré-campagne électorale, est lancé. Durcir les mesures ou pas ? Trois mois ? Six mois de plus ? La raison n’a déjà plus droit de cité. Et pourtant, faut-il le rappeler, cette gesticulation autour de l’état d’urgence a tout du jeu de dupes.

En la matière, une seule question vaut : les Français, qui possèdent l’un des arsenaux législatifs les plus sévères d’Europe en matière de terrorisme, seront-ils mieux protégés par la prorogation ? Députés et sénateurs savent pertinemment que non. Magistrats, policiers, jusqu’aux parlementaires eux-mêmes, qui viennent de boucler une commission d’enquête sur le sujet, ont fait le constat que ce régime d’exception n’a pas d’impact sur la lutte contre le terrorisme proprement dit. Le drame de Nice, s’il le fallait, en apporte une nouvelle preuve : les « perquisitions administratives » et autres « assignations à résidence » auraient-elles permis d’appréhender en amont le tueur, parfait inconnu des services de renseignement ? En aucune façon. Et pourtant, l’exécutif, aiguillonné par la surenchère des futurs candidats LR, entreprend de vendre à nouveau cette illusion d’action à un pays sous le choc.

Ce faisant, il escamote des débats plus ardus sur les nombreuses fractures sociales et errements diplomatiques. Il prend aussi de lourdes responsabilités. La première sera, si par malheur un nouvel attentat endeuille le pays, de décupler le sentiment d’impuissance et de colère. La seconde, plus grave encore, est de suggérer peu à peu à nos concitoyens que liberté et sécurité ne vont pas de pair, que l’une ne peut se renforcer qu’au détriment de l’autre. Un argument fallacieux qui sape les fondements de notre société. Et, au final, ne peut faire que le jeu des propagandistes de la terreur.

11/07/2016

LIGNE SNCF PARIS-NOGENT-ROMILLY-TROYES :
AMÉLIORER LE SERVICE, BAISSER LES PRIX

Les élu-e-s communistes et partenaires de Romilly et Nogent-sur-Seine estiment que l’effort financier des collectivités pour l’électrification doit se traduire aussi par un effort de la SNCF et de l’Etat en termes de services rendus et de pratiques tarifaires.

Alors que l’électrification de la ligne ferroviaire Paris-Nogent-Romilly-Troyes est actée d’ici à 2022, avec des travaux d’ouvrages d’arts imminents, les conseillers municipaux communistes et partenaires de Romilly-sur-Seine et Nogent entendent que cela aille de pair avec une amélioration significative de la qualité du service rendu et une baisse de la tarification des abonnements de travail. Le 7 juillet, Pierre Mathieu, Hélène Turquin et Dany Bouteiller, élus romillons, Marie Rivière et Dominique Couturier, de Nogent, ont tenu une conférence de presse pour mettre sur la place publique les éléments qui les ont incité à sensibiliser les usagers de la ligne SNCF n°4 et pour populariser les initiatives qu’ils proposent de mettre en œuvre.

Des améliorations demandées
Un chiffre : pour la partie située sur le territoire de l’Aube, les collectivités publiques ont apporté 96 millions d’€, soit 60% du financement aubois (160 millions d’€). Des collectivités qui, de plus, sont engagées dans des projets de réaménagements de l’environnement urbain des gares. Aux yeux des élus romillons et nogentais, cet effort financier conséquent pour permettre la réalisation de l’électrification de la ligne SNCF Paris-Troyes, un dossier qui remonte a plus de trente ans, doit avoir comme pendant un autre effort : «Le moins que l’on puisse attendre de la SNCF et de l’Etat [...], c’est qu’ils prennent les décisions qui leur incombent pour améliorer la qualité de service et l’offre ferroviaire qui dessert les deux pôles de notre territoire», a déclaré Pierre Mathieu. Dans les semaines à venir une campagne revendicative va être déployée autour de trois axes. L’amélioration du service, notamment en termes de régularité des trains, une meilleure desserte avec la proposition (qui ne coûterait rien à la SNCF) de faire s’arrêter à Romilly et Nogent-sur-Seine tous les trains Intercités, et, enfin, une baisse du prix des abonnements travail.