17/12/2016

CONSEIL MUNICIPAL : LA DROITE POURSUIT SA BAISSE DES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS

Le conseil municipal du 10 décembre a voté les subventions aux associations pour l'année 2017. Au nom des élus communistes et de leurs partenaires, Dany Bouteiller a fait la déclaration suivante :

« Monsieur le Maire,

Comme vous ne tenez pas vos promesses concernant la baisse des impôts, les nouveaux services à la population, ou de faire plus pour notre jeunesse entre autre nombreux exemples, nous espérions – sans trop y croire tout de même - que vous n'iriez pas au bout de l'injustice d'une baisse sur trois années des subventions aux associations locales. Malheureusement, aussi néfaste et inacceptable que cela puisse paraître, ce sont 33,3% de subventions qui auront été supprimés dans ce domaine entre 2014 et 2017. Il en résulte des subventions ridiculement basses de 175 euros à l'école des enfants malades de l'Aube, de 245 euros aux associations d'anciens combattants, de 280 euros aux syndicats et nous pourrions multiplier les exemples. Ce sont des choix politiques et il vous faut assumer vos positions !

Heureusement, les structures résistent à l'image de la MJC toujours debout malgré votre tentative de mise à mort (rappelons que ce sont 80 000 euros qui lui ont été soustraits plus près de 66 000 euros à la Fédération Régionale de la MJC). Nos associations, malgré vos attaques et votre irrespect continuent d'agir avec moins, c'est un tour de force sous vos contraintes. Enseignement, social, culture, sport, secours ou intérêt général, personne n'échappe à vos coupes financières. Dans ces conditions, comment développer le lien social, favoriser le vivre-ensemble, la citoyenneté, à plus forte raison dans un ville étouffée par le chômage ? C'est aussi traiter d’un pied bien léger les centaines de bénévoles qui prennent sur leur temps libre pour faire vivre l'associatif et ses vertus. Alors qu'il y a moyen de faire autrement et que cela est urgent pour répondre aux besoins des Romillons, vous ne faîtes pas, vous ne voulez pas faire, pour parler plus justement, comme le démontre par exemple le domaine du social.

14/12/2016

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES : ERIC VUILLEMIN PROPOSE D’AUGMENTER EN 2017 TOUS LES IMPÔTS LOCAUX DE 50% !

Le conseil communautaire du 12 décembre a notamment débattu des orientations budgétaires pour 2017.

Son président, Eric Vuillemin, qui est aussi maire de Romilly, avait promis aux Romillons, pour se faire réélire, de "continuer à baisser les impôts". En fait de baisse, c'est une augmentation de 50% des quatre impôts locaux (taxe d'habitation, taxes foncières bâtie et non bâtie, contribution foncière des entreprises) qu'il proposera de mettre en place lors du vote du budget 2017 de la Communauté de communes. Celui-ci aura lieu début février. Cela vient confirmer ce que nous avons dit lors du conseil municipal de Romilly du 10 décembre : le matraquage fiscal continue bel et bien !

La hausse des impôts représenterait un prélèvement supplémentaire de près de 700 000 € pour l'ensemble de la Communauté de communes. Une facture qui serait payée à 75% par les contribuables Romillons, ce qui représente plus de 500 000 €. C’est désormais une certitude, la proposition de baisser en 2017 de 2,3% les impôts locaux sur la commune de Romilly (estimée à 196 000 €) sera très loin de compenser la nouvelle hausse de plus de 500 000 €. Au final, si ses propositions étaient votées, ce serait, après la très forte hausse de la taxe d'habitation 2016, une nouvelle augmentation en 2017 de tous les impôts locaux. Et pas qu'un peu !

Les documents budgétaires présentés au conseil communautaire indiquent que les transferts de compétences entre la ville de Romilly et la Communauté de communes entraîneront en 2017 une diminution de dépenses de 575 000 € pour le budget de Romilly. C'est la preuve qu’il est  possible d’annuler pour Romilly la hausse de la taxe d’habitation, d’au moins 109 € par foyer, en rétablissant l’abattement général à la base. Certes, cela diminuerait de 570 000 € les recettes fiscales de la ville, mais ne pose aucun problème dans la mesure où au moins 575 000 € de dépenses sont transférés à la Communauté de communes.

Le budget de Romilly comportera en 2017 moins de charges, moins de services rendus à la population avec des tarifs en hausse. Pas question pour nous d’accepter une augmentation injustifiée des impôts locaux.
Pierre Mathieu, conseiller municipal et communautaire

12/12/2016

310 000 EUROS D’IMPÔTS LOCAUX SUPPLÉMENTAIRES EN 2017 !

Intervention de Pierre Mathieu au Conseil municipal du 10 décembre 2016.

"Monsieur le Maire,

Les propositions que vous faites pour la construction du budget 2017 de notre ville illustrent votre acharnement à poursuivre et même à accentuer une orientation qui pénalise fortement le pouvoir d’achat des romillons et singulièrement ceux qui ont des revenus modestes. Vous les faites passer à la caisse ! Les services rendus à la population ne cessent de diminuer avec des tarifs qui, eux, augmentent.

Vous continuez de maltraiter la vie associative alors que ses bénévoles jouent un rôle irremplaçable au plan sportif, culturel, social pour le bien vivre ensemble. Avez-vous conscience que vous mettez là à mal un des atouts de l’attractivité de notre commune, et des dégâts que cela peut occasionner ? Pour les romillons, cette fin d’année est d’autant plus douloureuse qu’ils doivent, pour beaucoup, faire leurs fonds de poche pour payer la très forte augmentation de la taxe d’habitation que vous leur avez infligée avec votre décision de supprimer l’abattement général à la base. C’est au moins 530 000 € supplémentaires que vous avez fait payer aux contribuables. Une ponction qui se renouvellera chaque année si elle n’est pas remise en cause. C’est de plus une mesure très inégalitaire puisqu’elle pénalise le plus ceux qui ont le moins. Mais cela semble être le cadet de vos soucis.

Le contexte dans lequel nous sommes amenés à préparer le budget 2017, sans être bouleversé, est néanmoins quelque peu différent. Face à la mobilisation des élus et des populations, l’Etat a été contraint de réduire de moitié en 2017 la contribution qu’il entendait imposer aux communes au titre « du redressement des finances publiques » ; cela représente pour Romilly une dépense moindre de 167 000 € de ce qu’elle aurait dû être. Notre commune bénéficie aussi de l’accroissement du fonds de soutien à l’investissement local qui est largement sollicité pour le financement de nos projets. Et, comme l’an dernier, notre ville devrait pouvoir compter sur une progression de sa Dotation de Solidarité Urbaine. Certes, nous sommes loin de l’opulence, mais je redis qu’à Romilly, tout additionné, les moyens que nous avons reçu de l’Etat ne sont moins en baisse que ce que vous aviez annoncé en 2014 pour justifier les coupes sombres et le matraquage fiscal que vous êtes décidé à poursuivre.

08/12/2016

LE MATRAQUAGE FISCAL CONTINUE !

Intervention de Pierre Mathieu à la conférence de presse, donnée le 7 décembre 2016, par les élus et la section PCF de Romilly-sur-Seine.

"Après la forte augmentation des impôts communaux Eric Vuillemin veut augmenter de 50% les impôts locaux de la Communauté de communes pour 2107. Rassemblons-nous pour arrêter cette fuite en avant !

- C’est devenu une bien mauvaise habitude : pour la troisième année consécutive, figure à l’ordre du jour du conseil municipal de fin d’année, qui se réunira le samedi 10 décembre, des propositions de décisions qui, si elles sont votées, vont faire mal au pouvoir d’achat des romillons et singulièrement à celui des familles aux revenus modestes. Celles-ci sont en nombre important sur notre commune. L’incertitude, la précarité les difficultés financières sont de plus en grandes. Chacun, au-delà des statistiques qui l’indiquent, en a des témoignages. Au lieu de bénéficier en cette fin d’année de la solidarité et de l’aide de la commune, comme cela devrait être normal, les romillons sont accablés de décisions  brutales prises par la droite qui dirige la ville : tarifs des services municipaux à la hausse, services rendus à la baisse, moyens accordés à la vie associative en diminution constante et matraquage fiscal ! Voilà ce qui caractérise la politique du maire et de son équipe.

- Les mois de novembre et décembre sont le mois du règlement des impôts locaux et, pour les assujettis à la taxe d’habitation, la note est particulièrement salée cette année. Pour tous, c’est une augmentation d’au moins 119 € sur la part communale et intercommunale du fait des décisions votées fin 2014 par la majorité du conseil municipal sur proposition d’Eric Vuillemin. Celui-ci, après avoir promis pour se faire élire « de continuer la baisse des impôts », a décidé de les augmenter très fortement. Chacun est à même de le constater sur son avis d’imposition.  Pour notre part, nous avons alerté dès fin 2014 de la volonté du maire « de faire les poches des romillons ». Nous avions dit que cette mesure allait toucher tous les contribuables de la taxe d’habitation et que les plus pénalisés par cette augmentation uniforme seraient les familles aux revenus les plus modestes. Nous avons dit vrai. Les faits le montrent aujourd’hui.

06/12/2016

VALLS CANDIDAT : PAS UNE BONNE NOUVELLE POUR LA GAUCHE

01/12/2016

EXIGEONS LA SOLIDARITÉ !

Les situations de pauvreté ne cessent de croître à Romilly.

Les responsables des Restos du Cœur pensent accueillir près de 500 familles (10% de plus que le précédent hiver) au cours de la campagne qui s’ouvre. Le week-end dernier, la Banque alimentaire organisait des collectes et le Secours Populaire poursuit son œuvre. Les bénévoles de ces associations accomplissent un travail admirable. Mais il serait temps, surtout, que les élus de droite de notre ville, et le maire Eric Vuillemin, prennent la juste mesure d’une situation qui voit un revenu moyen des habitants de notre ville inférieur à celui du département, lui-même en-dessous de la moyenne nationale.

Insensible à cette situation patente, la droite a réduit de 100 000 euros la subvention municipale au centre communal d’action sociale, alors que la dotation de solidarité urbaine (DSU, versée par l’état aux communes avec des populations confrontées à des difficultés sociales) était en augmentation, et de 10% chaque année le subventionnement aux associations, entre autre. Si le chômage est une des causes déterminantes de la situation (il a augmenté de plus de 100% depuis 2008), il n’est pas moins vrai que la faiblesse des salaires en est aussi une autre. Beaucoup de «travailleurs pauvres» se retrouvent aujourd’hui en situation de précarité.