22/02/2019

Salle remplie jeudi 21 février pour la réunion publique organisée à l'espace Monmousseau contre la fermeture du centre AFPA. Témoignages, propositions, échanges... ont animé cette intéressante soirée ; preuve de la sensibilité de la population sur ce dossier. "Santé, services publics de l'emploi ou de la formation... Ils veulent tout casser !" s'est exclamé le sénateur PCF de la Seine-Saint-Denis, Fabien Gay, qui après avoir passé l'après-midi avec les salariés du centre, a annoncé qu'il interviendrait auprès du ministère concerné. Excellente intervention également du responsable régional de la CGT, en charge des questions de formation professionnelle, Jacques Soudidier.

France3 Champagne-Ardenne était présent à la réunion et a interviewé en direct Pierre Mathieu.


Clic sur l'image (interview à partir de 1:23)

17/02/2019

AFPA : "INERTIE DES ELUS DE LA MAJORITÉ GOUVERNEMENTALE ET DE L A DROITE LR"


Lors du rassemblement du 16 février pour s’opposer à la fermeture du centre AFPA de Romilly-sur-Seine, Pierre Mathieu est intervenu pour dénoncer "l'inertie des élus de  la majorité gouvernementale et de la droite locale LR". Son intervention :

«La volonté de la direction nationale de l’AFPA, pour répondre à la commande  du gouvernement, de supprimer 34 centres de formation de l’AFPA sur tout le territoire national et 1 500 emplois sur la base de critères financiers  constitue un véritable scandale ! Si ce plan était mis en œuvre, ce serait, à n’en pas douter, la première étape de la mise à mort du service public de formation professionnelle qui a fait la preuve de son efficacité.

Pour notre territoire, après la disparition de services publics de proximité, après l’arrêt de la réparation et de l’entretien des trains au Technicentre de la SNCF et la perte de plusieurs centaines d’emplois qualifiés, ce serait un très mauvais coup. [...] Cela est d’autant plus injustifiable que des besoins de formation existent et qu’ils sont même considérables. Parmi les raisons de s’opposer à la fermeture du centre de Romilly qui fonctionne dans le cadre du service public, il en est une qui a son importance : c’est celle qu’il faut s’occuper très sérieusement des personnes les plus éloignés de l’emploi en les accompagnants dans tous les domaines. Il faut aussi anticiper les besoins de formations dans le cadre de l’évolution des métiers et être en mesure de répondre présents aux formations nécessaires pour les projets considérables qui concernent ou sont en proximité de notre territoire : Grand-Paris, Jeux Olympiques… Où est la cohérence, lorsque le gouvernement retient le territoire de notre communauté de communes comme l’un des 124 « Territoires d’industrie » en annonçant qu’il entend mobiliser des moyens pour accélérer la réindustrialisation, dans le même temps où est annoncée la fermeture de l’outil de formation professionnelle pour adultes qui doit être un des outils publics de l’ambition affichée ?

16/02/2019


SITE DE CAMPAGNE : www.europedesgens.fr


02/02/2019

BUDGET : LA MAJORITÉ RESSERT L’AUSTÉRITÉ AU MENU DE 2019


Le Conseil municipal du 2 février avait à son ordre du jour, notamment, le débat sur les orientations budgétaires communales pour 2019. Austérité : la majorité “persiste dans la même voie” pour 2019. Intervention de Fethi Cheikh au nom du groupe communiste et partenaires.

"Dans le cadre du grand débat national en cours, comment pourrions-nous tenir un débat d’orientations budgétaires sans saisir l’occasion de dire au gouvernement qu’aucune question ne doit être écartée, et que pour mieux répondre aux besoins des habitants, il faut aussi redonner des moyens aux collectivités territoriales. Pour nous, le débat sur les orientations budgétaires ne peut ignorer ni l’environnement, ni le contexte dans lequel nous évoluons. Le ras-le-bol qui s’exprime actuellement au plan local comme dans tout le pays s’explique notamment par le fait que beaucoup de gens n’en peuvent plus de ne pas pouvoir vivre dignement de leur travail, du fait de salaires par trop insuffisants et pour ceux qui en sont privés, c’est la galère totale du fait de ressources insuffisantes sans parler de l’angoisse générée par la précarité et le manque de perspectives.

Un immense cri de colère secoue le pays 
Il s’exprime de manière durable sur les ronds-points, dans les manifestations et mobilisations diverses. Et il ne faudrait pas oublier que cette colère est très forte aussi chez tous les salariés comme en témoignent les mobilisations de nombreuses professions qui n’en peuvent plus d’être pressées comme des citrons sans n’avoir jamais aucun retour. Cette colère est légitime. Elle interpelle à tous les niveaux. Elle doit être entendue et prise en compte. Des réponses concrètes et rapides doivent être apportées  et des perspectives de progrès doivent être ouvertes pour le plus grand nombre. Des avancées démocratiques dans la gestion des affaires publiques s’imposent également. Bien évidemment ceux qui sont en responsabilité au plan national et qui sont en charge de la gestion des Communes, des Départements et Régions ont une responsabilité particulière. Il est urgent que les attentes légitimes soient écoutées, entendus et surtout prises en compte. Il est urgent que l’on redonne aux collectivités territoriales comme aux services publics nationaux et locaux les moyens financiers et le personnel pour répondre à leurs missions.

01/02/2019