16/12/2018

NOS INITIATIVES POUR PRÉSERVER ET DÉVELOPPER LE CENTRE AFPA DE ROMILLY

Au Conseil municipal du 8 décembre 2018, des salarié.e.s du Centre FPA

Depuis l’annonce unilatérale de l’AFPA nationale de fermer le centre de Romilly-sur-Seine, les actions se multiplient pour éviter ce mauvais coup pour notre territoire : rassemblement de protestation devant le centre le 23 novembre à l’initiative de la CGT, qui met aussi à disposition une pétition qui a déjà recueilli près de 2 000 signatures en quelques jours.


L’émotion et la colère de la population de notre bassin de vie sont grandes. Ces dernières années, notre territoire a déjà perdu beaucoup trop de services publics. Il faut que cela s’arrête ! D’autant que les besoins de formation professionnelle et d’insertion sont immenses. Si le projet de fermeture se réalisait, cela reviendrait à contraindre tous ceux qui ont un besoin de formation professionnelle à prendre leur voiture pour aller à Troyes ou ailleurs, avec le coût que cela représente et la perte de temps alors même que l’on peut tout à fait faire autrement.

Les élus communistes et partenaires sont aux côtés des salariés de l’AFPA  et de tous ceux qui ont besoin d’un tel centre sur notre bassin d’emploi et prennent des initiatives pour que l’activité du centre AFPA de Romilly perdure et se développe :
- Au conseil municipal du samedi  8 décembre, ils ont proposé un vœu (→ lire l’intervention de Fethi Cheikh) qui demandait notamment au  notamment au Préfet de Région et au Président de la Région Grand Est de réunir une table ronde pour que toutes les solutions soient étudiées afin que le centre AFPA de Romilly vive et se développe. La majorité municipale avait aussi déposé un vœu, mais celui se bornait à condamner la fermeture annoncée. A l’issue de la délibération du conseil et après avoir entendu des salariés concernés et le représentant de l’Union syndicale CGT, notre proposition a été retenue et un vœu  enrichi a pu être voté à l’unanimité (→ ci-joint). Il faut maintenant exiger que la demande de « table ronde » soit mise en œuvre rapidement par ceux dont c’est la responsabilité. Nous y veillerons.

12/12/2018

FIN DU SERVICE DE TRANSPORT INTERCOMMUNAL : UN CONSTAT D’ÉCHEC... A QUI LA FAUTE ?


Pierre Mathieu est intervenu au Conseil communautaire du 10 décembre. Pour l’élu communiste, la Communauté de communes ne pouvait pas "réussir en jouant petit-bras" en se privant notamment du Versement Transport, une participation financière des entreprises de plus de onze salariés.

"La délibération qui nous est présentée est un constat d’échec. C’est l’enterrement de la tentative de répondre aux besoins de mobilité de ceux qui sont dépourvus de moyens individuels de locomotion, de ceux qui ne peuvent plus les utiliser ou encore de ceux qui aimeraient bénéficier d’un service public de transport leur permettant de laisser leur voiture au garage. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les habitants du territoire et ce n’est pas un bon signe au moment où, tout le monde en convient, il faut favoriser, pour tous, une mobilité plus économe des ressources et moins polluante.

Vous motivez cette décision par le constat de la très faible fréquentation du service et par le coût important pesant sur notre budget. Il n’est pas dans nos intentions de contester le constat effectué ni la difficulté sur un territoire comme le nôtre de trouver la solution la mieux adaptée.  Mais, la seule explication avancée que : «  le service mis en place n’a pas rencontré son public » ne peut nous satisfaire d’autant qu’aucune autre piste est avancée.

11/12/2018

MÊME PAS LE MINIMUM POUR LE SALAIRE MINIMUM !



Les annonces d’Emmanuel Macron pour éteindre la colère sociale révélée par le mouvement des gilets jaunes ne sont que miettes aux frais des contribuables avec une grosse arnaque : les 100 euros du Smic. Le patronat et les riches demeurent exemptés de toute contribution.

Rien ! Il ne veut rien lâcher. Et surtout pas les riches qui ont payé sa campagne électorale. L’intervention de Macron, en début de semaine, dégoulinante de sentimentalisme simulé, n’était qu’enfumage avec une grosse arnaque (voir ci-dessus). Des miettes jetées aux Français qui n’en peuvent plus, jusqu’à l’escroquerie qui consiste à promettre une prime défiscalisée et désocialisée au bon vouloir des patrons ! Rien sur la justice fiscale, rien sur l’ISF et le CICE, rien sur une vraie augmentation du Smic, sur une revalorisation des retraites, toujours limitée à 0,3% alors que l’inflation va dépasser 2% en 2019, rien pour les privés d’emplois... Cap gardé sur les réformes engagées de l’assurance chômage, les retraites et la réforme de l’État... Macron persiste sur sa feuille de route, celle qui lui vaut le soutien des riches et du patronat. Certes, le pouvoir vacille devant les mobilisations sociales enclenchées mi-novembre par le mouvement des gilets jaunes. Preuve que les mobilisations actuelles sont décisives et qu’il faut les poursuivre.

Peu, mal, et aux frais des citoyens
Car on est encore loin du compte ! Les "Cents euros" seront pris en charge par l’état, donc par les français.es eux-mêmes ! L’augmentation des salaires ne sera pas générale, les fonctionnaires n’étant pas concernés alors que nombre d’entre eux perçoivent entre 1 et 1,5 fois le Smic. Surtout, les hauts revenus et les revenus du capital restent exonérés de toute participation à l’effort de solidarité. Quant à l’évasion fiscale qui prive chaque année l'état de 80 milliards d’euros, les Français.e.s devront se contenter d’une vague déclaration d’intention.

10/12/2018

FACTURES D'EAU A LA BAISSE


Depuis 2014, les élus communistes et partenaires ont avec constance menée l’action et fait des propositions pour obtenir une baisse significative des factures d’eau. 

Les possibilités existaient de le faire. La majorité municipale s’est longtemps fait tirer l’oreille. Mais devant le mécontentement sur le sujet elle a dû passer aux actes. Le rapport annuel sur l’eau et l’assainissement, examiné lors du conseil municipal du 8 décembre 2018, indique que sur l’année 2018 le prix du m3 toutes taxes comprises sera de 4,26 € en 2018 contre 5,07 € en 2017, soit une baisse de 16%. Une diminution bienvenue lorsque l’on constate la forte augmentation du taux des impayés sur la commune qui progresse de 18% entre 2016 et 2017 et qui est très supérieur - 4,4% -  au taux national 2,3%.

En 2017, la ville a remplacé 92 branchements en plomb. Pierre Mathieu a demandé une accélération du remplacement de ceux-ci. Il en reste encore 907 et certainement beaucoup plus si l’on tient compte de 1 181 branchements de matériaux inconnus « au rythme actuel, dans plus de 10 ans le problème ne sera toujours pas réglé » a-t-il insisté.  Il a demandé au maire d’informer le Conseil de la programmation des investissements indispensables à réaliser dans les prochaines années pour un service public de l’eau efficace et d’un prix abordable.

GILETS JAUNES : ERIC VUILLEMIN ET SA MAJORITÉ ONT « TROP SOUVENT PRIS UNE DIRECTION NÉFASTE POUR LES FAMILLES ROMILLONNES »


Lors de la venue des Gilets Jaunes au Conseil municipal, Dany Bouteiller a fait la déclaration suivante au nom des élus communistes et partenaires :

« Depuis des semaines, la grande majorité des Français, ceux portent un gilet jaune ou non, expriment leur colère suite à l’annonce de la hausse des taxes sur l’essence et le diesel. Cette nouvelle augmentation fiscale est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Employés du privé comme du public ne supportent plus de ne pas pouvoir boucler leur fin de mois alors qu’ils travaillent 35 heures par semaine ou plus. Et que dire de ceux qui travaillent à temps partiel ? Comment vivre dignement avec 1150 euros par mois, montant actuel du SMIC, quand toutes les factures augmentent : électricité, gaz, loyer, mutuelle, assurances, péage et autres ? Oui, le travail est dévalorisé ! Dans le même temps où la fiscalité est baissée pour les plus riches et que nous déplorons une insuffisance d'action contre l'évasion fiscale qui prive chaque année le budget de l’État de dizaines de milliards d'euros, le pouvoir d'achat de millions d'autres est en berne.

Pourtant, dans nos usines, dans les entreprises du BTP, dans les hôpitaux, dans les EPHAD, dans de nombreux secteurs d’activité, les conditions de travail sont pénibles, difficiles. Et les salaires ne sont pas plus élevés. Ceux qui ont travaillé durant 40, 42 ans, et qui ont cotisé toute leur vie se retrouvent avec des pensions de misère ne permettant pas de profiter de cette période de la vie tant attendue. Ils n’ont jamais perdu autant de pouvoir d’achat que ces dernières années. Certains ont même vu leur pension baisser avec la hausse de la CSG. Pour les plus âgés, leur mutuelle a fortement augmenté - 150 euros par mois en moyenne ! - et ils ont encore 30 à 50 euros par mois de dépenses de santé non remboursés ! Ils angoissent en imaginant leur séjour en EPHAD, dont les tarifs deviennent inaccessibles. Cette colère, profonde et sincère, explose car cela fait des années qu’elle n’est pas entendue, que les salaires et les pensions n’évoluent pas favorablement alors que le coût de la vie ne cesse d'augmenter. Certes, le gouvernement actuel n'est pas comptable de toutes ces années durant lesquelles le pouvoir d'achat a baissé. Mais c’est lui qui est en responsabilité aujourd’hui.

URGENT ! IL FAUT 100 000 EUROS SUPPLÉMENTAIRES POUR LES ASSOCIATIONS


Le Conseil municipal du 8 décembre a voté le montant des subventions aux associations pour 2019. Au nom des élus communistes et partenaires, Dany Bouteiller a fait la déclaration suivante :

« Pour la première fois depuis trop longtemps, l'enveloppe aux subventions de fonctionnement et d'équipement des associations n'est pas en baisse dans votre proposition de délibération. Elle n'en est cependant pas plus juste. Votre politique de matraquage depuis 2014 a réduit de plus de 33% l'aide au mouvement associatif, ce qui n'a cessé d'engendrer des conséquences néfastes sur le plan financier pour les structures qui doivent faire face aux dépenses toujours plus imposantes qui sont liées à leur activité. Ces attaques, d'autant plus contre le bénévolat mais pas seulement, sont totalement inadmissibles et desservent l'intérêt général. Il est impératif de soutenir ceux qui épaulent, voire supportent, le travail de la commune ou l'Education Nationale par exemple.

Dune manière réaliste, les associations caritatives constatent une dégradation des capacités des familles pour se nourrir, se loger, se chauffer, se vêtir. Ce phénomène ne cesse de s'accentuer mais parallèlement, ces mêmes associations sont étranglées financièrement par vos choix, comme le CCAS sur lequel nous nous sommes exprimés au cours de cette année et dont nous félicitons le bon travail des employés dans des conditions difficiles.

09/12/2018

TRAVAIL DU DIMANCHE : LE MAIRE BRAVE SOLDAT DE LA LOI MACRON


Au Conseil municipal de samedi 8 décembre, les élu.e.s communistes et partenaires ont réitéré leur opposition au travail du dimanche. "Vous nous proposez de faire le service après-vente de la loi Macron", a déclaré Fethi Cheikh qui est intervenu sur cette question.

« Vous connaissez l’ensemble des raisons de fond pour lesquelles nous nous opposons au travail du dimanche. Nous les avons exprimées déjà ces deux dernières années, depuis que la fameuse loi Macron, imposée par le 49.3, permet d’obliger des salarié-es, payés à coup de lance-pierre toute la semaine, de venir (avec le sourire bien sûr !) sacrifier leur vie de famille, leur vie sociale et le commerce de centre-ville pour le plus grand bonheur de Michel-Edouard Leclerc ou Gérard Mulliez.

Il est d’ailleurs remarquable de constater les formidables résultats économiques de cette fameuse « Loi Macron, censée « libérer l’économie » et résorber le chômage. Parmi les dispositions de cette loi, il y a la possibilité accordée aux maires (la possibilité, pas l’obligation) d’autoriser dorénavant 12 ouvertures des magasins le dimanche dans l’année. Et vous nous proposez, donc, de faire le service après-vente de la Loi Macron, en autorisant 12 dimanches dans l’année.

06/12/2018

GILETS JAUNES
CAP MAINTENU : INÉGALITÉS SOCIALE ET INJUSTICE FISCALE


Edouard Philippe a admis qu’un cap pourrait être aménagé en fonction des réactions populaires. Derrière cet affichage d’une volonté d’apaisement, la réalité est tout autre. Le cap est maintenu, celui des inégalités sociales et de l’injustice fiscale qui ont soulevé la colère du peuple.

En effet, l’annulation (après avoir annoncé un moratoire de six mois) de taxes sur les carburants et le gel des hausses des tarifs du gaz et de l’électricité pour cet hiver ne s’attaquent en rien à la pauvreté croissante, aux fins de mois difficiles qui gagnent une large majorité de notre population, du sans-emploi, du pensionné aux salariés ou petits entrepreneurs, commerçants ou encore, agriculteurs aux revenus modestes. Sans compter que, pour l’électricité, le Pdg d’EDF a sans tarder annoncé la couleur : « À un autre moment, il faudra que les comptes soient faits et que le coût de l’électricité soit traduit dans les factures », a-t-il déclaré.



04/12/2018

SIGNEZ LA PÉTITION DU GROUPE GDR A L’ASSEMBLÉE NATIONALE


Pour signer, cliquez sur l'image

Censurer le Gouvernement pour sortir de la crise. Signez la pétition pour soutenir la motion de censure déposée par les député.e.s communistes : 

"N’attendant rien de la rencontre avec le Premier ministre, nos concitoyens poursuivent, sous des formes diverses, la mobilisation pour témoigner leur mécontentement à l’égard des orientations du Gouvernement et dénoncer les attaques successives contre le pouvoir d’achat. Ces mobilisations expriment d’abord le refus de l’injustice sociale et fiscale, et portent des revendications de progrès social qui vont bien au-delà du prix du carburant, notamment l’augmentation du SMIC et des salaires.

Malgré le soutien grandissant des Françaises et des Français au mouvement des gilets jaunes, l’exécutif persiste dans une attitude méprisante qui attise la colère légitime de nos concitoyens. L’entêtement du Gouvernement qui veut « garder le cap » à tout prix menace la paix civile et fragilise l’activité économique de nos territoires.

Il est temps de tirer les conséquences de la gestion catastrophique de cette crise. C’est pourquoi le dépôt d’une motion de censure pour obtenir la démission du Gouvernement, en vertu de l’article 49 alinéa 2 de la Constitution, s’impose.

Nous allons donc solliciter le groupe des députés de la France Insoumise et le groupe des députés socialistes et apparentés pour réunir les 58 signatures nécessaires et pouvoir, dès la semaine prochaine, engager la responsabilité du Gouvernement."