29/03/2013

LA CGT A DEBATTU SUR L'INDUSTRIE

La CGT et son secrétaire local Christophe Latrasse ont animé un intéressant débat, mercredi 27 mars, sur la question industrielle.

Le syndicat propose cinq principes pour une industrie moderne.

  • Priorité au développement des ressources en emplois et en qualifications :
  • Du fait des départs à la retraite, le secteur est menacé, ce qui se couple d'un manque de qualifications reconnues et d'une régression de la formation. Un plan de promotion concerté et de développement des capacités humaines doit compenser la perte de substances. La politique industrielle doit être territorialisée, la moitié des allègements de cotisations sociales doit être convertie en promotion des capacités humaines. La CGT propose également la mise en œuvre d'une « sécurité sociale professionnelle » afin d'éviter la hausse du chômage. C'est pourquoi, elle milite pour une conférence nationale pour le développement de l'emploi et des activités industrielles.

  • Accroître la recherche et l'innovation :
  • La productivité par tête du secteur manufacturier a augmenté de 45% en 10 ans mais son efficacité pose problème, des lacunes de recherche et d'innovation apparaissent. La part du PIB qui y est consacrée et moins important qu'en Allemagne, Suède, Finlande ou Japon par exemple. Il faut donc donner aux PME les moyens de se développer en accédant aux marchés publics, financements bancaires et aux produits de recherche. Les pôles de compétitivité doivent être transformés en pôles de développement, en y impliquant banques, Caisse de dépôts, fonds de formation et comités d'entreprise.

    15/03/2013

    LA GAUCHE REGIONALE LANCE SON MANIFESTE

    Jean-Paul Bachy, président du Conseil régional de Champagne-Ardenne, Olivier Girardin, Karine Jarry, Valérie Labarre, à la tête des groupes socialiste, communiste et écologiste, ont rédigé un manifeste de la majorité régionale.

    - Si la loi de décembre 2010 prive les collectivités de leurs marges de manœuvre, l'actuel gouvernement veut relancer le dossier en ouvrant au Parlement un débat sur l'acte III de la décentralisation, devenue une évolution irréversible qui permet de raccourcir les délais de décision afin de les rendre plus efficaces. Cette année encore, l'élaboration du budget régional se réalise sous la contrainte financière, les moyens restent insuffisants face aux besoins des habitants. Les marges d'autonomie de la région sont réduites alors que le contexte de crise accroît les demandes. Est-il normal que des évolutions qui vont dans le sens de l'intérêt général pénalisent le budget d'une région en raison d'une fiscalité aux signaux contradictoires et du transfert de charges non financées ?

    06/03/2013

    NON A LA LOI DE « SECURISATION DE L'EMPLOI »

    A l'image des manifestations des principales villes de France, la CGT a appelé à un rassemblement mardi 5 mars devant le siège de l'organisation patronale de Romilly, rue Gornet-Boivin. Une soixantaine de manifestants a battu le pavé.

    - Dans son intervention, Christophe Latrasse, le secrétaire de l'Union locale CGT s'est adressé au député François Baroin. Celui-ci sera amené, dans les prochains jours, à se prononcer sur le projet de loi de « sécurisation de l'emploi » qui transcrit, à quelques détails près, un accord national entre le MEDEF et des syndicats non représentatifs de la majorité des salariés. La CGT et FO ont refusé de signer cet accord qui fait la part belle au patronat !

    - La majorité de gauche au Parlement n'est pas en place pour mener une politique d'inspiration aussi nettement libérale. Cet accord ne peut être imposé à la représentation nationale car le parlement n'est pas une simple chambre d'enregistrement. Ce projet de loi porte un coup terrible au Code du travail, revenant sur des décennies d'acquis sociaux. Il s'inscrit dans le droit fil des préconisations de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international. Une politique qui a pour but de démanteler le travail partout en Europe, en appliquant un chantage à l'emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle l'austérité enfonce les états de l'Union Européenne. Aussi, le parlement doit agir en défenseur de l'intérêt des salariés et s'opposer à la transposition législative de cet accord.

    - Parmi, les manifestants, notons la présence de Joë Triché, conseiller général et municipal communiste, d'Angélique Cheikh, de Rolande Barthélemy et de Claude Maitrot.