29/07/2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 25/07/2009 (OPUS N°2)

Si la question sportive fut le fait marquant du conseil municipal, 18 autres questions étaient à l’ordre du jour.

- La réalisation d’une nouvelle station d’épuration (tant attendue !) sera achevée dans quelques mois. La direction reviendra à un syndicat de gestion des ouvrages intercommunaux de transports et de traitement des eaux usées. Ce syndicat sera composé de représentants de Romilly-sur-Seine et de Pars-les-Romilly.

- Une centrale photovoltaïque au sol sera implantée sur la zone d’activités de l’aérodrome. Christophe Latrasse s’est montré satisfait que cette réalisation soit l’œuvre d’un projet EDF-énergies nouvelles, donc du service public. Il a formulé le souhait que les employés à la tâche aient un futur statut digne et non un emploi précaire.

- Une zone de développement éolien sera constituée sur les communes de Gélannes et de Saint-Hilaire-sous-Romilly. L’opposition s’est abstenue puisque le projet n’est pas du ressort du service public. En effet, l’intrusion du secteur privé dont l’objectif est de "rentabiliser" laisse craindre des hausses de tarifaires ; le problème énergétique apparaissant secondaire.

- La ville a décidé de créer une pépinière d’hôtels d’entreprises artisanales. Des contraintes techniques et financières ont conduit à redéfinir le projet par des réalisations en neuf et non en réhabilitation. Surcoût des travaux : 186 000 euros H.T.

- Une remise gracieuse de pénalités de retard de paiement fut adoptée dans le cadre de la taxe locale d’équipement à une personne en difficultés financières.

- Un emploi de brigadier-chef principal sera crée au sein de la police municipale.

- Un taux maximal de remboursement des frais d’hébergement du personnel communal lors de déplacements pour formation ou mission a été fixé.

- Après l’adoption du compte administratif de l’exercice 2008, le conseil municipal s’est prononcé pour l’affectation du résultat de la section de fonctionnement-exploitation du budget principal et des budgets annexes en bâtiments industriels et commerciaux, du service de l’eau, de l’assainissement, et de la zone d’activités Milford-Haven. L’opposition s’est abstenue.

- Quelques modifications ont été apportées au « budget principal ville et annexe » sur les interventions économiques, service de l’eau et de l’assainissement.

- Les travaux de rénovation de la couverture et de la façade du cinéma Eden seront achevés le 14 septembre. Coût : 79 500 euros (dont 47 000 de subventions extérieures).

- L’aménagement de la place de l’hôtel de ville inclura un parvis minéral, des espaces paysagers (fontaine, fleurs...) et fonctionnels (parking pour les automobiles). Les travaux débuteront en novembre et s’achèveront au printemps 2010. Coût maximal : 764 000 euros dont 40% seront subventionnés.

- Il faut noter un problème de malfaçons (fuites) dans la réalisation de l’ascenseur situé derrière la mairie. Le maire n’exclut pas un recours en justice.

- La majorité municipale a refusé de voter en faveur d’une procédure du Conseil général qui souhaite revoir le classement de portions des routes départementales 440 et 419 en raison de la création de la déviation Nord de Romilly. Il convient, selon elle, de conserver ces voies dans leur appellation actuelle car elles seront toujours susceptibles d’être utilisées comme voies de délestage de la rocade. L’opposition s’est abstenue, craignant que cette démarche ne retarde le projet.

- Une antenne radiophonique sur le château d’eau des Hauts-Buissons sera installée par « Radio Latitude ».

- Pour aider au financement d’une sortie de deux jours dans l’est de la France et celui de la journée des oubliés des vacances en Belgique et dans les Ardennes, le Secours Populaire a obtenu un accompagnement financier.

- La subvention ordinaire de fonctionnement de l’association « Images de Romilly » a été relevée de 375,00 euros.

- Une fourrière municipale va être créée
pour assurer l’enlèvement, la garde, la restitution des véhicules. Le délégataire sera la carrosserie Ozanne. Autosatifecit de l’adjoint Beaujean qui en « sent le besoin » et selon lequel cette fourrière sera « la création d’un service » nouveau. Le conseiller socialiste Henri Guérin y voit la naissance « d’une pompe à fric » qui complètera la police municipale. Le maire a rassuré en affirmant que ce sera juste pour les épaves ou les voitures sans propriétaire connu. Attendons et voyons...

- Une nouvelle grille tarifaire a été créée pour les 274 adhérents du Conservatoire de musique : 2% d’augmentation sur l’ensemble ; et il ne sera plus possible à un élève de fréquenter l’établissement individuellement sans prendre part à la vie artistique commune. Les tarifs seront identiques pour les habitants de la Communauté de communes de Romilly, mais plus du double pour les autres aubois… Et encore plus onéreux pour les autres !

- En partenariat avec la section locale de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotiques
(FNDIRP), la manifestation du 65 ème anniversaire de la Déportation proposera une intervention du groupe musical « les Octaves ». Une représentation spéciale sera organisée pour les scolaires.

- Le conseil municipal s’est prononcé contre la fermeture de la 3ème classe maternelle à l’école Mignonnette. Les effectifs à ce jour sont de 55 élèves pour ce niveau. Henri Guérin s’est étonné que ce vœu émis par C. Maitrot depuis deux mois ne soit seulement voté qu'à cette session. Officiellement, il ne fallait pas froisser monsieur l’inspecteur d’académie ! Espérons que cette mesure va favoriser le retour d’un représentant de la ville aux conseils de cette école…
Dany Bouteiller
- Prochain conseil : samedi 5 septembre à 9 h 00

27/07/2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 25/07/2009 (OPUS N°1)

Le RS10 s'invite au conseil municipal !

- « Respect des principes et fondements du traité de fusion signé par la ville et les présidents de section le 12/06/2003 ». Parmi d’autres, c’est le slogan d’une pancarte brandie par une délégation de plus de 25 personnes du RS10 qui s’est invitée au conseil municipal du 25 juillet pour protester contre le sort que la majorité municipale réserve au club depuis plus de 16 mois maintenant.
(Cf. notre article du 24 juillet sur la vie associative à Romilly).

- Et bien sûr, les communications du maire en ouverture tournèrent autour de cette question. Un maire qui se lança dans un monologue soporifique de près de 30 minutes qui reprenait l’annonce de la presse auboise du matin même : le comité directeur du RS10 (écœuré) a remis sa démission le 24 juillet. Par un courrier au président Francis Mignot, Eric Vuillemin, qui porte une lourde responsabilité dans cette affaire, énonce qu’il est possible de faire cohabiter plusieurs clubs au sein du stade municipal pour bénéficier des installations.

- Bien que ses propos tournèrent essentiellement sur ce problème, il resta très évasif sur l’absence de signature des conventions (repoussée en septembre ou octobre) alors qu’elles auraient du être réalisées depuis plusieurs trimestres avec plusieurs sections du club. « Tout est réglé » pour les deux heures de ménage au siège du club par une employée communale, mais cette annonce, datant déjà de plusieurs semaines, resta sans effet.

Cependant, la question de fond qui est le respect des engagements de la ville (datant de 2003) relatifs au traité de fusion entre l’ASR et l’USMR pour donner naissance au RS10, est restée sans réponse.

- Fidèle à son image, à défaut de concret, le maire ne put s’empêcher de promettre 15 millions d’euros d’installations sportives au cours de son mandat, et bien sûr que le sport et la culture sont, pour lui, des priorités, ajoutant que la ville restera à l’écoute… Sans surprise, il a repoussé la proposition réitérée du conseiller municipal communiste Christophe Latrasse qui demandait une suspension de séance afin de donner la parole aux représentants du RS10… M. Vuillemin s'estimant satisfait de sa rencontre la veille avec le président du RS10 et les représentants de ses sections. Concernant le football, une réunion avec les 3 clubs au cours de cette semaine doit régler la question de l’utilisation des terrains.

- "Footeux" dans l'âme, le maire a "taclé" la majorité municipale précédente car, selon lui, « les problèmes ne se poseraient pas si le stade des Hauts-Buissons avait été réalisé », critiquant la politique sportive des 20 dernières années, mais omettant de mentionner que plusieurs membres de son actuelle majorité en étaient… Sans grande réussite ! Sans doute ne s’agissait-il là que d’un oubli…

- Une intervention qui, finalement, ne sembla pas convaincre les sportifs dans la salle qui n’ont pas entendu de réponses sur le fond et qui, désabusés, lançaient à leur entourage : « quel menteur ! », « quelle honte ! », « il nous prend pour des c… ! ». Et quelle tristesse de les voir quitter la salle, déçus ; il est vrai que les bénévoles qui passent leur temps pour occuper la jeunesse et les autres sportifs mériteraient une tout autre considération.



Dany Bouteiller
- Lire le compte-rendu du précédent conseil municipal.

24/07/2009

POUR UNE AUTRE POLITIQUE ASSOCIATIVE A ROMILLY

Depuis de nombreuses décennies, la vie associative est l'une des principales richesses de notre ville.

- Par les loisirs qu'elle propose sur le plan sportif et culturel, elle permet l'épanouissement physique et psychique. C'est aussi un facteur de cohésion sociale, d'intégration, passant outre les origines. Elle est un lieu d'apprentissage des règles et de la citoyenneté.

UNE FURIE DENUEE DE SENS :
- Malheureusement, il semble que depuis l'arrivée d'Eric Vuillemin et de la droite locale aux affaires municipales, c'est un véritable acharnement qui se produit à son encontre. Le RS10 fut menacé de ne pas percevoir la subvention qui lui était dûe en 2008. Il a fallu une véritable bataille derrière son secrétaire Christian Barthélémy pour que le plus grand club sportif de la région Champagne-Ardenne obtienne gain de cause. Cependant, les coups portés ne furent pas sans incidence sur le président bénévole, le Dr Francis Mignot, qui s'est montré très affecté lors d'un conseil municipal et de la dernière assemblée générale du club. L'AFMR demande, à juste titre, des moyens financiers à la hauteur des objectifs liés à sa progression sportive. Le club pongiste du C.A.P vient de voir sa subvention amputée sans motif "valable et sérieux". La municipalité a déclenché une véritable furie lors de l'assemblée générale du RS10 football en excluant la section du stade municipal ; une "punition" confirmée en dépit des propos lénifiants du maire dans la presse quelques jours après cette annonce.

- Au niveau des activités culturelles, après une hausse des tarifs, des menaces ont un temps pesé sur le conservatoire de musique. La municipalité fit un moment marche arrière sans que personne ne puisse aujourd'hui affirmer exactement qu'elles seront les futures décisions le concernant. Nous constatons avec amertume que les effectifs ont diminué lors de cette saison 2008-2009. Au mois de décembre 2008, la décision de "municipaliser" les Mélomanies et de cesser tout financement aux Rabardels entraîna une levée de boucliers en faveur de la MJC. Des polémiques débouchant sur un projet flou se soldèrent par le souhait de Joël de Paepe, le président, de cesser ses activités bénévoles. Privée d'aides financières conséquentes, "Radio Aube-Seine" pourrait cesser d'émettre très prochainement. L'aéro-club est chassé du terrain qu'il occupe. Son activité va cesser dans notre cité avec un éventuel transfert vers une autre commune. Malheureusement, nous pourrions donner d'autres exemples et y joindre une liste des promesses non tenues... Elles sont légion !

ENRICHIR NOTRE VIE ASSOCIATIVE :
- C'est une tout autre politique qu'il est urgent de mettre en place. Lors de la dernière campagne des élections municipales, la liste de gauche, conduite par Joë Triché, qui regroupait le PCF, le MRC, le PS et des personnalités locales, avait émis des propositions. Elles restent plus que jamais d'actualité. En effet, les responsables, les bénévoles doivent être écoutés et soutenus. Avec ces acteurs, les élus ont le devoir de définir, en toute transparence, de nouveaux critères d'évaluation de l'activité des associations permettant de leur donner davantage de moyens d'existence.

- Il faut militer pour la création d'un office municipal des associations, lieu de rencontres et de dialogues, entre la ville et les citoyens impliqués, avec comme objectif la valorisation et l'enrichissement du tissu associatif local. De nouvelles structures sont indispensables : complexe sportif des Hauts-Buissons, piscine, salle de gymnastique, centre culturel, gymnases du lycée Joliot-Curie et du collège Paul-Langevin, remise en état de l'espace sportif Mignonnette, etc... Il faut encourager la création de clubs et veiller à l'égalité des traitements, organiser un forum annuel des sports, une fête avec des démonstrations et des colloques.

- Un office municipal de la culture est aussi une nécessité. Une culture qui pourrait être décentralisée dans des maisons de quartiers avec des animateurs, afin de faire vivre des projets. Depuis plusieius années, l'offre culturelle régresse dans notre ville, il est temps de proposer des initiatives diversifiées et innovantes. Comme nous pouvons le constater, en s'appuyant sur le tissu associatif local et en concertation avec les structures existantes, il est possible d'enrichir Romilly d'une nouvelle vie culturelle et sportive dense et multiforme.
Dany Bouteiller

13/07/2009

LA CHASSE AUX SORCIERES

L’équipe Cartelet en avait rêvé, l’équipe Vuillemin veut le faire !

- Il y a quelques jours M. Bonnefoi a reçu les associations et les syndicats pour annoncer qu’il y avait une "réflexion" concernant l’avenir de la Bourse du Travail. Depuis de nombreuses années, le patronat du bassin d’emploi Romilly-Nogent et ses relais politiques (M. Cartelet, S. Auzols et consorts) ne supportent pas de voir une activité syndicale qui conteste fortement leurs choix politiques vis-à-vis du monde du travail. Ils ont commencé par diminuer de 95 % les subventions municipales aux syndicats, mais malgré ce mauvais coup, les syndicats continuent de mobiliser les salariés et sont toujours présents lors des grands rendez-vous sociaux.

- Alors, prenant comme prétexte des travaux de rénovation qui engendreraient un coût important, le maire, par l’intermédiaire de M. Bonnefoi, incite fortement, pour ne pas dire qu'il lance un ultimatum, d’accepter un transfert à la MEFER. En cas de refus (les syndicats préfèrent rester à la Bourse du Travail), il laisse planer la menace d'une décision autoritaire. Mettant en avant le coût de la rénovation, il argumente qu’un transfert serait moins onéreux. Pourtant, ces coûts seront sans aucune mesure par rapport aux sommes qui ont été allouées au contrat de site sans aucun contrôle.

- Les organisations syndicales estiment que la Bourse du Travail est un symbole pour tous les travailleurs d’une part et que, d’autre part, les permanences juridiques permettent aux salariés de faire valoir leurs droits au Conseil des Prud’hommes. De plus, la proximité des lieux du centre-ville est une commodité pour tous. Nous voilà donc au cœur de la problématique : le maire relaie le discours rétrograde et antisocial du patronat local sur les chômeurs et le rôle soi-disant « néfaste » des organisations syndicales de la ville. Donc, avec son conseiller municipal délégué à l’emploi, il passe la à vitesse supérieure en voulant déplacer du centre-ville les organisations syndicales afin de mieux les isoler.

- Ces méthodes d’un autre temps sont déplorables. Le maire et son conseiller municipal délégué, M. Bonnefoi, ne cessent de clamer qu’ils sont des hommes de dialogue. Ils feraient mieux de renoncer à leur projet d’éviction et de travailler dans un respect mutuel, en essayant de trouver des solutions qui conviennent aux intéressés au lieu de faire croire qu’il y a « concertation » quand leurs intentions sont aussi évidentes. Cela évitera une confrontation dont le maire et son adjoint ne sortiront pas vainqueurs, car s'en prendre ainsi aux organisations syndicales qui jouent un rôle important dans la vie sociale est une atteinte à la démocratie sociale et à la démocratie tout court.
Christophe Latrasse, Conseiller municipal et syndicaliste

- Tableau de George Grosz - "Journée grise"

08/07/2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 03/07/2009

Chaleur torride, distributions d'honneurs ou de fonctions, projets de reclassement de la friche SOROTEX, présentation du projet de pépinière et d'hôtels d'entreprises ; l'avenir d'OLYMPIA relégué aux "questions diverses" comme si les 300 emplois en jeu ne méritaient pas un véritable débat et une prise de position du conseil municipal.

- On a tout de même entendu le maire s'en prendre à la justice, à l'avocat des licenciés de 2005, et défendre la direction de l'entreprise la plus condamnée par les tribunaux du département. Que des élus de la République : le maire de Romilly, le député F. Baroin, le sénateur Philippe Adnot, soutiennent bec et ongles une "patronne" qui, de surcroît, refuse d'appliquer une décision de justice, est pour le moins choquant.

- Le conseil débuta avec l'annonce de la "démission" de Guy Georget, officiellement pour raison de santé, ce que chacun fit benoîtement semblant de croire. Seul Joë Triché n'a pas voulu se montrer dupe ce qui, bien sûr, a été qualifié de "particulièrement honteux". L'adjoint incarnant "l'ouverture" sur la liste UMP serait-il remercié après avoir permis de donner un coup de pouce à l'élection ? Il faut vraiment faire preuve d'imagination, voire de folie, pour y songer quoique...

LE GRAND "REMUEMENT" MUNICIPAL :
- Toujours est-il que cela a mis sous les feux de la rampe Mme V. Paymal, nouvelle 9ème adjointe chargée des sports, après que M. Berthier eut été intronisé, pardon proclamé, nouveau conseiller municipal. En ce lendemain du début des vacances scolaires, s'ensuivirent de nouvelles nominations aux allures de distribution des prix. Pour un véritable travail ou pour bonne conduite ? L'avenir nous le dira.

- En résumé, sans promettre d'en oublier, ont été "nominés" 6 nouveaux conseillers-délégués : J.A. Hosdez à la vie associative, J. Demeuve à l'aide facultative, C. Boulet aux aînés, S. Wasmer au protocole et aux activités tertiaires, D. Boutier au développement durable, A. Pétrequin-Maire aux loisirs. Guy Georget ayant fait fonction d'homme orchestre, il a aussi fallu le remplacer partout où il "agissait". Donc M. Berthier siègera à la commission municipale de l'urbanisme et de redynamisation des quartiers, aux affaires sociales et de santé et aux commissions ou organismes suivants : Amis de Fissel, suppléant au collège Langevin, à l'office municipal des sports, suppléant au comité technique paritaire, au syndicat départemental de l'énergie de l'Aube où il accompagnera MM. Beaujean et Allart et Mmes Paymal et Herszkowicz-Rousseau. Mme Pétrequin-Maire officiera à la commission municipale de la culture et du jumelage ; à M. Hosdez la commission des sports et de la vie associative et à Mme Boutier l'environnement et le développement durable ainsi que celle des loisirs. Le RS 10 accueillera Mme Paymal, la commission mixte sur les questions de l'emploi et de l'économie I. Millet qui "cumulera" aussi celle de l'école primaire Gambetta, pendant que J. Demeuve sera à Mignonnette et C. Bouchut à la maternelle Romain-Rolland. E. Vuillemin n'a délégué à personne le soin de siéger au syndicat intercommunal pour la gestion du nouveau CES. S. Wasmer, K. Bandeira et I. Millet iront au conseil de la Communauté de communes.

- Arriva donc l'adoption des nouvelles indemnités du maire, des adjoints et des conseillers municipaux délégués. Bien que désormais - du jamais vu encore à Romilly - 17 élus de la majorité qui "sont là pour servir et non pour se servir" seront indemnisés, l'enveloppe globale des indemnités d'élus baissera de 4 000 € par an. De quoi apporter un sérieux coup de pouce au remboursement des 30 millions d'€ de dettes de notre ville ! Le coût annuel desdites indemnités s'élèvera tout de même à 187 987,99 € ! Après une telle mise en jambes s'ensuivirent 2 dossiers.

PROJET DE RECLASSEMENT DE LA FRICHE SOROTEX :
- L'origine du projet remonte à 2004. La friche, partiellement polluée, s'étend sur plus de 11 hectares à proximité du centre-ville et possède des valeurs patrimoniales à faire fructifier. Elle "mutera" en partie commerciale et partie locative permettant d'accueillir entre 900 & 1 200 personnes ainsi que 300 places de parking. Les logements (appartements, pavillons ou lofts) y seront purement locatifs ou en accession à la propriété ; 38 000 m2 de superficie seront bâtis avec une répartition des coûts entre la ville et le promoteur privé ; ce dernier prévoyant un retour sur investissement en 6 ou 7 ans.

- Le plan de démolition concernera la partie des bâtiments qui n'offrent aucun intérêt architectural. Entre 32 et 50 emplois seraient créés dans la zone commerciale dont l'ouverture est prévue pour 2010. L'ancienne chaufferie sera transformée en pompe à chaleur "air-eau" à intérêt écologique et produisant air froid en été et chaud en hiver. Ce projet permet l'extension du parc de la Béchère, un aménagement paysager le long du canal. Le coût de l'investissement est, hors taxes, de 42 millions d'€. La question des équipements collectifs et d'une nouvelle école devrait trouver réponse au 1er semestre 2010.
Notons que, lancé il y a maintenant 5 ans, ce projet se serait concrétisé quelle que soit l'équipe municipale en place.

PROJET DE PEPINIERE ET D'HOTELS D'ENTREPRISES :
- Il se situe rues Milford-Haven & du Colonel-Fabien et se présente en 2 parties :
1°) hôtels d'entreprises ( 3 cellules de 500 m2) avec pour vocation la production et la fabrication ; en aucun cas elle ne sera commerciale. Début des travaux annoncé le 5 octobre 2009.
2°) La 2ème base sera partagée en bureaux et ateliers, divisée en raison de l'isolation acoustique et thermique. Les ateliers auront de 60 à 300 m2. La partie attribuée au Pôle-Emploi sera de 800 m2. Dépôt du permis de construire le 10/07 et début prévu des travaux le 30 septembre prochain. Le coût total du projet est de 6,2 millions d'€.
En fait, du "déjà vu" ailleurs sans que cela résolve le problème du chômage. Il n'y a qu'à regarder ce qui se passe à Troyes, par exemple.

- Après avoir abordé un certain nombre d'autres questions, le conseil municipal a examiné les conditions de mise en oeuvre d'un réglement local de publicité en procédant à la création d'un groupe de travail que Mme Demeuve va intégrer afin d'assurer la parité entre les représentants du conseil municipal et ceux de l'état. Sur ce sujet, H. Guérin a souligné la pollution visuelle des nouvelles installations à travers la ville. Si celles-ci ont permis l'offre à la ville de 4 défibrillateurs et leur maintenance, le conseiller municipal socialiste aurait préféré qu'ils soient achetés plutôt que de voir la publicité envahir notre cité.
Compte-rendu collectif

- LIRE le compte-rendu du précédent conseil municipal.

OLYMPIA : DECLARATION COMMUNE DES PARTIS DE GAUCHE

Suite à la réunion qui s’est tenue le 23 juin, à l’initiative du Conseiller général communiste Joë Triché, les représentants locaux des Partis communiste, socialiste, Parti de gauche, Parti radical de gauche et du Mouvement républicain et citoyen, ont adopté la déclaration commune suivante :

- "L’emploi et l’avenir des sites romillons du groupe OLYMPIA se trouvent menacés. Selon nos organisations, tout doit être mis en œuvre pour éviter le pire. Ce serait effectivement un nouveau coup très dur pour les salariés, l’économie locale et le dynamisme du bassin de vie de Romilly.

- Aujourd’hui, le groupe OLYMPIA se trouve placé devant l’obligation d’honorer un jugement rendu à ses dépens par la Cour d’appel de Reims. Afin d’y parvenir et si l’on considère qu’un dépôt de bilan induirait des risques considérables pour l’avenir, il ne reste que 2 solutions :
1°) Ou bien le groupe OLYMPIA se procure les 2,1 millions d’€ qu’il a été condamné à verser par la justice aux salariés licenciés en 2005.
2°) Ou bien, s’il ne dispose pas de cette somme, il contracte un emprunt auprès des banques avec l’intervention du médiateur du crédit, représenté dans le département par le directeur de la Banque de France. Un tel emprunt pourrait être garanti par les actionnaires.

- Cette dernière solution présenterait le double avantage de permettre l’application de la décision de justice et d’éviter le pire : le dépôt de bilan. Au moment où le gouvernement vient d’accorder des milliards d’€ de « prêts » aux banques et où il en garantit des milliards d’autres, cette proposition nous apparaît juste et de bon sens. Il appartient donc aux responsables politiques de ce département et au médiateur du gouvernement désigné à cet effet de mettre tout en œuvre pour que cette solution aboutisse.

- Nous considérons également que la transparence doit être faite sur la situation financière réelle du groupe OLYMPIA. A ce titre, nous demandons l’instauration d’une mission d’information sous l’autorité du Préfet et accompagné des différents médiateurs pour faire la lumière sur les actions passées, présentes et à venir, concernant le sauvetage de la société OLYMPIA.

- Face aux dangers qui pèsent sur l’emploi et la pérennité des deux sites romillons du groupe OLYMPIA, la mobilisation de toutes et de tous est indispensable. Les organisations soussignées entendent y contribuer."

Notre collectif s'associe bien évidemment à cette déclaration.

02/07/2009

NOTRE BLOG FAIT PEAU NEUVE

Plus de 10 000 connexions en cinq mois ; notre blog a démontré son utilité.
- Nous n'avons pas cherché par ce média à tomber dans les travers de la polémique stérile, des mots et des phrases allusives et assassines ; nous n'avons pas voulu non plus servir d'interface à la presse locale, chacun peut visiter ses sites internet.
Ce que nous avons voulu, c'est être au plus près des évènements qui ponctuent la vie de notre ville de Romilly, de ceux qui à Paris, à Bruxelles ou ailleurs y ont des répercussions directes. Ce que nous avons voulu aussi, c'est donner, dans la pluralité des sensibilités des personnes qui composent notre collectif citoyen, des informations concrètes, pratiques, des analyses - que chacun est libre de partager ou non - et, bien évidemment notre façon d'interpréter ces évènements.

- Nous n'avons pas choisi de nous cantonner dans une posture de critique systématique. Critiques, certes nous le sommes au regard de la politique du maire UMP, mais à chaque fois nous avançons des propositions, nous défendons ce que les attaques de M. Vuillemin visent à casser, non pas par esprit "d'immobilisme" mais parce ce qu'à chaque fois, c'est la qualité de vie et les services rendus à nos concitoyens qui sont remis en question.
Tout au long de la campagne des élections municipales de mars 2008, nous avons mis en garde contre les dangers de la politique que la liste de droite proposait de mettre en oeuvre. Ses aspects négatifs sont aujourd'hui évidents ; certaines promesses comme la création de plusieurs centaines d'emplois à Romilly sont passées à la trappe. Au contraire le taux de chômage et la précarité continuent de se développer.
Si le maire trompette à qui veut l'entendre qu'il travaille d'arrache-pied, nous aussi avec les moyens limités qui sont les nôtres, mais forts d'un travail de proximité qui n'a pas cessé le lendemain du second tour des élections ; au sein de l'opposition municipale où siègent quelques membres de notre collectif ; au sein de notre espace citoyen, lieu de débats et d'initiatives.

- Notre blog est une pierre de l'édifice que nous avons pour ambition de construire et faire vivre à Romilly : une vraie démocratie participative et citoyenne où les avis de chacune et chacun sont pris en compte avant les prises de décisions. Ce n'est pas la seule et nous continuerons à faire face sur tous les fronts à la droite conservatrice aujourd'hui aux affaires municipales. Nous le devons aux 2 544 électeurs qui nous ont accordé leur confiance en mars 2008, nous nous y consacrons avec détermination parce que nous sommes persuadé que Romilly a un avenir et qu'une vraie politique de gauche en constitue le principal levier.
Bienvenue sur notre nouveau blog !
(Cliquez sur le logo dans la colonne de droite pour y retrouver articles & commentaires précédents).

OLYMPIA, ECOLE MIGNONNETTE, AERODROME : LES DOSSIERS CHAUDS DE L’ETE

OLYMPIA :
Après les plans de licenciements de 2000, 2003 et 2005, de nouvelles menaces se font jour.
- La perspective d’un dépôt de bilan nous fait craindre le pire car la pérennité des sites romillons qui emploient encore près de 300 salariés est en danger. Face à cette situation dramatique pour le personnel, l’économie locale et notre ville, la mobilisation de tous s’impose pour la défense de l’emploi. Dans la situation qui nous préoccupe aujourd’hui, condamnation par la justice de la direction à verser 2,1 M€ à 47 salariés licenciés en 2005, il appartient aux banques de jouer leur rôle et aux actionnaires d’assumer leurs responsabilités vis-à-vis des salariés et de l’avenir même de notre ville. Il serait en effet inconcevable que les banques, qui viennent de bénéficier de milliards d’€ de l’état, ne soutiennent pas l’emploi.Pour permettre à la population dans toute sa diversité d’exprimer cette exigence, nous avons mis à sa disposition une pétition et avons demandé au maire de convoquer un Conseil municipal extraordinaire afin que ce dernier décide d’un acte fort pour la défense de l’emploi.

ECOLE MIGNONNETTE :
Nous saluons le courage et la détermination des parents d’élèves qui s’opposent à la suppression d’un poste d’enseignant en maternelle.
- Ils peuvent compter sur notre soutien actif et notre solidarité. Cette suppression de poste met directement en cause la politique gouvernementale qui a rayé d’un trait de plume 11 000 postes dans l’Education Nationale en 2009 ; et autant d’annoncés en 2010.Pour ce qui nous concerne, nous considérons que les moyens attribués pour les écoles doivent tenir compte de la situation concrète de chaque territoire. Quand il y a difficultés économiques et échec scolaire, les moyens doivent être renforcés. Faute de quoi, tous les discours sur «l’école de la réussite» pour tous et l’égalité des chances ne sont que du baratin.

AMENAGEMENT DE L’AERODROME :
Le Conseil communautaire vient d’adopter le nouveau plan d’aménagement qui entérine la cessation des activités aéronautiques.
- Elles seraient, soi-disant, un handicap pour la venue de nouvelles activités économiques. Nulle part, des activités aéronautiques n’ont constitué une gêne pour l’implantation d’entreprises, bien au contraire. Compte-tenu qu’elles sont relativement modestes sur l’aérodrôme, cet argument n’est-il pas simplement un prétexte ; dans l’intérêt de qui ? Nous considérons donc qu’il était tout à fait possible, comme le prévoyait le 1er plan d’aménagement et comme cela avait été promis aux utilisateurs, de maintenir ces activités simplement en les déplaçant. Il en a été décidé autrement. Nous le regrettons tout comme nous regrettons aussi que, parallèlement à cette décision, rien de bien concret pour relocaliser ces activités à proximité n’ait été réellement entrepris. La promesse d’y parvenir a été formulée sous forme d’engagement ; jusqu’au bout soyons vigilants.
Les élus communistes & partenaires du conseil municipal de Romilly
- Crédit photo aérodrôme : Libération-Champagne