
- Un bâtiment de 4 252 m2, aire de stockage des services techniques municipaux rue Milford-Haven, est mis en vente. La ville a besoin d’argent après trois années de gestion de la droite qui a conduit à un endettement record. Mais alors que les associations locales souffrent d’un manque de locaux, celui-ci aurait pu permettre d’améliorer la situation. Le maire rétorqua que ce bâtiment pouvait accueillir une nouvelle activité économique sans se montrer capable d’évoquer la moindre piste. Nouvel effet d’annonce ? Nouvelle promesse extravagante ? Toujours est-il que le manque de locaux des associations (notamment caritatives) reste en suspens.
- La participation de la commune aux dépenses de fonctionnement de l’école Sainte-Anne (525 euros par enfant romillon) allait permettre d’initier un mini-débat sur la situation de l’enseignement à Romilly. L’opposition s’est étonnée que le forfait soit passé de 350 euros en 2008 à 525 en 2011. Pour éviter d’éventuelles poursuites judiciaires, répondit Eric Vuillemin. Joë Triché a rappelé les suppressions de postes au lycée Diderot et au lycée Joliot-Curie et les initiatives du maire pour tenter de les éviter. L’intervention alambiquée de M.T. Lucas n’apporta rien au débat ; Eric Vuillemin vint à son secours pour affirmer que ces mesures étaient nécessaires pour équilibrer les budgets. Loin de ce qui se vit sur le terrain, il tenta maladroitement de justifier la casse de l’emploi au sein de l’Éducation Nationale… qui n’est pas sans rappeler ce qui se passe dans le personnel communal à Romilly. Pour un maire dont l’emploi est, paraît-il une priorité, plus de cohérence serait indispensable.
LES AUTRES QUESTIONS
- Vente d’une emprise foncière de la ville située rue des Tournesols (98 m2) à un propriétaire privé.
- Simplification de la situation foncière d’un passage commun en indivision reliant la rue Henri-Barbusse à la rue Gabriel-Wuillaume
- Projet de réhabilitation de l’ancienne décharge communale dite « Le Pré Flaubert ». Le site doit faire l’objet d’un traitement spécifique afin de limiter tout impact lié à un stockage de déchets sur le milieu naturel. Coût : 328 000 euros. Joë Triché a précisé que le conseil général apportera 66 000 euros de subvention.
- Aménagement du parking Pascal-Henrion rue Pasteur qui comptera 68 places. Coût estimé des travaux : 277 833 euros.
- Afin de moderniser les installations d’éclairage public, une consultation auprès de bureaux d’études techniques a été lancée. Le coût du diagnostic s’élèverait à 31 427 euros.
- Gratuitement, la ville mettra à disposition de l’AFMR et du RS 10 un minibus dans les limites de 3 600 kilomètres par an. Ce nouveau rétropédalage semble bien insuffisant comme l’a souligné Rolande Barthélémy alors que le RS 10 compte plus de 20 sections (certaines évoluant au niveau national) et 2 100 adhérents. Les associations restent décidément délaissées par la municipalité.
- La ville de Romilly a passé en février 2007 un Contrat Urbain de Cohésion Sociale, renouvelé pour 2010. Celui-ci sera prolongé dans des dispositions qui restent à débattre lors d’une réunion État/Ville
- Vote de la mise en route des radars au carrefour des rues Diderot et Jean-Jaurès.
- L’état de vétusté de certains vitraux de l’église Saint-Martin présente un danger pour les fidèles et les riverains. L’association des vitraux pour Romilly développe un projet de conception et de réalisation pour en faire don à la commune. Il est porté essentiellement par des fonds privés, la ville devrait le soutenir à hauteur de 20%, ne subventionnant que les éléments confortatifs.
- Réhabilitation du lavoir du quai Raspail pour un coût de 10 000 euros.
- Convention de soutien à la politique de la réserve militaire : elle précise les modalités dans lesquelles des membres du personnel communal qui seraient liés au Ministère de la Défense.
Dany Bouteiller