04/02/2011

UN SPORT POPULAIRE PORTEUR DE VALEURS

Depuis bientôt trois ans, l'équipe Vuillemin n'a cessé d'être en conflit avec les associations en général et les clubs sportifs en particulier.

- A l'évidence, cette activité importante n'est pas une priorité pour la municipalité UMP. C'est une grave erreur. S'y ajoute un politique du "coup par coup" au moins maladroite, pour ne pas dire incompréhensible. Alors que les inégalités ne cessent de croître dans notre ville, une politique globale et volontariste d'aide et d'incitation à la pratique des activités physiques et sportives, qui contribuent à l'épanouissement de la population, devrait être mise en oeuvre. D'autant que leurs vertus, notamment en matière de santé publique, ne sont plus à démontrer.

- La commune devrait, au contraire, travailler au renforcement de son action en direction des milieux populaires. En coordination avec les clubs locaux, et en s'appuyant sur la volonté d'accès à la plénitude et à la formation physique, il s'agirait de redoubler d'attention à l'égard de celles et ceux qui sont aujourd'hui privés de pratiques sportives pour des raisons économiques ou sociales. Cela permettrait d'agir pour une société plus juste et solidaire où l'égalité à l'accès et la fraternité pourraient trouver sens et contenu et créer des liens solides et durables.

- Cette politique est d'autant plus impérative que le sport associatif et les bénévoles qui l'encadrent et le pratiquent sont touchés par les effets de la crise. Et l'on sait aussi que la pauvreté, les inégalités sociales ou les exclusions de tous ordres ont des répercussions négatives sur le vie associative et particulièrement sur les pratiques des milieux populaires.

QUELQUES AXES DE TRAVAIL :
- Avec les partenaires, l'action doit être inscrite dans la durée. Un travail ciblé en direction des publics des milieux populaires devrait être réalisé : identification des besoins et des attentes en matière d'activités sportives et de formes de pratiques.

- La commune devrait encourager des coopérations entre les associations locales de solidarité et les clubs sportifs, identifier les "pratiques spontanées" et repérer les partenaires relais.

- Des actions de formation pourraient être mises en oeuvre avec les éducateurs sportifs communaux en vue de développer des projets et des partenariats territoriaux, ainsi qu'avec les bénévoles pour les rendre aptes à animer des activités innovantes et adaptées aux millieux populaires. Tout ceci contribuerait à promouvoir un sport populaire porteur de valeurs.
Dany Bouteiller

12 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour cela, il faut une vraie politique sportive, et pour cela, des gens de valeur pour la mener à bien. Ce n'est pas le cas à Romilly et ce n'était déjà pas le cas hier.

Anonyme a dit…

Le sport doit être une composante à part entière de la vie éducative, de la vie culturelle et sociale.

Anonyme a dit…

"Il est temps de comprendre que l'autre nom du Ministrère des Sports est le Ministère de l'éducation populaire" disait Rama Yade en septembre 2009 mais il n'y a pas eu de suites...

Anonyme a dit…

La succession des Maires adjoints n'y change rien, le désengagement de la ville est à l'opposé de nombreuses promesses.

Anonyme a dit…

L'évolution des crédits du sport à Romilly risque de contribuer à la maîtrise des dépenses budgétaires. Ce qui résume la considération que l'on fait de cette question

Pas sortie de l'auberge a dit…

Alors que la réforme des collectivités territoriales a définitivement été adoptée, les communes qui disposeront à partir du 1er janvier 2015 d'une compétence partagée en matière de sport se retrouvent face à une impasse des financements. D'une part, le désengagement de l'Etat leur impose de s'investir davantage et d'autre part, elles se retrouvent face à une interdiction possible de financements croisés en matière d'investissements et dans une situation financière des plus difficiles.

On se retrouve donc face aux répercussions de la politique de l'UMP qui, à travers des décisions gouvernementales étrangle le sport au niveau local et face à une mairie UMP à Romilly qui se fout du sport populaire. On n'est pas sortie de l'auberge dans notre ville...

Anonyme a dit…

Le maire avait promis au RS 10 une subvention de 190000 € puis il s'est ravisé en disant 183000 € mais finalement 190000 € si le club rachète le siège....! Il veut vendre aussi les locaux de la MJC, du CCAS pour le remettre à la Maison de l'Enfance ! On peut craindre pour cette structure et ses animateurs !! On voit que notre premier magistrat est dans le métier.

Anonyme a dit…

Comment les collectivités vont trouver les moyens de financer de véritables politiques publiques qui favorisent l'ccès au plus grand nombre au sport ? Une certitude : elles ne pourront pas se passer de travailler avec le mouvement sportif local. Les associations ont des idées, l'expérience, la connaissances des besoins, et surtout la richesse humaine, sociale, économique que constituent ces nombreux bénévoles et militants

Anonyme a dit…

Il va donc falloir que la municipalité romillonne revoit sa copie concernant ces questions car le climat qu'elle a instauré risque de ne pas mener à cela. Les responsables associatifs en ont marre de ne pas être respectés.

Anonyme a dit…

On s'en fout on a en notre maire un grand sportif qui a encaissé 8 buts contre l'équipe de foot à Noah !

Anonyme a dit…

Il faut que les clubs soient le plus possible partie prenante de coopération avec les collectivités territoriales, notamment dans le cadre de lieux de concertation avec l'ensemble des acteurs concernés, permettant la mise en place de schémas de développement des pratiques et des équipementiers de qualité.

Anonyme a dit…

Le sport populaire Vuillemin il n'en a rien à f.....et c'est pour cela qu'il est en train de le mettre en pièces ! plus de piscine, de salle de gym et de karaté plus de siège pour le RS 10, la MJC, diminution des subventions pour les assoc culturelles et sportives, C'EST DU SARKO PUR JUS !!!!!!