16/01/2012

LA JEUNESSE EN DOIT PAS ÊTRE SACRIFIEE

«Unis pour un changement global», «changer de modèle maintenant», en Espagne, en Angleterre, aux U.S.A, au Portugal, au Japon, en Grèce, etc. « les Indignés » sont dans la rue.

- Ils se soulèvent contre le capitalisme des banquiers, la spéculation qui plonge, par l'effondrement de l'économie, les populations dans la précarité, le chômage, la misère. Par manque de volonté, les gouvernements refusent de s'opposer aux marchés. Bien que diplômée, cultivée, notre jeunesse subit la situation. En France, 613 000 des 16/24 ans n'ont pas d'emploi, le chômage des jeunes a augmenté de 72% depuis le début de la crise, la durée de recherche du premier emploi s'allonge : 6 mois en 2010, contre 5 en 2008 (étude de l'association pour l'emploi des cadres). Il est constaté une forte précarisation des situations professionnelles des jeunes diplômés (47% en contrat à durée indéterminée en 2009 contre 54% en 2008).

- Les jeunes sont contraints de vivre en co-location ou avec le soutien des parents, les petits boulots précaires sont souvent le quotidien, quelques subsides étatiques permettent la survie.
Enfants d'internet, ils voyagent sur les réseaux sociaux, créent des sites ou des forums de discussions. Selon le baromètre Ipsos-Secours populaire 2010, un sur deux a un sentiment d'angoisse face à l'avenir. Il est tant de réinventer une économie citoyenne où les inégalités sociales cesseraient de s'accroître.

- En France, le mouvement des « Indignés » peine à décoller. La crise, légèrement moins brutale qu'ailleurs jusqu'ici, sans doute grâce à notre meilleure protection sociale, freinerait la prise de conscience selon certains observateurs. D'autres citent la perspective des élections présidentielles, qui encourageraient à attendre un changement. Il faut convaincre les jeunes à s'exprimer, s'ils ont participé à la dernière présidentielle, leur tendance à s'abstenir reste très marquée.

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour les jeunes comme pour les autres, la perte du triple A va encore accentuer les difficultés. Il faut commencer par exclure Sarkozy et Baroin qui ont démontré leur incapacité

Anonyme a dit…

Pendant ce temps, quelques milliers de Français très riches seront éxonérés de la première tranche de l'impôt sur la fortune. Coût, 2 milliards d'euros

Liliane a dit…

La droite a choisi de taxer le plus grand nombre mais il ne faut pas abdiquer, 2012 sera crucial pour notre choix de société

Georges a dit…

"Il est tant (sic !!!) de réinventer une économie citoyenne où les inégalités sociales cesseraient de s'accroître." Voilà une phrase complètement vide de sens. Toute économie est basée sur des rapports de production et d'échanges, principalement. Dans toute économie participent les "citoyens" parce qu'ils en sont toujours acteurs, victimes de l'exploitation capitaliste ou profiteurs de ce type d'exploitation. Une économie "citoyenne" est donc une expression fourre-tout qui ne veut strictement rien dire. Selon l'auteur de votre article, les inégalités devraient "cesser de s'accroître". Il s'agirait donc seulement d'empêcher qu'elles s'aggravent et non pas d'agir pour les faire disparaître ?
Y'aurait pas un peu de friture sur la ligne du PC ?

Anonyme a dit…

Les inègalités ne cessent de croître, le gouvernement a démantelé notre système de protection sociale. Le logement est devenu trop cher, les hôpitaux vont mal, beaucoup n'ont plus accès aux soins, c'est l'insécurité sociale

A GEORGES a dit…

Georges se demande ce qu'est une économie citoyenne, voilà quelques arguments qui, à défaut de le convaincre, pourrait l'éclairer.

Cette expression regroupe des pratiques solidaires tel le commerce équitable. Elle est appelé de manière générale économie sociale et solidaire, ce secteur c'est au moins 10% des emplois en France.

Sa finalité est humaine et sociale, elle permet à chacun de prendre des initiatives et de participer démocratiquement à la production, l'échange, la consommation des biens et des services socialement utiles et respectueux de l'environnement.

Les structures engagées militent en général dans la promotion du lien social par l'économique et sont gérées par des statuts spécifiques, visant la répartition des excédents aux membres et non l'accumulation du capital. Ainsi, les mutuelles, associations, coopératives investies dans les activités de service à la personne et à la collectivité.

L'engagement citoyen, la solidarité, la justice sociale sont les principes d'une économie démocratique qui développe des initiatives de lutte contre l'exclusion et d'insertion par l'économie, de développement local durable, de commerce et de tourisme équitables.

Le développement de l'économie citoyenne démontre que différents modèles économiques sont possibles et que l'économie est inséparable de choix politiques et sociétaux.

Anonyme a dit…

En Europe, l'inféodation aux marchés nous impose des plans d'ajustements structurels que l'on croyait réservès aux pays en voie de développement

Anonyme a dit…

On ne parle que de combler la dette, rassurer les places boursières, sauver les banques.

Les indignés, frappés e plein fouet par la crise, veulent un autre modèle avec une politique libérée du diktat des marchés, renouer avec une autonomie de choix impulsée par la démocratie participative, la reconstruction d'une économie réconciliée avec le social.

Anonyme a dit…

Santé, logement, qualité du service public ne sont pas des coûts mais un investissement où chacun doit cotiser en fonction de ses moyens et recevoir en fonction de ses besoins

Anonyme a dit…

Nos sociétés vont mal, les gens veulent renouer avec des valeurs démocratiques. Nous l'avons vu avec les révoltes du printemps arabe qui ont usé du terme indigné

Stéphane a dit…

On l'a vu avec les manifs pour les retraites ou lors de la mobilisation sur la primaire socialiste, les gens en ont assez. Mais en France l'ennemi est plus diffus, pourtant, on le connait bien c'est la spéculation financière. Cela peut changer si nous réapprenons à nous indigner, mais pas n'importe comment.

Stéphane

Anonyme a dit…

Je me sens proche des occupants de Wall Street dont l'indignation se porte sur les dysfonctionnements graves de la finance mondiale. Une saine et juste indignation

Anonyme a dit…

A propos de jeunesse et de scandales, le Directeur du Conservatoire est viré alors qu'il semblait faire du bon boulot. Ils sont vraiment en train de tout détruire les élus de Romilly, d'autant plus que son départ pourrait être suivi d'autres au sein de la structure

Anonyme a dit…

Après les étrangers et les ouvriers, Herskowicz s'en prend au Directeur du conservatoire...

Clovis a dit…

Ca sent pas bon tout ça avec un certain rapprochement avec le lepenisme....