24/08/2012


LA MUNICIPALITE TOUJOURS SUR SON NUAGE... ET POURTANT
- Pas moins de huit articles de presse en deux semaines de juillet pour permettre aux élus de la municipalité de vanter leur action ! Après les mauvais résultats électoraux de l’UMP à Romilly ; élections cantonales, régionales, présidentielles et législatives, la presse serait-elle déjà en campagne des municipales pour la droite locale ? Ainsi, les Romillonnes et Romillons auront pu constater combien la municipalité nageait dans le bonheur et l’autosatisfaction. Décidément, depuis leur élection en 2008, ces élu-e-s n’arrivent pas à descendre de leur nuage. Piscine rasée, cinéma Eden fermé, aérodrome bouclé...  A part cela, tout va bien à Romilly. Et puis pourquoi passer sous silence, comme le font le maire et ses adjoints, ce que nous ont à nouveau confirmé les études réalisées dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme et sur la Dotation de Solidarité Urbaine ? Dans les deux cas, un même constat qui traduit les difficultés de vie de notre population. Par exemple, on y relève un potentiel financier par habitant inférieur à Romilly de 25% par rapport aux communes de notre importance et que ce revenu par habitant est en retard de 28%. Or, à aucun moment, il n’est tenu compte de cette situation dans la politique municipale. Le très pauvre programme des activités estivales proposées aux jeunes, comparé à ce qui se faisait avec la municipalité de gauche avec un maire communiste, le confirme.

DES INTERETS BANCAIRES EQUIVALENTS AU COUT DE CINQ PISCINE !
- Depuis 2008, l’endettement de la Ville a explosé. Tous budgets confondus (ville, eau, assainnissement, économie), il atteint 32,6 millions d’euros, soit 2 322 euros par habitant. Une situation à mettre au passif de la majorité municipale actuelle, sans oublier pour autant que, dans la mandature précédente, a été réalisé en 2007 un emprunt de 10 millions d’euros consolidé par la municipalité d’aujourd’hui ; emprunt dit “toxique” car indexé sur le cours du Franc Suisse. Maintenant, la Ville doit passer à la caisse. Elle a dû payer à DEXIA 820 000 euros de pénalités dans une renégociation des contrats initialement souscrits qui a permis de sécuriser cet emprunt seulement pour une période de deux années. à leur terme, et à défaut d’une nouvelle renégociation, la Ville devra débourser à DEXIA 790 000 euros pour la seule année 2013.

- Mais, à ces 32,6 millions d’euros d’emprunts restant à rembourser, doivent s’ajouter les intérêts payés aux banques : ce sont donc plus de 4 600 euros que chaque Romillon aura à débourser. Ces intérêts (32,5 millions d’euros) représentent l’équivalent du prix de cinq piscines identiques à celle envisagée actuellement à Romilly. Si le changement c’est maintenant, il ne faudra pas tarder à changer cela. Comment continuer d’accepter de telles ponctions dans la poche des ménages pour alimenter les profits des banques et payer leurs dividendes aux actionnaires ? Une réforme profonde du secteur bancaire et du crédit est urgente, par la création d’un pôle public financier qui favoriserait les activités créatrices d’emplois, la formation et les salaires. Des taux d’intérêts très abaissés viendraient soutenir ces activités au premier rang desquelles on retrouve les collectivités territoriales qui réalisent 75% des investissements publics, soutenant de ce fait l’emploi.
Joë Triché, Rolande Barthélemy, Christophe Latrasse, Hélène Turquin, Angélique Cheikh.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est facile, aujourd'hui, de dire que l'emprunt de 2007 est toxique.

Qui pouvait le dire en 2007 ?

Des villes communistes aussi ont fait ces emprunts.

La faute ne revient pas aux élus, mais à DEXIA qui a menti en 2007.

Anonyme a dit…

Les élus de tous les bords n'en ont rien à foutre de l'argent public. Ils font bien plus attention lorsqu'il s'agit du leur. C'est une des raisons du naufrage.

Anonyme a dit…

Et notre cinéma, il ouvre quand ???