18/01/2013

NON A LA REGRESSION DES DROITS SOCIAUX

Suite à la conférence sociale de juillet dernier, la négociation de la réforme du marché du travail qui a duré trois mois, est achevée.

- Fidèle à ses principes, le MEDEF s'est montré très régressif pour les droits des salariés. Un accord, soumis aux syndicats, a reçu l'aval de la CFDT, de la CFTC et de la CGC. La CGT et FO y sont opposés... la partie n'est pas terminée ! Cet « accord » provoquerait une régression des droits des salariés inconcevable sous un gouvernement de gauche. Il s'oppose à la lutte contre la pauvreté puisqu'il faciliterait les licenciements et la flexibilité.

- Autre domaine inadmissible : la baisse possible des salaires et la hausse du temps de travail qui rappellent les accords compétitivité/emploi voulus par Sarkozy. Si le MEDEF argue que les licenciements d'aujourd'hui feront les emplois de demain, l'expérience nous démontre le contraire et notre ville en a suffisamment connu les désagréments. Il est inconcevable que des élus de gauche entérinent ce type de reculs sociaux orchestrés par le MEDEF. Gageons que le gouvernement, attaché au dialogue social, prendra en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentants bien plus que ceux qui l'ont signé.

- La protection contre les licenciements et contre la précarité est au contraire un impératif. En refusant la domination du capital financier sur le travail, en garantissant à chacun le droit de vivre dignement, nous protégeons et accroissons les forces créatrices qui refondent notre pays et aideront demain à changer le monde.

34 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est le site du "Télégramme" qui dévoile l'affaire : l'Élysée a engagé des poursuites pour "offense au chef de l'État" contre une association de retraités picards qui avaient envoyé des miettes de pain à l'Élysée. Le président de l'association, convoqué la semaine dernière, n'en croit pas ses yeux. "L'idée des miettes c'est pour dire que lorsque le gâteau est partagé, il ne reste que les miettes pour les retraités." l'Élysée n'a pas apprécié raconte France Picardie. Henri Carton, le président de l'association, est désormais visé par une plainte pour offense au chef de l'État et le parquet de Paris a ouvert une enquête. "Je ne vois pas où est l'outrage" relève le retraité qui se félicite plutôt de cette plainte inattendue "elle aura au moins le mérite de faire parler de nous"

Anonyme a dit…

Pour Michel Sapin, l'accord patronat-syndicats conclu en fin de semaine passée sur une réforme du marché du travail, qui introduit plus de flexibilité pour les entreprises en échange de plus de sécurité pour les salariés, est "décisif" pour l'image de la France à l'étranger.

"Je pense que le regard va changer et qu'on arrêtera de considérer que la France est simplement une histoire de 75%", dit-il dans une allusion à la surtaxe sur les très hauts salaires du budget 2013 que le Conseil constitutionnel a invalidée.

Anonyme a dit…

En signant avec le Medef un accord « au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l’emploi », trois syndicats minoritaires ont donné en France un aval anticipé aux réformes structurelles du marché du travail imposées par la Banque centrale européenne, la Commission européenne et le FMI dans le Sud de l’Europe. Tout y est : baisse des salaires en cas de menace sur l’emploi, prédominance de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche et sur la loi, facilitation des mobilités forcées et des licenciements. Le Wall Street Journal félicite les patrons français d’avoir « gagné une nouvelle flexibilité ».

Anonyme a dit…

L’accord signé le 11 janvier par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC confirme la possibilité, déjà adoptée par la majorité précédente, d’accords d’entreprise dits de « maintien dans l’emploi », avec une baisse des salaires, en cas de « graves difficultés conjoncturelles ». Les salariés qui refuseraient la baisse de salaire seraient licenciés pour « motif personnel », exonérant l’entreprise de toute obligation de reclassement. De même, tout salarié qui refuserait un changement de poste ou une mutation géographique pourra être licencié pour « motif personnel », dès lors que l’entreprise a signé un accord sur la mobilité.

Anonyme a dit…

La « sécurisation des licenciements » tant souhaitée par le Medef se traduit aussi dans l’accord du 11 janvier par une réduction des délais de contestation des plans sociaux et des licenciements, ainsi que par une priorité donnée à la conciliation prudhommale, avec des indemnités minimes dont l’acceptation par le salarié interdit ensuite toute poursuite judiciaire.

Anonyme a dit…

Plus profondément encore, l’accord du 11 janvier dynamite toute la législation sur les plans sociaux : un accord d’entreprise peut prévoir une procédure totalement différente de celle prévue par la loi ; et s’il ne parvient pas à obtenir la signature des syndicats, l’employeur peut déposer son plan social à l’Inspection du travail, qui doit motiver un éventuel refus dans un délai de 2 à 4 mois.

En guise de contreparties, l’accord prévoit essentiellement un renchérissement limité des CDD de très courte durée (moins d’un mois), la généralisation de la complémentaire santé pour les salariés des PME et une majoration de 10% pour les heures complémentaires des salariés à temps partiel. Des avancées qui seraient appréciables si elles n’étaient pas payées aussi cher.

Anonyme a dit…

Car la France et l’Europe s’enfoncent dans une grave récession, provoquée par les politiques d’austérité et par la frilosité des banques qui réduisent leurs crédits pour préserver leur bilan. Les brèches ouvertes par l’accord du 11 janvier ne vont certainement pas « accélérer la création d’emploi » comme l’annonce le gouvernement ; elles vont plutôt faciliter le passage du tsunami de licenciements qui s’annonce et accélérer la montée du chômage.

Anonyme a dit…

Au terme de trois mois de laborieuses négociations, syndicats et patronat ont conclu un accord sur la sécurisation de l'emploi, salué par le Président François Hollande comme "un succès du dialogue social". Destiné à offrir plus de souplesse aux entreprises et davantage de protection aux salariés, ce projet de loi sera présenté en Conseil des ministres en mars, puis examiné en urgence par le Parlement en vue d'une promulgation fin mai.

Gaston Lefranc a dit…

Cinq ans après le déclenchement de la crise, le gouvernement de « gauche » n'a qu'un seul programme : s'adapter aux exigences de la logique capitaliste, et donc redoubler les attaques pour restaurer la « compétitivité » des capitalistes français. Car la France est en effet « en retard » sur ses principaux concurrents dans son « agenda » antisocial.

Robet Pelletier a dit…

Dans la continuité du « pacte de compétitivité » et du cadeau de 20 milliards d’euros au patronat, le gouvernement a fait de l’accord pour « un nouveau modèle économique et social », signé vendredi 11 janvier par le Medef et trois syndicats, l’enjeu central de sa politique. Encore une fois cela consiste à faire payer l’essentiel des « sacrifices » aux salariéEs.
Des contreparties bidon...
Les prétendues contreparties ne sont qu’un enfumage servant d’alibi aux syndicats signataires – CFDT, CFTC, CGC – à travers une mise en scène grossière. Le patronat au dernier moment « recule », concède une taxation partielle des CDD ne concernant ni l'intérim ni les contrats saisonniers et CDD de remplacement. L’aide à l'embauche en CDI d'un moins de 26 ans est une nouvelle exonération de cotisations permettant de compenser cette taxation. La généralisation de la complémentaire santé n’est qu’une des faces de la privatisation de la protection sociale, mutuelles et assurances privées prenant la place de la Sécurité sociale. Les mesures concernant les chômeurEs, déjà en discussion dans le cadre de l’Unedic, seront encadrées par l’équilibre financier de l’assurance-chômage. Les autres contreparties ne sont que des mesurettes censées faire un contrepoids acceptable aux reculs.

Anonyme a dit…

Il s’agit là d’un véritable bouleversement du Code du travail, avec la prédominance d’une légalité soumise aux rapports de forces au niveau de l’entreprise et du rapport individualisé employeur-salariéE. La signature de syndicats en fait minoritaires – CGC, CFTC et CFDT représentent environ seulement 1/3 des salariéEs contre près de 50 % pour la CGT et FO – ne rend évidemment pas légitime un tel accord. La participation ambiguë de la CGT (et de FO) à cette négociation à froid a bien sûr rendu la contre-mobilisation difficile.
Les luttes de ceux d’Arcelor, de Virgin, de PSA, de Goodyear, de Sanofi et bien d’autres portent d’autres espoirs, d’autres revendications : interdiction des licenciements, expropriation des licencieurs, réduction du temps de travail. Nos revendications.

L.O a dit…

Renault vient d’annoncer son intention de supprimer 7 500 postes en France d’ici 2016. Cette annonce intervient dans le cadre des « négociations » d’un « accord sur la compétitivité » que la direction du groupe automobile veut imposer. Au programme du patron de Renault : augmentation du temps de travail sans augmentation de salaire, mobilité d’une usine à l’autre au sein du groupe pour les travailleurs… Le chantage à l’emploi est utilisé à fond puisque, si les syndicats refusaient de signer, la direction menace de fermer un site de production.

Montebourg, le ministre du « Redressement productif » se réjouit du fait que la direction n’annonce aucune fermeture d’usine. Sauf que 7500 postes de travail en moins, c’est l’équivalent de deux usines en moins. Ou bien ce ministre n’a rien appris en calcul, ou bien il se moque du peuple... C’est la seconde hypothèse qui est la bonne !

Anonyme a dit…

Depuis mardi dernier, patronat et syndicat ont engagé des négociations sur les retraites complémentaires Agirc (pour les cadres) et Arrco (pour le reste des salariés) pour « diminuer un déficit chiffré à 10 milliards d’euros d’ici cinq ans ». On connaît cette rengaine, qui n’annonce que de nouvelles attaques contre l’ensemble des travailleurs.

Le Medef a rendu publiques ses propositions : gel des pensions dans un premier temps, suivi d’augmentations plus faibles que l’inflation pendant cinq ans ; baisse des pensions de reversion, les veuves ou veufs ne touchant plus que 56 % de la retraite complémentaire de leur conjoint décédé, au lieu de 60 % actuellement ; enfin, un nouveau recul de l’âge de la retraite.

Nous voilà prévenus : contre de nouveaux reculs concernant le régime des retraites, il faudra se battre pour défendre nos droits pour une fin de vie qui ne soit pas sacrifiée.

Anonyme a dit…

L’État vient de s’engager à « rembourser » 4,9 milliards d’euros à EDF d’ici 2018. Depuis des années, EDF achète à un prix bonifié l’électricité dite « renouvelable » aux sociétés privées qui la produisent. Une taxe, la Contribution au Service Public de l’Électricité, la CSPE, devait notamment financer cette obligation. Mais la production d’électricité solaire et éolienne ayant littéralement explosé, bien au delà de ce que pouvait rapporter cette CSPE, EDF considère que la différence constitue une « charge » que l’entreprise et ses actionnaires n’ont pas à assumer...

Et c’est donc exclusivement le consommateur et les contribuables qui paieront car, comme l’a précisé le gouvernement, « les augmentations à venir » de la CSPE « permettront par la suite de résorber progressivement le manque à gagner ». Pour le plus grand profit des actionnaires d’EDF, dont le titre a immédiatement bondi de 4 % à la Bourse !

Anonyme a dit…

La direction de Renault est à la manœuvre. Non contente de vouloir contraindre les travailleurs à encore plus de mobilité, la voilà qui veut imposer une augmentation générale du temps de travail, sous le prétexte rabâché de « sauver les emplois ».

Alors que le cours de l’action a explosé l’année dernière, alors que le groupe a accumulé des centaines de millions de bénéfices, la direction ose dire que la seule chose éventuellement à discuter serait « une contrepartie salariale ».

Non à la baisse de salaires, non à l’extorsion de 65 millions d’euros supplémentaires sur le dos des travailleurs pour engraisser les actionnaires.

Anonyme a dit…

PUT..., LO et le NAP investissent le blog de l'espace citoyen

Anonyme a dit…

Lors du point presse hebdomadaire du Parti socialiste, David Assouline est revenu sur l'accord trouvé entre les partenaires sociaux pour la sécurisation de l'emploi.

Pour le porte-parole, l'accord obtenu vendredi «consacre positivement la méthode abandonnée depuis tant d'années par la droite et les précédents gouvernements: la négociation sociale». Et de réaffirmer l'engagement «tous azimuts, déterminé, offensif, prioritaire» qu'est l'emploi.

Rappelant qu'aucun accord d'une telle ampleur n'avait été trouvé depuis trente ans, David Assouline l'a qualifié d'équilibré, «entre sécurisation pour les salariés et les possibilités d'adaptation tout aussi nécessaires pour les entreprises pour maintenir leur activité et l'emploi».

Enfin le porte-parole a rappelé les engagements déjà tenus concourrant à l'emploi: les contrats d'avenir, les contrats de génération et le Pacte de compétitivité. Et le fait que les négociations se poursuivent sur d'autres domaines comme les conditions de travail des salariés:

Anonyme a dit…


Les États-Unis sont sur le point d’offrir au monde un cadeau empoisonné: le premier saumon génétiquement modifié, qui pourrait décimer les saumons sauvages et menacer notre santé. Si nous ne les arrêtons pas, ce saumon mutant pourrait ouvrir la voie à l’introduction d'aliments génétiquement modifiées dans le monde entier.

Ah, la chasse au fric !

Anonyme a dit…

Pour la première fois des députés UMP et FN font un projet de loi commun. Il a bien évidement pour ciment la haine de la Révolution.

Cette proposition de loi déposée par sept députés UMP, dont un ancien ministre, et Mme Marion Maréchal-Le Pen (FN), demande que soit reconnu un « génocide vendéen en 1793-1794 ». C’est un acte grossier de manipulation historique, indigne de parlementaires français.

Anonyme a dit…

Indigne, car il est frauduleux d’utiliser le terme de « génocide » pour qualifier les conséquences de guerres civiles qui dureront jusqu’en 1796, incompréhensibles si l’on oublie le contexte et les graves difficultés que rencontrait la République naissante. Ce vocabulaire inadapté est une vieille ruse idéologique de l’extrême droite pour calomnier la Révolution française et banaliser les génocides bien réels du 20ème siècle. Il ne devrait pas avoir sa place dans la bouche de parlementaires républicains.

Indigne, car les mêmes qui proposent cette loi, et qui veulent « tripatouiller » l’histoire de la Révolution française, refusent que notre pays soit lucide sur notre histoire coloniale récente, inventant le mot de « repentance » quand des historiens et des élus réclament seulement la vérité historique.

Indigne enfin car Mme Marion Maréchal Le Pen a défilé dimanche dans les rues de Paris aux cotés d’un antisémite et négationniste, M. Nick Griffin, sans que cela ne pose manifestement de problèmes à ses co-signataires UMP.

Cette proposition de loi absurde a tout de même un mérite : mettre à jour la jonction idéologique qui s’opère entre UMP et FN.

Anonyme a dit…






Le Medef a obtenu tout ce qu’il voulait : les licenciements seront plus faciles, les délais de recours plus courts et la possibilité d’aller en justice plus difficile.

Les salariés n’obtiennent que des miettes et au lieu de durcir les conditions d’utilisation des CDD, la taxation introduite ne concerne même pas tous les CDD et pourra être contournée sans problème.
Et si la demande patronale de nouvelles exonérations est acceptée, ce sont 40 millions qui seront économisés par le patronat sur le dos de l’Unedic.

Lutte ouvrière a dit…

Le gouvernement vient de lancer un « plan pauvreté » - un nom bien prétentieux pour une série de mesurettes qui, au total, ne coûteront pas plus de 2,5 milliards... en 2017 ! Ce chiffre est à rapprocher des 20 milliards octroyés sans conditions aux entreprises au nom de la « compétitivité » - entreprises qui, depuis, ne se sont pas privées de continuer à licencier, augmentant ainsi le nombre des pauvres par dizaines de milliers.

Quant au pilotage, si l’on peut dire, de ce rideau de fumée, il a été confié à l’ex-secrétaire général de la CFDT. Aux riches, le gouvernement donne un gros chèque ; aux pauvres un petit Chérèque.

Anonyme a dit…

La direction de PSA « lock-oute » l’usine d’Aulnay, et le gouvernement oppose les CRS aux travailleurs en grève qui défendent leur emploi. Alors que la grève paralyse la production depuis cinq jours, la direction de l’usine a choisi de renouer avec des méthodes d’un autre âge pour tenter de casser la grève en fermant le site. Elle a mobilisé cadres et vigiles de sociétés privées pour interdire l’accès de l’usine aux salariés.

Derrière les déclarations des patrons de PSA sur le « dialogue social exemplaire », la réalité est tout autre : c’est celle d’un patron de combat qui est prêt à tout pour tenter de démoraliser des travailleurs qui se battent contre la fermeture de leur usine et pour leur emploi.

Quant au gouvernement, son attitude est celle d’un valet dévoué aux intérêts de la famille Peugeot : il a envoyé les CRS par cars entiers avec l’objectif, vendredi dernier, d’expulser et d’interpeller les ouvriers d’Aulnay qui sont allés à la rencontre de leurs camarades de Saint-Ouen et, samedi, de protéger le site de Poissy.

Le gouvernement n’a à la bouche que le mot de « bataille pour l’emploi ». Mais ceux qui la mènent, la bataille pour l’emploi, pour leurs emplois, ce sont les grévistes d’Aulnay !

Le gouvernement et le patronat craignent que la grève d’Aulnay redonne confiance aux militants et aux travailleurs qui, partout en France, sont frappés par les licenciements et leur donne des idées de lutte.

Anonyme a dit…

La fédération hospitalière de France, qui regroupe les hôpitaux publics, proteste contre une décision du gouvernement qui prévoit de baisser leurs ressources de 1,71 % au 1er mars. À cette date-là, le tarif que la Sécu rembourse aux hôpitaux pour les actes médicaux et séjours effectués par les patients baissera. Les hôpitaux publics déjà étranglés craignent de faire naufrage.

Cette décision est d’autant plus choquante que, pour les cliniques privées, cette baisse de tarif sera moindre : 0,53 %. De plus, elles bénéficieront d’une baisse d’impôt sur les bénéfices comme toutes les entreprises qui travaillent pour les profits, sous prétexte d’accroître leur compétitivité. Elles feront leur beurre en profitant de la décrépitude des hôpitaux publics.

Anonyme a dit…

Hier, jeudi 17 janvier, des centaines de travailleurs de Sanofi ont manifesté à Paris et à Lyon pour réclamer le gel des plans sociaux annoncés en juillet 2012. Les sites de Toulouse et Montpellier sont particulièrement visés. D’ici 2015, 914 suppressions nettes d’emplois et 800 redéploiements par mobilité interne, dont 300 d’une région à l’autre, sont prévus. Sans compter Sanofi chimie à Neuville-sur-Saône qui doit fermer fin 2013 avec une cinquantaine de personnes qui ne savent pas où elles iront.

Sanofi, premier groupe pharmaceutique en Europe et devenue la première capitalisation du Cac 40 en 2012, a engrangé près de 9 milliards de bénéfices en 2011. Encore une direction à qui il faudrait imposer le partage du travail entre tous les salariés sans perte de salaire. Sanofi en a largement les moyens.

Anonyme a dit…

Entre 60 et 80 milliards d'euros, c'est le montant de la fraude fiscale en France tel que le chiffre le syndicat Solidaires-Finances publiques dans un rapport rendu public ce mardi.

Anonyme a dit…

Renault met sa menace de fermeture d'usines sur la table des négociations

Le constructeur automobile français précise sa politique de chantage à l'emploi. Selon des délégués syndicaux qui s'exprimaient à l'issue d'une nouvelle réunion avec la direction, ce mardi, Renault menace de fermer deux sites en France, si aucun accord de compétitivité n'était trouvé avec les organisations syndicales.

Anonyme a dit…

Chez Plastic Omnium, en Ardèche, le patron vient d’imposer aux 1 100 salariés le gel des salaires en 2013, la suppression de trois jours de RTT et l’arrêt du versement de la participation jusqu’en 2015, sous prétexte de sauver 3 à 400 emplois qu’il menaçait lui-même de délocaliser.

Chez Renault, le DRH vient de menacer de fermer des usines si les syndicats n’acceptent pas la mobilité obligatoire des ouvriers jusqu’à 150 km de chez eux et de sacrifier des RTT.

Partout les patrons sont à l’attaque contre les travailleurs, en pratiquant le chantage à l’emploi. Il devient de plus en plus urgent que les travailleurs s’organisent contre cette offensive générale du patronat,

Lutte ouvriere a dit…

Pendant que l’armée française est en guerre au Mali, on parle moins d’une autre guerre, elle aussi appuyée par le gouvernement, mais engagée ici-même en France : il s’agit de l’offensive menée par le patronat dans son ensemble contre les emplois, les salaires, les conditions de travail et les droits des travailleurs. Et c’est bien une guerre.

Les travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois, en région parisienne, sont en grève depuis le 16 janvier contre un patron qui veut fermer leur usine et supprimer 11 200 emplois sur l’ensemble du groupe. PSA, riche à milliards, vient d’obtenir du gouvernement une aide de sept milliards d’euros et a l’audace de dire que tout cela est nécessaire pour sa “compétitivité” ! Ce groupe voudrait forcer les travailleurs de PSA Aulnay à se plier à ses conditions, quelles que soient les conséquences pour eux. Ils ont décidé de ne pas se laisser faire.

Il y a quelques jours, c’est aussi Renault, l’autre grand patron de l’automobile, qui a annoncé 7 500 suppressions d’emplois pour les années qui viennent. Renault parle de réductions d’effectifs et dit qu’il n’y aura pas de licenciements. Mais, de toute façon, ce serait des emplois en moins pour tous ceux qui en cherchent un, et donc encore plus de chômage.

Anonyme a dit…

Alors qu'ArcelorMittal doit présenter son plan statégique lors d'un comité central d'entreprise (CCE), une dizaine de salariés du site mosellan ont démarré la journée devant Matignon puis au siège du PS, pour dénoncer l'accord conclu entre le gouvernement et le groupe siderurgique. Ils ont par ailleurs remis à l'Elysée une pétition de plus de 30 000 signatures pour la nationalisation de Florange.

Anonyme a dit…

Hier, les grévistes de PSA-Citroën Aulnay se sont rendus sur le site de Renault Flins, où les salariés étaient en plein débrayage contre le chantage à l’emploi de leur direction. Les images diffusées à la télévision témoignaient de la chaude ambiance qui régnait dans ce rassemblement commun. Le sentiment dominant était que, victimes des mêmes attaques dans les différentes entreprises, c’est tous ensemble que les travailleurs doivent rendre les coups.

Anonyme a dit…

Les tarifs de la SNCF augmentent aujourd’hui en moyenne de 2,3 %. Sur certains parcours, le billet de TER peut augmenter jusqu’à 10 %.

Et ensuite, quand il s’agit de la rémunération du livret A ou de l’augmentation du SMIC, le gouvernement va prétendre qu’il n’y a presque pas d’inflation !

Anonyme a dit…

Le quotidien Libération révèle aujourd’hui ce que le milliardaire Bernard Arnault cachait : le transfert de sa fortune en Belgique.

On savait qu’il cherchait à acquérir la nationalité belge. Mais en réalité cela fait déjà plus d’un an qu’en décembre 2011 sa holding familiale « Groupe Arnault » a basculé en Belgique sous le nom Pilinvest. Une opération visant à mettre plus de 6 milliards d’euros et ses futurs dividendes à l’abri d’impôts que ces bourgeois trouvent toujours trop élevés.

Ces milliards sont le fruit du travail des salariés des nombreuses sociétés que contrôle Arnault. Il faudrait abolir le secret bancaire qui permet ce type de coups en douce.

Anonyme a dit…

Selon un rapport de la Cour des comptes publié cette semaine, il serait urgent de « réviser profondément l’indemnisation des chômeurs ». Son président, le socialiste Didier Migaud, prévoit que l’assurance chômage atteindra un endettement de 18 milliards d’euros fin 2013 : il faudrait donc revoir à la baisse le montant et la durée des versements aux chômeurs, en particulier dans le cas des salariés précaires dits « en activité réduite » et des intermittents du spectacle…

Le système actuel ne couvre même pas une personne au chômage sur deux ! Et si les caisses sont vides, c’est le grand patronat qui, en licenciant à tour de bras, diminue automatiquement le nombre de salariés cotisants, et en porte la responsabilité première. D’autant qu’une partie de ce patronat a la sale habitude de ne pas reverser ce qu’il doit au régime.

S’il y a un trou à combler, qu’on prenne sur les profits des actionnaires du CAC 40, qui eux, ont vu leurs gains augmenter de 15 % l’an dernier !