Au nom de la C.G.T, Christophe Latrasse a rappelé les origines de cette fête des travailleurs et a orienté son intervention sur l'emploi.
BESOIN D'UNE POLITIQUE NOUVELLE :
- En présence des conseillers municipaux Joë Triché, Rolande Barthélémy, Angélique Cheikh et Claude Maitrot, il a souligné la nécessité d'une rupture avec la politique économique et sociale actuelle. La CGT s'est clairement exprimée lors de la campagne des élections présidentielles en 2012 pour un changement de majorité dans l'intérêt des salariés mais est contrainte de constater l'écart grandissant entre les engagements du candidat Hollande et ses actes une fois élu.
- Pour le monde du travail, le changement n'est pas au rendez-vous. Le chômage (destructions d'emplois dans l'industrie, le commerce, et les services) et la précarité augmentent même. Dans ces conditions, les jeunes constituent une véritable génération sacrifiée. L'augmentation des salaires et du pouvoir d'achat, l'emploi, la politique industrielle, les services publics, une protection sociale digne, les droits à la retraite doivent être à l'ordre du jour de la future conférence sociale des 20 et 21 juin 2013.La démocratie sociale et les moyens de l'exercer doivent aussi en être des axes forts.
- L'ANI et sa « sécurisation de l'emploi » divisent les Français, les salariés, les syndicats et les parlementaires, y compris ceux de la majorité. Comment le texte pourrait-il devenir loi de la République ? Le gouvernement vient de refuser une loi d'amnistie pour les syndicalistes concernant la mandature Sarkozy. Derrière celle-ci se joue la condamnation de la politique de la droite dont la brutalité a contraint nombre de salariés à se mobiliser et à agir. Beaucoup ont voté pour l'actuel Président Hollande et celui-ci les rejette de manière incompréhensible. La rupture avec l'austérité et la rigueur budgétaire doit être de mise en France et en Europe. C'est la revendication de la Confédération Européenne des Syndicats et de ses 85 organisations afin d'agir pour un "changement de cap".
- Dans notre localité et notre bassin d'emploi, le chômage ne cesse d'augmenter, il n'y a pas de création et une véritable politique industrielle dont l'Etat serait la pierre angulaire n'existe pas. Les travailleurs ont voulu le changement et n'ont pas voté pour cela. Malgré ses promesses, le maire UMP est inefficace, près de 1 700 romillons pointent au chômage. Dans ce contexte, Christophe Latrasse a demandé à chacun de se tenir prêt, mobilisé et déterminé contre l'austérité et la régression sociale. « Soyons offensifs dans nos initiatives pour défendre les droits et les acquis du monde du travail » a-t-il conclu.
84 commentaires:
Sous Sarkozy, les syndicats étaient unis le premier mai. Il a fallu 12 mois à Hollande pour diviser la gauche : Bravo !
Pas de socialiste dans le cortège ou simple omission du rédacteur ?
à GG
Ben oui Sarkozy s'était mis à dos tous les syndicats, Hollande en a au moins rallié une partie... comme quoi ça progresse!
Pas de socialiste identifié hier. Quant à notre Ami ci-dessus, s'il se réjouit de la division syndicale, peut-être est-il du côté du Medef ?
Donc pas de socialistes, que des communistes .
Cela veut dire qu'ils mobilisent un minimum
L'attente était tellement grande dans le monde du travail, que la déception en est d'autant plus, au regard des promesses faites par Hollande et qui ne sont pas au RDV. Par contre le Medef en reçoit des aides par les solfériniens. Mais ce n'est pas fini. on était certainement pas beaucoup à Romilly, mais à Cormontreuil 51, lieu de rassemblement national des syndicats réformistes, les 3 signataires de l'ANI, CFDT, UNSA, CFTC,étaient 600 militants (source Mediapart). Ils conçoivent que ce n'est pas rose l'ANI, et se défendent que c'est du donnant-donnant, avec le Medef. Mais dans cette journée tout le monde ne défendait pas l'ANI et la politique du gouvernement. La déception, le désenchantement se lisaient sur de nombreux visages, qui sur le terrain, ne savent plus où le pays va et avancent comme perdus dans la jungle. "On est comme désemparé et on essaie de ne pas le paraître".
Ils expliquent qu'ils ne partagent pas le discours de leur direction fédérale "optimiste" quand eux sont "pessimistes". Certains sont plus critiques, tenté par la manif du 5 mai pour une 6ème République, ils réclament "un changement de cap, un Président plus à l'écoute du peuple, pas des patrons". J'ai voté pour viré Sarkozy au 2ème tour, mais avec l'affaire Cahuzac notre moral est plombé. Ils savaient "les patrons voyous, mais pas les politiques" ( source médiapart). Pour une autre militante CFDT "Hollande, c'est la même chose que Sarkozy sans les piles", pour une autre "Et les ouvriers qui ont voté pour lui? Hollande les a oubliés! regarde Florange. Edouard Martin qui prônait la nationalisation n'a pas eu "ce geste magnifique et possible de gauche..."
Contre l'austérité, la finance, pour la 6ème République le 5 mai Bastille-Nation, tous unis.
http://www.mediapart.fr/journal/france/010513/reims-le-1er-mai-en-solo-des-reformistes
Somme de colères, l'éditorial de Paule Masson
http://www.humanite.fr/social-eco/somme-de-coleres-532827
Deux interviews pour le 5 mai dans l'Humanité
http://alainpierrefournier.blogspot.fr/
Face aux explications laborieuses de Guéant pour justifier des factures payées en liquide (il invoque des primes versées aux hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur sous Sarkozy, qui officiellement n’existent plus depuis des années), son ancienne collègue de gouvernement, Roselyne Bachelot, ministre de 2002 à 2012, a affirmé « soit il ment, soit il a piqué dans la caisse ».
Une enquête révèle que plus d’une personne sur dix ont eu des difficultés à payer leur facture d’électricité. Ces cinq dernières années, pendant que le pouvoir d’achat des ménages a chuté, le prix de l’électricité a augmenté de 20%. Et ce n’est pas fini, la commission de régulation de l’Energie prévoit 30% d’augmentation d’ici 2016.
La mise en place de la loi dite Brottes qui élargi un peu le nombre des bénéficiaires des tarifs sociaux – moins de 10 € par mois de réduction pour ceux qui y sont éligibles - ne résoudra rien. Pendant ce temps, EDF désormais une entreprise privée même si l’Etat reste l’actionnaire principal, annonce des bénéfices en hausse, supérieurs à 3 milliards d’euros. Ceci explique cela.
Electeur socialiste, j'irai marcher le 5 mai
Ce n'étai pas évident pour moi qui suis un électeur socialiste de longue date. Je suis de ceux qui ont cru et soutenu François Mitterrand dans les années 1980 et qui, malgré des déceptions régulières, croyaient que le changement énoncé l'an dernier prendrait une autre tournure. ma déception depuis un an m'amène à décider de ne pas rester sans rien faire. Je ne peux cautionner le fait qu'un gouvernement n'ait pas amélioré la vie quotidienne des plus modestes, c''est pourtant sa vocation. j'ai eu l'impression que certains ministres l'oublient trop souvent. Je ne sais pas encore ce que je voterai aux prochains scrutins, mais je serais dans la rue le 5 mai pour dire que j'attends autre chose de la gauche. J'espère que nous serons nombreux à le dire et qu'enfin le gouvernement prendra un autre chemin.
Entre 2011 et 2012, les salaires des patrons du CAC 40, qui étaient pourtant déjà mirifiques, ont encore explosé : + 40% pour Bonnafé de BNP-Paribas, +30% pour Oudéa de la Société Générale. Ce sont ces mêmes gens qui se gavent et qui expliquent à la télévision qu’il faut baisser les charges de leurs entreprises, des entreprises qui rapportent des milliards à leurs actionnaires et qui organisent des plans de suppressions d’emplois par milliers.
Un nouveau contrat de service entre l’État et La Poste doit être signé dans les prochains jours. Il prévoit un acheminement plus long du courrier, de nouvelles suppressions de boîtes aux lettres, et la continuation de la transformation des bureaux en points Poste chez des commerçants.
L’État se désengage, La Poste fait des bénéfices, pendant qu’usagers et postiers paient les conséquences. Rien de neuf sous le soleil de Hollande.
Les salariés se sont mobilisés massivement à travers le monde à l’occasion de la journée internationale du travail du 1er mai 2013. La CGT salue toutes celles et ceux qui y ont participé dans un contexte économique, social, politique et de paix des plus incertains
En France, dans des configurations unitaires différentes, 286 manifestations et rassemblements unitaires, auxquels participait la CGT, ont été organisés. Face à une situation économique et sociale qui continue de s’aggraver sous les effets des politiques d’austérité poursuivies aveuglément en France et en Europe, près de 160 000 manifestants sont venus mettre les « pieds dans le plat ».
Le chômage explose pour dépasser les 12% dans l’union européenne. L’emploi précaire devient la règle. Le pouvoir d’achat s’effrite. Les salaires et pensions de retraite sont attaqués.
La crise s’aggrave ! La France, après d’autres pays, est poussée dans la récession. Et la finance et le patronat en demandent toujours plus.
Il y a un an, les françaises et les français votaient pour changer de Président de la République Ils affirmaient ainsi le besoin d’une rupture avec la politique économique et sociale menée par le Gouvernement Sarkozy.
Un an après, ils refusent de se voir kidnapper leurs espoirs, de voir leur emploi, leur pouvoir d’achat, leur protection sociale, leurs conditions sociales, de travail, leurs services publics et la démocratie sacrifiés pour satisfaire encore et toujours le capital.
Nos mobilisations, les débats que nous menons chaque jour pour faire reconnaître que le travail et sa rémunération, est un enjeu central pour sortir de la crise, trouvent de plus en plus d’écho. Cela conforte chaque jour un peu plus la conviction qu’une autre politique est possible et indispensable.
Non contents d'avoir semé la haine dans tout le pays, les opposants au Mariage Pour Tous se conduisent désormais en plagieurs de la pire espèce. Ceux-ci se sont en effet accaparés un visuel du PCF appelant à la manifestation du 5 Mai contre la finance et pour la VIème République. Violents, voyous et désormais voleurs, les homophobes qui se présentent en grands défenseurs de la famille donnent décidément un curieux exemple à nos enfants.
Après 23 mois consécutifs d'augmentation, le nombre de chômeurs en France a battu, en mars dernier, le triste record de janvier 1997. Au total, plus de 5 millions de personnes se trouvent désormais au chômage (DOM compris). Depuis mai 2012, en moyenne, 28 000 personnes supplémentaires sont ainsi contraintes, chaque mois, de se présenter à Pôle emploi.
Face à cette situation d'une gravité exceptionnelle, F. Hollande continue d'affirmer que « tous les outils » sont en place pour inverser à la fin de l'année la courbe du chômage.
Ce pari est fondé sur une hypothèse de croissance au doigt mouillé pour 2013 (+0,1%) tenue pour irréaliste par le FMI qui, lui, anticipe une récession (-0,1%). Adepte du double discours, le gouvernement, dans le programme de stabilité soumis à Bruxelles, prévoit, lui-même, une diminution de 0,2 % de l'emploi en moyenne cette année.
Le pari présidentiel condamne la politique de l'emploi à l'échec. Il faut arrêter ce bricolage désastreux à coup de baisses du « coût du travail », d'allègements d'impôts sur les sociétés, de renforcement de la monarchie patronale à l'entreprise, de reculs de la sécurité de l'emploi pour les salariés et rationnements des services publics. Cette politique est incapable de faire baisser le chômage. Elle encourage la croissance financière des capitaux et la rente contre l'emploi, la formation, les salaires et la croissance réelle. François Hollande mène la France droit dans le mur. Les Français qui ont voulu le changement il y a un an, n'ont pas voté pour cela
180 000 personnes dans les rues de Paris pour la 6è république et contre l'austérité ! On lâche rien !
C'est bien au-delà des espérances puisque les organisateurs comptaient sur 100 000 manifestants. Un véritable triomphe
Il faut espérer maintenant que notre Président aura la sagesse d'entendre sa gauche
Pour être précis: 183 201 manifestants d'après la police, 259854 d’après le FDG, 541258 d’après Melenchon.
Il semble perturbé 20:52, c'est une idée ?
Qui a parlé de 180000? Mélenchon? Donc c'est vrai!
Pourvu que 20:52, énervé comme il l'est, ne soit pas l'agresseur des militants UMP qui collaient des affiches contre Hollande hier
Les photos parlent d'elles-mêmes
21:43 et 06:52 manquent d'humour, sont chatouilleux les camarades quand on se moque de la merluche, le nouveau dieu vivant de leur secte.
C'était pour rire, vous avez raison , après un nouveau comptage basé sur le principe qu'on compte les jambes, qu'on divise par deux, qu'on met un coefficient correcteur pour les unijambistes et qu'on module pour les fauteuils roulants, il y avait donc 183 204 manifestants soit 2 de plus que lors du premier comptage.
Contents les camarades?
Vous n'avez rien compris, tout ce qui ne dit pas Amen au gouvernement ne peut-être que pourri. C'est nous les meilleurs, on gère le pays à la perfection et si rien n'est encore visible, d'ici quelque temps, tout ira mieux. On continue, laisser nous faire, rien ne peut nous ébranler et bientôt, vous verrez que nous avions raison. Vous n'êtes tous de droite ou de gauche des antis, des méchants. Et vous êtes tous dans le coup pour faire de l'anti-gouvernement. Vive nous, les meilleurs
La police de Vals = 30000
FAUX, pourquoi?
Distance Bastille-Nation = 2200m
Calcul 30000: 4 personnes/m2 = 7500 m2
On continue: 7500 m2 : 2200m = 3.40m la largeur du Faubourg Saint Antoine.
On croit rêver, ce boulevard est beaucoup plus large, d'après internet 17 à 30 mètres suivant les endroits.
Donc 180000 c'est bon!
2200m x 17 (la plus petite largeur) = 37400m2 x 4 personnes/m2 = 149600 personnes...sans compter les personnes qui attendaient dans les rues adjacentes à la place de la BASTILLE...donc 180000 personnes c'est une vérité.
N'en déplaise au détracteur de l'autre site romillon, ça lui file de l'urticaire
Ah , si le matheux géomètre s'en mêle!
Rassure toi 13:43, le ridicule ne tue pas.... heureusement pour toi d'ailleurs!
Décidément au FdG ils ont du mal avec les chiffres, même les petits!
A propos de la manif du 1er mai à Romilly on lit sur ce site:"Environ 80 personnes se sont regroupées ce 1er mai devant la bourse du travail avant de défiler dans les rues de notre ville." et sur le site du PC "A Romilly, une soixantaine de personnes se sont rassemblées le 1er mai à la Bourse du travail.", Apparemment le matheux du dessus n'était pas dans le cortège!
Marche pour la Sixième République, l'addition pour les nuls :
- Quand il y a 4 personnes au mètre carré sur la place de la Bastille, 3 au mètre carré sur la totalité du parcours et 2 au mètre carré sur la place de la Nation (58000 à Bastille, 13350 dans la rue de Lyon, 30600 avenue Daumesnil, 45945 Boulevard Diderot et 35000 sur la partie occupée de la place de la Nation), le total est de 182895.
Monsieur doit apprendre à compter.
On dirait des codes postaux, sont drôles les bas du plafond
19:01 a dû apprendre à compter à ses amis de la police
L’appel du Front de gauche à la marche citoyenne contre la finance et l’austérité, et pour une nouvelle République, rencontre un écho bien au-delà de ses rangs. Un an après la victoire de François Hollande, les rues de Paris porteront le rappel de l’exigence de changement.
Une partie de la gauche relève la tête, n’acceptant pas la chronique écrite par anticipation d’un échec annoncé. Économistes, syndicats, partis ou courants politiques dans et hors de la coalition gouvernementale parlent désormais d’une voix quasi unie pour plaider l’abandon de l’austérité et l’engagement d’un véritable bras de fer contre les tenants de l’Europe libérale, la chancelière conservatrice allemande Angela Merkel en tête.
Le Front de gauche a mis au point, dès hier, un calendrier de mobilisation et d’élaboration politique. Ces initiatives, précise Marie-Pierre Vieu (PCF), devront permettre de poursuivre « la remobilisation de la gauche ».
À trois reprises, la rue devrait de nouveau être occupée. D’abord, le 16 mai, avec un rassemblement lors de l’examen de deux propositions de loi du Front de gauche qui, pour l’instant, n’ont, après volte-face, plus le soutien du gouvernement (l’amnistie sociale et l’interdiction des licenciements boursiers). Puis, le premier week-end de juin verra « partout en France des répliques de la marche du 5 mai sur les mêmes mots d’ordre », explique Éric Coquerel (Parti de gauche), pour qui la réponse du gouvernement « permet de penser qu’il va falloir que le rapport de forces soit plus fort encore ». Ces initiatives, aux formes et contours différents selon les localités, précise Marie-Pierre Vieu (PCF), devront permettre de poursuivre « la remobilisation de la gauche ».
Le 9 juin, une « marche des femmes contre l’austérité » sera organisée à Paris. Enfin, le 16 juin, l’élaboration de propositions alternatives sera à l’ordre du jour avec, vraisemblablement à Paris, les assises « pour la refondation sociale et démocratique de la République », initialement proposées par le PCF et dont tout le Front de gauche est désormais porteur.
Celui-ci devrait d’ailleurs inviter, le 13 mai, toutes les forces « potentiellement organisatrices » à en dessiner les contours. Un calendrier pensé pour répondre à une double exigence : Gagner dès à présent tout ce qui peut l’être, et concourir à la constitution d’une autre majorité pour une autre politique
C'est bien de sentir qu'il y a une gauche dans ce pays
Le 5 mai est d’abord un fait politique immense qu’il faut tâcher de comprendre. Jamais sous un gouvernement PS le pays n’a connu une telle mobilisation à gauche. Jamais. Cette marée citoyenne est inédite par son ampleur : 180 000 personnes (dont 30 000 avec des balais selon le ministère de l’Intérieur). Elle est aussi inédite par son objet. Des projets de loi contestés ont déjà rencontré l’hostilité de foules importantes. Mais cette fois le mot d’ordre était beaucoup plus général : changer de politique et même d’institutions. Inédite enfin par son caractère populaire. Calendrier scolaire oblige, dans la rue se pressait surtout la foule de ceux qui ne partent pas en vacances. C’est dire aussi que l’énergie disponible va bien au-delà des présents. Pour nous, deux tâches en découlent. Bien évaluer cette force. Travailler à la projeter plus loin encore.
Nous espérions égaler le 18 mars 2012. Nous avons fait une fois et demie davantage
Nos rassemblements doivent toujours avoir un caractère unitaire. L’unité est consubstantielle au Front de Gauche. Mais elle doit le déborder sans cesse. Car l’unité aussi est un processus que l’on ne doit jamais oublier de conforter. Pour cela nous avons un point d’appui majeur : la présence enthousiaste d’Eva Joly le 5 mai. C’est le signe d’une disponibilité forte dans la mouvance qu’elle incarne. Et si prometteur pour l’avenir bouché par le productivisme !
La réponse du gouvernement n’a pas été à la hauteur de cette formidable aspiration. Au lieu de rassurer ceux qui ont permis la défaite de Nicolas Sarkozy il y a un an, Jean-Marc Ayrault a préféré dire une fois de plus sa sollicitude pour les chefs d’entreprise et annoncer la privatisation partielle d’entreprises publiques ! De son côté Manuel Valls joue de la provocation en minorisant outrageusement le nombre de manifestants.
Cette marche établit un rapport de force, ouvre de nouvelles perspectives, galvanise les énergies mais elle doit surtout être le début d’un processus. C’est pourquoi le Front de gauche, dans le même objectif d’élargissement que le 5 mai, propose d’ores et déjà d’autres rendez-vous dans les semaines à venir :
la mobilisation aux côtés des syndicats le 16 mai en faveur de la loi d’amnistie sociale et de la loi interdisant les licenciements boursiers.
le maximum d’initiatives populaires le premier week-end de juin sur le même mot d’ordre que la marche du 5 mai contre l’austérité, la finance et pour la 6ème République sous des formes décidées localement : marches, rassemblement, etc… dans les régions et départements
Le soutien à la marche des femmes contre l’austérité le 9 juin
les assises du 16 juin dont nous proposons la co-organisation à tous ceux, personnalités, associations, syndicats et forces de gauche qui partagent les objectifs d’une politique alternative à celle appliquée aujourd’hui par le gouvernement
Le ministre du Travail, Michel Sapin, s’est dit mardi « favorable » à « étendre plus qu’aujourd’hui au secteur privé » les emplois d’avenir, ces contrats censés être destinés aux jeunes pas ou peu qualifiés, dont l’État paye une partie du salaire. Dans le privé, cette part se monte à 35 % de la rémunération.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, avait exprimé, fin avril, cette revendication. Parisot en avait rêvé, le gouvernement Ayrault le réalise.
Les rémunérations des traders des trois principales banques françaises, la BNP Paribas, la Société Générale et le Crédit Agricole, ont atteint 297 000 euros en moyenne en 2012. Une hausse de 17 % par rapport à 2011 !
Les quelque 7 276 traders de ces trois banques se partagent la somme rondelette de 2,1 milliards d’euros. Pour se voir accorder ces rémunérations plus que confortables, ces employés de banque spécialisés dans la spéculation ont dû faire gagner des sommes encore plus faramineuses aux actionnaires des banques qui les employaient.
Sous prétexte que son bénéfice net a chuté de 50 % au premier trimestre 2012, la Société Générale a annoncé un nouveau plan d’économies de 900 millions d’euros. Bien entendu, c’est sur ses salariés que la Société Générale compte faire ces économies, en supprimant 600 à 700 postes et en pressurant ceux qui conserveront leur emploi.
Cette annonce a été saluée par la Bourse de Paris, où le titre Société Générale a progressé de près de 4 %. À chaque fois qu’une entreprise détruit des emplois, cela condamne des travailleurs au chômage, mais cela promet des profits supplémentaires aux actionnaires. Alors les boursicoteurs sont contents !
Le tronçon de la Seine situé entre les communes de Périgny la Rose et Courceroy qui comprend notamment les bassins de vie de Romilly-sur-Seine et de Nogent-sur-Seine a été placé en vigilance orange depuis jeudi après-midi.
Grande crue, Romilly prend l'eau, c'est à l'image du mandat de Vuillemin, non ?
"On m'a dit tes idées ne sont plus à la mode
Quand on veut gouverner ce n'est pas si commode
Il faut évidemment s'adapter au terrain
Mettre jour après jour un peu d'eau dans son vin
On m'a dit dans la jungle il faut qu'on se débrouille
On est bien obligé d'avaler des magouilles
De laisser dans un coin les projets trop coûteux
On va pas tout rater pour des canards boiteux
La porte du bonheur est une porte étroite
On m'affirme aujourd'hui que c'est la porte à droite
Qu'il ne faut plus rêver et qu'il est opportun
D'oublier nos folies d'avant quatre-vingt-un
On m'a dit qu'il fallait prêcher le sacrifice
A ceux qui n'ont pas pu s'ouvrir un compte en Suisse
Qu'il fallait balayer tous nos vieux préjugés
Et que ceux qui travaill'nt étaient privilégiés
On m'a dit tu comprends tes idées archaïques
Ne feront qu'aggraver la crise économique
Ainsi la liberté dans un monde plus juste
Fait partie des slogans qui sont un peu vétustes
Jean Ferrat
La dédiabolisation du Front national a définitivement du plomb dans l’aile. Après son grand-père (Jean-Marie Le Pen) et sa tante (Marine Le Pen) s’est au tour de la figure montante du FN, Marion Maréchal-Le Pen, de s’afficher au côté de militants radicaux d’extrême droite. Skinheads néo-nazis, membres de groupuscules violents, les fréquentations de l’élue du Vaucluse paraissent peu compatibles avec les valeurs républicaines que son parti prétend vouloir défendre. Plutôt que de traiter ses collègues députés de « fascistes » elle ferait peut-être mieux de balayer devant sa propre porte et surtout devant celle de son propre parti.
Ce 12 mai, une nouvelle fois, l'extrême-droite la plus violente annonce plusieurs manifestations dans Paris.
Plusieurs groupes et organisations, dont certains sont ouvertement néo-nazis, vont en effet « commémorer » à leur manière, la mort d'un de leurs militants, survenue le 9 mai 1994 suite à une manifestation non autorisée et violente, organisée par le GUD ; pour certains d'entre eux il s’agit aussi de rendre leur « hommage » à Jeanne d'Arc.
Le premier cortège partira de la Madeleine à 10h ; il est organisé par le groupe « 3ème Voie » son dirigeant Serge Ayoub alias " Batskin" , a animé nombre d’organisations et de mouvances, dont certains militants ont très rapidement franchi le pas vers la violence active, voire le meurtre.
Dommage 10 : 45, il manque la deuxième partie de la chanson de Ferrat qui décrit la droite et l'extrême-droite
Les conséquences désastreuses du système capitaliste montrent que les idées du marxisme, que certains voudraient reléguer au musée des antiquités, n’ont jamais été aussi pertinentes qu’aujourd’hui. Ces idées expriment la nécessité d’en finir avec la dictature du capital, ce qui passe, concrètement, par la suppression de la propriété capitaliste des banques, des organismes de crédit, des assurances et des grandes entreprises de la production et de la distribution. Cela permettra de réorganiser progressivement la société sur des bases socialistes, où la maîtrise de l’économie et de l’administration publique sera entre les mains des travailleurs.
Quatre militantes du groupe féministe des Femen ont déployé une immense banderole anti-nazie sur un balcon surplombant une manifestation de groupes d'extrême droite en hommage à Jeanne d'Arc, en fin de matinée place des Pyramides, à Paris.
Le Medef veut choisir ses ministres. L’un des candidats à la présidence du Medef, Thibault Lanxade, a proposé, jeudi, que « les postulants à ces postes de ministre (dans les secteurs économique et social – NDLR) soient dans l’obligation de réaliser une audition devant le Conseil économique social et environnemental ». Non content d’avoir obtenu gain de cause sur l’accord national interprofessionnel (ANI), il entend aller plus loin souhaitant « valider » les connaissances de ces ministres « et disposer pour ce faire d’un droit de veto ».
Après un début de printemps tambours battants (annonce de la candidature de Mathieu, intervention de Auzols), on n'entend plus parler de la campagne pour les municipales. Comment interpréter cela ?
Par des tractations à l'ombre des regards
A un an des municipales, il a fallu une crue de la Seine pour entendre à nouveau parler d'un stade aux Hauts-Buissons. Depuis, plus de 20 ans, les sportifs espèrent en cette promesse. Chacun sait pourtant bien que la ville n'a pas les moyens pour réaliser cet équipement
Pas les moyens ou pas la volonté ?
LA LETTRE DU MAIRE Mai 2013
"Votre Futur Centre Nautique: Bientôt en construction!
Il aura fallu 8 ans pour reconstruire une piscine, qui ouvrira ses portes au cours du 1er semestre 2015.
8 années sans se "baquer", c'est long, aussi bien pour les administrés que pour les scolaires, qui continueront des rendre à nogent encore 2 ans.
Alors qu'une réhabilitation, voulue par les administrés, par consultation, nous aurait permis de se "baquer" à plus brève échéance. Mais qu'est ce que vous voulez, il fallait préparer les municipales en faisant "un gros coup", c'est ce qu'a souhaité la majorité UMP en rassurant sur le financement, puisque ça nous coûtera 1.6 millions d'euros. D'une façon comme d'une autre, il faudra bien mettre la main à la poche, car nos impôts nous les payons pour ce qu'engage la ville, la communauté de communes, le département, la région, l'état. A qui ferait-on croire, qu'il n'en sera pas ainsi. et puis quoi de plus naturel et normal qu'une commune investisse pour l'avenir, à contrario ce n'est pas pour cela qu'un 2ème mandat sera accorder, à cette équipe, qui avait promis beaucoup d'emplois et que nous ne voyons toujours rien venir. Alors méfions-nous de ces coups "d'esbouffres", on nous a habitué depuis 5 ans, à ce genre de faits;
Ces types d'attitude sont le reflets de certains politiques qui se foutent bien de leurs administrés et qui ne sont là que pour faire leur petite carrière
Avec un PIB qui a reculé de 0,2% au 1er trimestre 2013, la France entre en récession. A quand un changement de cap ?
Cette semaine est celle de toutes les hontes pour le gouvernement solférinien. Mardi il a fait voter l’ANI au sénat avec la complicité active de la droite qui s’est abstenue et du centre qui a voté favorablement. L’union nationale autour des demandes du MEDEF, en quelque sorte. Pour la première fois dans l’histoire, un gouvernement qui se réclame de la gauche fait reculer les droits fondamentaux des travailleurs. Un jour très triste. Un mardi noir. Il faudra noter et publier la liste des « sénateurs maires » qui ont participé à cette infamie pour leur rendre la monnaie de leur pièce l’an prochain. Même exercice à prévoir à propos de l’amnistie. Jeudi, les solfériniens font voter contre l’amnistie sociale et contre la loi sur les licenciements boursiers. Grosse affaire mal emmanchée que nous allons rendre aussi couteuse que possible aux solfériniens. Je reviens sur cette affaire d’amnistie sociale. Encore un jour de honte. Mercredi, Hollande va confirmer sa capitulation à Bruxelles devant la commission. Nous aurions obtenu « un sursis » pour appliquer la politique absurde de l’austérité ! Un « sursis » comme on le dirait d’une peine de prison! La France dans cette posture ! C’est à pleurer.
Je me demande ce qui a été refusé à Ségolène Royal pour qu'elle se déchaîne de la sorte sur le pauvre Hollande qui n'a pas besoin de cela en ce moment ?
L’économie française est, selon les critères officiels, entrée en récession, après deux trimestres consécutifs de baisse du PIB (produit intérieur brut).
En réalité, ça fait longtemps que les revenus des familles de travailleurs ont diminué sous l’effet du chômage et du blocage des salaires. Par contre, les fortunes bourgeoises sont en croissance. Il est temps d’inverser cette tendance.
Ayrault consulte les confédérations syndicales et le patronat pour décider les réformes sociales qu’il voudrait faire passer à l’Assemblée nationale en septembre. Il prévoit d’augmenter la CSG sur les retraites, et de ne plus les réévaluer autant que l’inflation officielle (un retraité moyen perdrait au total 300 euros par an). Et, en plus, la durée de cotisation augmenterait encore (il faudrait cotiser 44 ans !).
Tout ça, bien sûr, toujours sous prétexte de sauver le système de retraites : ce gouvernement, comme le précédent, soutient les retraites des travailleurs comme la corde soutient le pendu.
La crise ne frappe pas tout le monde équitablement. Les logiques d’austérité, en frappant les dépenses sociales touchent avant tout les classes les plus fragiles. En conséquence, les inégalités se creusent. L’OCDE révèle ainsi que les inégalités sociales se sont davantage accrues sur les trois années allant de 2008, début de la crise économique, à la fin de 2010, que pendant les douze années précédentes. Tendance qui devrait s’accroître dans les prochaines années alors que l’austérité se généralise.
Les sénateurs ont approuvé la dernière version du texte dit de « sécurisation de l’emploi » par 169 voix contre 33. Les sénateurs socialistes et radicaux, mais aussi la grande majorité des centristes ont voté pour le projet de loi. L'UMP s'est abstenue ainsi que les écologistes. Le CRC (communiste) a été le seul groupe à voter contre. Le projet de loi retranscrit dans la législation l'accord national interprofessionnel (ANI) conclu en janvier.
Lors de sa conférence de presse à Bruxelles, le Président Hollande a une nouvelle fois confirmé les orientations austéritaires de la politique du gouvernement. C'est une grave erreur à l'heure où la France entre officiellement en récession. Hausse du chômage, récession économique, baisse du pouvoir d'achat, de la consommation, des investissements et des exportations : tous les voyants sont au rouge !
A lire absolument : l'interview de Pierre Mathieu sur le site du PCF de Romilly
19% des Français disent qu'ils voteront aux municipales pour sanctionner le gouvernement. P.Mathieu veut à tout prix perdre qu'il veut les socialistes sur sa liste ?
Et 7% des mêmes sondés disent qu'ils voteront pour soutenir le gouvernement
Je découvre dans ma boîte aux lettres, la lettre du Maire, payée par nos impôts, sur 4 pages, il dévoile la future piscine. Je suis ulcéré par cette propagande. J'espère qu'il ne compte pas faire sa campagne électorale à nos frais jusqu'en mars prochain
C'est aussi ce que fait Allart avec son questionnaire sur les transports.
C'est sympa une campagne payée par les électeurs-contribubles !!
Espèrons que dans un an, tout cela ne sera que mauvais souvenir !
F. Hollande a réalisé le rêve de Sarkozy et de la droite : diviser la gauche et le mouvement social. Le camp réactionnaire est en embuscade mais, à l’Élysée comme à Matignon, on ne veut rien changer.
Les revenus du capital se portent bien, à l'invers des revenus du travail
À part les effets de communication politicienne ( la « com », comme on dit dans ce beau monde), qui a constitué l’essentiel de la conférence de presse de François Hollande, ne reste que la politique favorable aux capitalistes. Sous prétexte, comme à chaque fois, d’ « aider les entreprises » et de favoriser « la relance ».
Et, pour les travailleurs, le président « socialiste » annonce des sacrifices à venir sur les retraites, qui baisseront pour les salariés.
La classe ouvrière n’a aucune raison de faire la moindre confiance à ces socialistes qui, de semaine en semaine, leur font les poches.
On lâche rien !
Une des trop rares propositions de gauche de l'ancien candidat François Hollande vient de disparaître corps et biens. Le projet de loi visant à limiter les hauts salaires de patrons n'est plus. C'est Pierre Moscovici qui a prononcé son éloge funèbre dans une interview aux Echos, déléguant au Medef le soin de s'auto réguler. Quel beau cadeau de départ pour Laurence Parisot qui quittera ainsi ses fonction sur un triomphe et quel camouflet pour la gauche.
De renoncement en renoncement, l'abandon de la limitation des hauts salaires patronaux est un double scandale. Il est d'abord un coup porté contre la justice sociale au moment où l'austérité s'applique implacablement sur les salariés, chômeurs et retraités dont le pouvoir d'achat fond comme neige au soleil. Il est ensuite un crime contre l'économie réelle car ces surplus indécents iront nourrir la bulle spéculative des marchés financiers, responsable de la crise actuelle.
Ce gouvernement trahit une fois encore sa propre parole. Cette volte-face est une nouvelle fuite en avant fédéraliste que nous ne pouvons que dénoncer. Reste au gouvernement de reprendre ses esprits. Adepte désormais de l'auto-régulation, que le gouvernement laisse les salariés décider du montant de leur paye. Ils sauront assurément se débrouiller
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