23/02/2016

L'ETAT ET LA REGION DOIVENT S'ENGAGER POUR NOTRE ECONOMIE

La SNCF, sous tutelle de l’État, veut stopper son activité d'entretien et de réparation des trains au technicentre de Romilly.

- Cette décision est grave pour notre ville, près de 300 emplois directs et indirects vont disparaître, alors que notre canton compte déjà plus de 2400 chômeurs. Ce site d'excellence est sacrifié, les charges de travail sont réparties sur deux établissements du Nord et de l'Alsace.
Le contenu du protocole d'intention d'attractivité territoriale et de redynamisation, voté par l'ancienne région, le département et la SNCF n'est pas à la hauteur. C'est pourquoi, nous ne l'avons pas voté au conseil municipal de Romilly. Beaucoup d'emplois cheminots doivent être maintenus et des mesures compensatoires pour notre territoire et ses habitants sont impératives. La bataille en ce sens ne doit pas cesser.

- Notre ville et notre communauté de communes doivent obtenir de l’État et de la nouvelle région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (qui possède de nouvelles compétences économiques) des fonds de soutien. C’est le sens de la proposition que Pierre Mathieu a porté au conseil communautaire et au conseil municip. Les bases sur lesquelles Eric Vuillemin proposait, dans un premier temps, d’engager les démarches n’étaient pas convenables par rapport à ce qu’il fallait demander car trop restrictives sur la destination des fonds qui doivent légitimement nous être octroyés.

- Pierre Mathieu, au nom du groupe communiste et partenaires a proposé que 10 millions d’euros soient mobilisés pour notre territoire pour financer des investissements structurants utiles à la population et les projets indispensables ne manquent pas ! Pour l’emploi, il ne faut pas se borner à mobiliser des moyens de l’Etat pour accorder des exonérations sociales et fiscales car cela contribuera à assécher les moyens des caisses de l’assurance maladie, des assurances familiales et de retraites dont une majeure partie de la population a besoin.

- Pour nous, l’aide à la création, à la reprise et au développement d’activités doit créer réellement de l’emploi durable. L’implication du secteur bancaire, par BPI France, est une démarche que nous soutenons.Toutes ces propositions de Pierre Mathieu ont été adoptées par la communauté de communes et le conseil municipal de Romilly. Nos concitoyens doivent vite trouver ou retrouver du travail !

20 commentaires:

Anonyme a dit…

Selon l’AFP, le 23 février 2016 "le Comité des finances locales (CFL) a demandé à être associé d’urgence aux travaux sur la réforme de la Dotation globale de fonctionnement (DGF), qui doit entrer en vigueur début 2017".

Le président du CFL André Laignel a indiqué, lors d’un point presse que "les membres du CFL ont considéré unanimement qu’il serait inadapté que le comité ne soit pas urgemment et totalement associé aux travaux sur la réforme de la DGF".

Anonyme a dit…

Il a également souligné que "le calendrier paraît complexe à tenir", le périmètre des intercommunalités étant en train d’être modifié sur le territoire pour en réduire le nombre. "Dans beaucoup de départements, on n’a pas encore de simulations fiables sur les conséquences financières des fusions".

Pour rappel, Manuel Valls avait annoncé début novembre 2015, le report d’un an de la réforme de cette dotation, d’abord envisagée pour le 1er janvier 2016.

Anonyme a dit…

Dans ce de but d’année, les sujets d’inquiétudes sont nombreux pour les élus et les habitants.

Baisse de dotations, modification des intercommunalités, dégradations sociales, coups contre le code du travail, déchéance de nationalités et état d’urgence permanent… La liste est longue et les conséquences sont inquiétantes pour nos communes.

Dans cette période, les élus communistes, républicains et citoyens veulent plus que jamais être utiles aux populations, redonner de l’espoir en l’action publique, politique.

Nous ne baissons pas les bras face au niveau de l’abstention et à la montée du FN dans nos territoires.

Les élus peuvent, doivent être utiles pour redonner les couleurs à la gauche, à celle qui résiste, celle qui met en avant les droits, l’égalité, la liberté, la laïcité.

La gauche qui considère le citoyen comme un atout pour faire évoluer positivement les dossiers.

Nous savons qu’il y a du doute, de l’inquiétude, parfois du désespoir chez les élus et les habitants. Nous pensons que la meilleure réponse à apporter est d’ouvrir en grand le débat avec toutes celles et ceux qui n’en peuvent plus des « trahisons » de ceux qui nous gouvernent.

Anonyme a dit…


Le 23 février 2016, les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa, Unef, UNL et Fidl ont adopté une déclaration commune concernant le projet de loi El Khomri.

Le communiqué commun :

"Les organisations syndicales de salariés et de jeunesse signataires se sont réunies ce jour pour faire le point sur la situation sociale et économique notamment après la publication du projet de loi dit El Khomri, concernant la modification du Code du travail. Ensemble et à des degrés divers, elles constatent que ce projet, élaboré sans réelle concertation, va profondément changer la législation du travail et comporte des risques pour les salarié-e-s et les jeunes qui aspirent à accéder à un emploi.

Les organisations signataires ne sont pas satisfaites de ce projet et demandent le retrait de la barèmisation des indemnités prudhommales dues en cas de licenciement abusif et des mesures qui accroissent le pouvoir unilatéral des employeurs.

Elles conviennent de travailler ensemble sur la construction de droits nouveaux, et sur les autres articles du projet, notamment, sur les licenciements économiques, le forfait jours, l’organisation du travail et la santé au travail, l’apprentissage…

Les organisations signataires, conscientes des enjeux et des responsabilités du mouvement syndical sont porteuses de propositions et sont disponibles pour engager le dialogue permettant le développement de l’emploi, la lutte contre la précarité et la sécurisation des droits des salarié-e-s.

Les organisations signataires se retrouveront le 3 mars prochain afin d’approfondir leurs analyses."

Nicolas S a dit…

Comme d'hab la CFDT et l'UNSA (courroies de transmission du PS)vont tout faire pour capoter l'accord en vue de promulguer le nouveau code du travail de El Komri....

Anonyme a dit…

Depuis trois ans, le Medef est devenu extrêmement offensif pour remettre en cause le modèle social français, pour réclamer des baisses d’impôts et de cotisations sociales, pour exiger la remise en cause du droit du travail.

S’appuyant sur son vaste réseau de médias et d’économistes, il prétend cogérer l’État en imposant la réduction de la protection sociale, le report de l’âge de la retraite, la baisse des dépenses publiques.

Oubliant leur responsabilité dans la crise financière (avoir laissé les marchés financiers imposer des rentabilités excessives aux entreprises, avoir laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de développer le crédit aux entreprises, ne pas avoir réagi face à la globalisation financière qui plonge les économies dans l’instabilité, avoir organisé la délocalisation de l’industrie, avoir accepté le démantèlement de la politique industrielle française, etc.), le patronat et la technocratie ont trouvé des coupables : les salaires excessifs des salariés (en particulier des salariés à bas salaires) et le droit du travail.

Anonyme a dit…

Ainsi, le Medef s’est lancé dans une campagne agressive : seuls les chefs d’entreprises seraient productifs et innovants ; ils doivent être les seuls maîtres à bord. Ils ne créeront des emplois que si leurs exigences sont satisfaites.

Ayant renoncé à impulser un nouvel élan productif, à engager une rupture écologique et sociale, le gouvernement cède à cette campagne : baisse de 40 milliards des impôts et cotisations des entreprises, financée par une baisse des dépenses publiques, aujourd’hui remise en cause profonde du droit du travail.

Anonyme a dit…

Mais, on le voit depuis deux ans, cette stratégie est illusoire ; le chômage n’a pas reculé. Les politiques d’austérité brident la demande de sorte que l’emploi ne repart guère ; les réformes déjà actées du droit du travail n’ont fait que multiplier le nombre d’emplois précaires1. Du point de vue même du patronat, leurs projets sont sans issue : le profit des entreprises ne peut se redresser dans une économie en dépression ; un système qui encourage les emplois précaires et mal payés ne permet pas la montée en gamme ; l’instabilité et la rapacité de la finance jouent contre la production. Comment mobiliser les salariés dans les entreprises en réclamant le droit de les licencier sans justification ? Faut-il évoquer la crainte du coût du licenciement pour expliquer que les entreprises se refusent à embaucher et même à se développer, alors que cette crainte n’a guère joué entre 1998 et 2002 où l’emploi en France a augmenté de 10 % ?

Anonyme a dit…

Aujourd’hui, un nouveau pas est franchi, par le projet de réforme du droit du travail, qui sera présenté le 9 mars au Conseil des ministres. Ce projet accepte les points forts de la campagne du patronat : c’est la lourdeur du Code du travail qui serait responsable du chômage ; il faudrait sécuriser les licenciements (c’est-à-dire les faciliter) ; il faudrait permettre à chaque entreprise de faire son propre droit.

Il s’agit bien d’une rupture majeure avec les principes de base, et non, comme il a été prétendu, d’une « simplification » ou d’un simple « toilettage » d’un Code qui serait devenu trop complexe.

Anonyme a dit…

Cette rupture vise à un affaiblissement sans précédent des rapports de force du salariat vis-à-vis du capital. Affaiblissement qui d’ailleurs ne cherche pas à se dissimuler : aucune véritable contrepartie n’étant proposée, sauf un pseudo « compte personnel d’activité » (qui ne fait que rassembler des dispositions existantes sur la formation et la pénibilité).

D’autant plus que le gouvernement fait en même temps pression pour que les négociations à l’Unedic aboutissent à une réduction sensible de l’indemnisation des chômeurs. La stratégie est claire : sous prétexte de lutter contre le chômage, imposer aux salariés (globalement ou individuellement) de fortes baisses de salaire, des hausses de la durée du travail et la dégradation de leurs conditions de travail et de leur statut. L’opposé même d’un projet socialiste....

Anonyme a dit…

Les constructions politiques et institutionnelles issues de 1945 se défont à vitesse accélérée sous nos yeux, et la violence des crimes de masse et des guerres nous révèlent que rien ne peut être défendu, préservé, maintenu... dans ce capitalisme mondialisé. La dilution de l’état "social", des services publics, du droit du travail, accompagne l’aggravation continue des inégalités, des précarités, des migrations, la montée en puissance des extrême-droite... Tout pousse les peuples à se résoudre à la concurrence généralisée, bloque tout retour d’une issue progressiste, conforte la victoire de la classe dominante que confirmait le richissime spéculateur Waren Buffet.

Anonyme a dit…

Il n’y aura pas d’issue à la crise de l’alternative au capitalisme dans les illusions électorales, les alliances et métamorphoses qui préparent des "primaires" destinées à amuser le peuple dans un vote "à blanc" pour conforter et préparer le vote utile au premier tour, autrement dit, sauver le parti socialiste !

Il n’y a pas d’alternative sans reposer la question de la révolution, du changement de société, autrement dit, sans reposer la question communiste. Il n’y a pas de gauche sans un puissant parti communiste.

AF a dit…

La candidature de Mélenchon est tombé comme un couperet. Lui en a marre des discussions stériles au sein du FDG, ce qui lui fait dire que la question de boutique ne l'intéresse pas. C'est son droit, mais en même temps cette candidature, pose la question de construire du neuf, avec la nécessité de se mobiliser, et d'agir pour une autre politique. Je ne sais pas si la méthode employée par JLM est la meilleure, mais elle n'est pas pire que l'appel aux primaires.
Je regrette que le Front de Gauche n'est pas devenu notre mouvement politique commun . Mais il faut se donner la volonté de construire du neuf , Jean Luc Melenchon propose de prendre un autre chemin que celui des partis actuels pour construire une nouvelle République .
Les propositons et les questions qu'il soulève ne peuvent pas laisser indifférent le sympathisant que je suis.
Je suis convaincu que nous pouvons proposer un autre chemin à notre peuple que l'ancienne gauche ou la droite et l'extrème droite . Mélenchon a ouvert le débat avec le pays , ne refermons pas cette porte et participons à ces rendez vous politique qu'il proposera au peuple où nous pourrons aussi donner notre avis écouter ce qui se dit et décider ensuite .
L'humain d'abord et le citoyen doivent être au rendez vous de 2017

Anonyme a dit…

JT a dit: Chaque jour qui passe démontre le fossé qui se creuse entre Hollande, son gouvernement et le peuple. la loi EL KOMRI en est la démonstration; prés d'un million de signatures recueillies en dix jours , le 9 mars toutes les organisations de jeunesse appellent à manifester et bonne nouvelle la CGT y sera. Courant mars nous aurons sans aucun doute des mobilisations organisées par les syndicats pour exiger le retrait de cette loi applaudie par la droite et le MEDEF. C'est pour moi ce contexte qui doit prévaloir pour aborder les présidentielles de 2017.A l'évidence une candidature Hollande; Valls...éliminerait la gauche du second tour qui se déroulerait donc entre le FN et la droite. Un scénario qu'il faut tenter d'éviter. L'élection de 2017 ne sera pas celle de 2012 avec un électorat de gauche hyper mobilisé pour se débarrasser de Sarkosy alors qu'aujourd'hui cet électorat est abstentionniste . Pour éviter ce scénario catastrophe; FN/droite; il va falloir remobiliser cet électorat sur la base d'un projet progressiste répondant aux attentes populaires.ET c'est sur la base de ce projet qu'il faudra désigner le candidat ou la candidate capable de le porter. TOUT ceci devant se construire dans une démarche citoyenne pour permettre au peuple de gauche d'étre acteur du changement. En 2017, compte tenu des enjeux il ne s'agira pas d'étre candidat pour faire un petit tour; 10,11,12% NE SUFFIRRONT PAS pour battre la droite et l'extréme-droite. Rassembler toutes celles et ceux qui à gauche rejettent la politique actuelle doit étre notre ambition. IL est dommage que JL Mélanchon ne se soit inscrit dans cette démarche ouverte ou, programme et candidature, sont mise en débat devant les citoyens.AU lieu de rassembler, sa candidature risque de diviser les victimes de la politique de Hollande/Valls. Trés majoritairement les électeurs de gauche y compris du Front de Gauche sont favorables à l'organisation d'une primaire . Pour moi bien sur c'est sans Hollande ni Valls et autres membres du gouvernement et en dernier ressort ce qui sera décisif ce sera le projet.

AF a dit…

A JT: OK sur le fond.
"Rassembler toutes celles et ceux qui à gauche rejettent la politique actuelle doit être notre ambition."
A condition de gagner en proximité militante, ce qui implique une autre structuration de Parti, à savoir des cellules actives, de nouvelles adhésions jeunes, pour permettre de nouvelles actions, sur des terrains de lutte concrets, avec des objectifs atteignables pour susciter la mobilisation, ré-intéresser à la politique.
Etre plus présent et efficace sur les réseaux sociaux, faire des vidéos, les populariser, tout ce qui contribue au rayonnement du Parti Communiste.
Je me pose souvent cette question : comment une force militante de plus de 100 000 adhérents avec un tel réseau d’élus n’arrivent pas à peser plus dans le débat politique que des organisations qui ne dépassent parfois pas le millier d’adhérents et avec peu d’élus ?
De qui est parti la pétition sur la loi Komri, la loi sur l'emploi...des réseaux sociaux!
Bien sur, il n'y a pas que cela. La cellule avec son petit canard, qui est proche des gens, qui répond à une attente politique, à une information en quelque sorte.
Il faut que les gens nous voient impliqués dans l’amélioration de leur vie quotidienne, dans la lutte concrète contre les injustices et pour la solidarité., avec comme relais notre " petit raboteur" "de fil en aiguille" et combien journaux de cellule dont j'ai oublié le nom et bien sur notre presse départementale et nationale.
il va falloir remobiliser cet électorat sur la base d'un projet progressiste répondant aux attentes populaires
Ce projet progressiste, nous l'avons déjà, c'est celui de "l'Humain d'Abord, qui a rassemblé 4 millions d'électeurs en 2012 et 11%. Il ne doit pas être mis au rencard, il faut l'actualiser, pour gagner en crédibilité, et faire avancer nos choix politiques, pour le changement.
La victoire de nos idées est certainement à ce prix

Anonyme a dit…

La mobilisation ne cesse de grandir dans notre pays contre le projet de loi El Khomri et le dynamitage, inédit depuis 1945, du code du travail qu’il prépare. Le Parti Communiste Français, ses militant-e-s , ses élu-e-s, ses parlementaires, sont entièrement mobilisés pour s’opposer à ce texte , pour participer à toutes les initiatives, pour contribuer à ce que cette mobilisation se renforce jusqu’au retrait de ce texte rétrograde.

Anonyme a dit…

La riposte doit être à la hauteur de la gravité de l’attaque portée au monde du travail, aux salariés, à la jeunesse, à l’emploi.

Ce texte organise, au nom de la « modernité », le retour au 19ème siècle, il cherche à tuer l’idée même de progrès humain et d’extension des droits, il dilapide les conquêtes sociales et progressistes conquises de haute lutte. Il veut en finir avec l’existence en France d’une gauche de transformation sociale, qui agit au service des intérêts populaires, pour la réduire à la simple obéissance aux exigences du MEDEF. Le Parti Communiste Français refuse cette perspective.

Anonyme a dit…

Les centaines de milliers de signatures recueillies en quelques jours, les convergences sur le front syndical, des organisations de la jeunesse, de l’évolution du débat à gauche ont permis un premier recul du gouvernement. La mobilisation doit se poursuivre jusqu’au retrait du texte.

Pour y contribuer, le PCF invite ses militant-e-s et elu-e-s à agir pour atteindre et dépasser le million de signatures, à être présents et contribuer partout au succès de la mobilisation, en commençant par celle prévue pour la journée du 9 mars.

Anonyme a dit…

Les Jeunes socialistes fustigent une «  dérive libérale  » et l’Unef veut «  mobiliser jusqu’au retrait  » du texte.

Anonyme a dit…

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, considère le recul du premier ministre comme « une première brèche » que les mobilisations annoncées dès le 9 mars devraient élargir.