21/02/2017

ADRESSE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS AU PEUPLE DE FRANCE


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10 commentaires:

Anonyme a dit…

Par une manœuvre dont on peut admirer le fignolé, Martine AUBRY, son poisson-pilote Vincent PEILLON et ses puissants relais dans l’appareil du PS, ont réussi à écarter VALLS, le dauphin de HOLLANDE, dont la candidature menait le PS tout droit au cimetière. Le ravalement de façade a pris le souriant visage de Benoît HAMON, l’éléphanteau rosâtre qui a avalé toute la politique européenne et social-impérialiste du PS (Libye, Syrie, Mali, Ukraine…), mais qui amuse la galerie à coups de « revenu minimum de base » et de « légalisation du cannabis » : grandioses perspectives pour la jeunesse de France, à qui l’on promet « du pain et des jeux » à la manière des empereurs romains

Georges a dit…

Le malheur, c’est que la « France en ordre » du FN, la purge thatchérienne de FILLON et l’ubérisation générale du salariat chère à MACRON suscitent une telle horreur à gauche que, faute d’un vrai parti communiste éclairant les enjeux de classes, une partie de l’électorat progressiste aspire à l’ « union de toutes les gauches » quel qu’en soit le contenu. Et bien entendu, les appareils aux abois en profitent pour rabattre benoîtement sur le candidat PS en sommant MÉLENCHON de se faire hara-kiri pour permettre à nouveau, comme si de rien n’était, à un ex-ministre de HOLLANDE, devenu frondeur d’apparat sur le tard… d’accéder à l’Elysée. Et de mettre irréversiblement le FN en position de recours inéluctable ?

Anonyme a dit…

Qu'on se le dise : la victoire de Benoît Hamon est absolument exclue, pour la simple raison qu'il est le candidat du PS et que suffisamment de gens en France ont compris le rôle particulièrement anti-social et pro-impérialiste de cette formation pour ne jamais ou ne plus jamais voter pour un candidat qu'elle présente. Il est absolument exclu de voter pour un candidat qui a laissé passer la loi Khomry, après tant de luttes et de manifestations durement réprimées, alors qu'il avait la possibilité de la faire échouer, et qui a l'hypocrisie de demander aujourd'hui son abrogation.

Anonyme a dit…

Jamais nous ne voterons pour lui car pour nous le P"S" de l'Europe libérale, de l'ingérence militaire tout azimut et de la casse sociale combinée avec la CFDT est devenu l'ennemi principal. Ceux qui se font un sang d'encre à la simple idée que Fillon ou Le Pen juniore, sans oublier Macron qui est le plus dangereux des trois, soient élus président doivent se rendre compte que la seule chance de les battre est le vote Mélenchon aux deux tours.

Je ne suis pas un admirateur inconditionnel ni un supporter fanatique de Jean Luc Mélenchon, dont le programme me parait "trop vert et pas assez rouge" mais je soutiens sa candidature parce qu'il est le seul candidat de gauche qui peut gagner, par ses capacités personnelles et parce qu'il ne traine pas les casseroles du mandat Hollande. Et il faut lui reconnaître le courage peu courant d'avoir pris le risque politique de rompre avec un PS hégémonique, et revanchard. C'est cette prise de risque qui le rend effectivement crédible.

Anonyme a dit…

Il est le seul qui peut faire bouger les lignes, et notamment par ses interventions sur le thème de la souveraineté nationale, à pouvoir faire venir ou revenir à gauche des électeurs fourvoyés dans le vote le Pen, ou durablement abstentionnistes. Nous ne sommes pas certains qu'il appliquera tout son programme, mais nous sommes par contre absolument certains qu'on ne peut rien attendre d'Hamon, libéral, atlantiste, belliciste, communautariste et euro-béat. Ses promesses n'ont aucune crédibilité, au vu de son parcours personnel. Et la mesure phare du misérable "revenu universel d'existence" caractérise bien l'idée méprisante qu'il se fait des classes populaires : une vulgaire clientèle de patronage. Les classes populaires veulent des emplois réels, bien rémunérés, et non le chômage à vie en échange de la résignation. Elle rejetteront l'appât avec mépris!

Anonyme a dit…

Hamon pioche dans les programmes de gauche, et notamment celui de Mélenchon des idées porteuses, qu'il n'a aucune intention de mettre en pratique, et le voudrait-il, aucune possibilité de le faire, parce qu'avec lui, c'est le P"S" qui sera élu, tel qu'il est, une fois de plus.

La seule fonction de la candidature Hamon est de diviser suffisamment le vote de gauche pour faire passer Macron, le candidat de l'oligarchie. Hamon n'est pas le choix du moindre mal, mais directement le choix du pire : le gouvernement direct des patrons.

Anonyme a dit…

on entend des voix réclamer un accord de Mélenchon avec Hamon, sous prétexte d'unité de la gauche, et dans la croyance erronée d'un report automatique des voix de l'un sur l'autre. Une telle combinaison sans aboutir au succès ne ferait que remettre en selle le PS, c'est à dire la politique de droite avec un langage de gauche, cette politique appliquée depuis trente ans qui a fait du FN le premier parti de France. Il ne faut pas chercher à unir une gauche définitivement fracturée par la ligne de la lutte des classes, mais à unir notre peuple, notamment contre l'UE et l'OTAN, constructions impérialistes dont Hamon est un partisan fanatique.

Le peuple de France saura déjouer la manœuvre désespérée des derniers "socialistes" de la rue de Solférino. Rendez-vous dans 50 jours !

Anonyme a dit…

Après quelques semaines passées en Espagne, loin du tumulte de la campagne, Manuel Valls est de retour ce mardi. Au programme, deux rendez-vous avec l'aile droite du PS: l'un avec son "comité politique" le matin, puis une réunion élargit à l'ensemble des amis le soir, salle Colbert, à l’Assemblée nationale.
Ces discussions devraient revêtir une importance particulière dans le camp des Vallsistes, inquiets de la campagne de Benoît Hamon et tentés par le vote Macron. Et pour cause, un mois après le second tour de la primaire du PS, l'entourage politique de l'ancien Premier ministre est quasiment absent de l'équipe de campagne de Benoît Hamon, dont le programme été jugé "radical" par Jean-Marie Le Guen ce mardi.
Si Vincent Peillon et Arnaud Montebourg et leurs proches ont été intégrés au nouvel organigramme du vainqueur de la primaire présenté dimanche, seuls trois soutiens de Manuels Valls y figurent. Un isolement qui inquiète au Parti socialiste. "On a été très peu sollicité" explique Francis Chouat dans l'Opinion ce lundi.
"Je lui ai fait savoir que quand on est socialiste, on rassemble son camp", déplore également le député François Loncle, ancien ministre de François Mitterrand.
De son côté, le député Yves Blein devrait publier ce mardi une missive adressée au patron du PS Jean-Christophe Cambadélis.
Dans son courrier, révélé par Les Echos, le député reproche à Benoît Hamon de "tourner le dos" à une partie de son camp et réclame l'organisation d'un conseil national.
La plupart des ministres du quinquennat de François Hollande, dont plusieurs avaient affichés leur soutien à Manuel Valls, restent à distance de la campagne de Benoît Hamon. Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, Stéphane Le Foll: tous se désolent de l'orientation donnée par Benoît Hamon à la campagne PS.

"Contrairement à mes vœux, plus il avance, moins il s’ouvre" s'inquiète l'un d'entre eux -sans être mentionné- dans le journal Le Monde.
Entre tentation Macron et "loyauté"

Deuxième inquiétude, celle de la tentation du vote Macron. Déjà plusieurs Réformateurs ont franchi le Rubicon, le dernier sur la liste étant le député Christophe Caresche, ancien soutien de Manuel Valls. "Hamon a passé trois semaines à courir derrière les 2% de Jadot. Pendant ce temps, 50% des électeurs de François Hollande sont partis chez Macron" souligne Philippe Doucet député du Val-d’Oise dans l'Opinion. Mais quelle cohérence à donner au PS si tous les Vallsistes changent de camp?

Anonyme a dit…

ça y est ! Le messie politique des élites a finalement dévoilé son programme ! On comprend qu’il ait tardé à le faire tant ses propositions sont convenues et en continuité avec les politiques menées depuis des décennies par le PS comme la droite, et qui produisent de tels résultats que chaque élection produit une forme d’alternance depuis si longtemps. Tout ça pour ça. Même Libération reconnaît que son programme, c’est « un peu de rupture et beaucoup de continuité ». Dans la continuité, la baisse des impôts pour les entreprises, l’IS passant de 33,3 à 25% : un contre-sens social alors que les profits et les dividendes sont au plus haut. Toujours en continuité, la baisse de 60 milliards de la dépense publique, avec la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Habile, il camoufle des réformes fiscales favorisant les plus riches (réforme de l’ISF et de l’imposition des revenus du capital) par une exonération de la taxe d’habitation pour 80% des foyers.
On trouve également une inspiration libertaire, communautariste et anti-nationale, courante au PS, dans nombre de ses propos, sur le voile, l’absence de culture nationale ou la colonisation, sur laquelle Jeannette Bougrab lui a répondu. Bref, Macron n’est que le rejeton de l’aile libérale-libertaire du PS, un politicien de pacotille qui trouve le moyen de se contredire malgré la brièveté de sa carrière. Malheureusement, sa jeunesse et l’offre politique actuelle créent un contexte qui ne lui est pas défavorable malgré le criant manque de fraicheur de ses propositions, qui ne résoudraient rien.

Anonyme a dit…

On se rapproche à grands pas du report des élections présidentielles...
"Si, dans les sept jours précédant la date limite du dépôt des présentations de candidatures, une des personnes ayant, moins de trente jours avant cette date, annoncé publiquement sa décision d'être candidate décède ou se trouve empêchée, le Conseil constitutionnel peut décider de reporter l'élection."
Cette disposition est l'alinéa 6 de l'article 7 de notre constitution qui prévoit les conditions de l'élection présidentielle...
La date du dépôt des candidatures est le 17 mars donc la date limite en question (7 jours avant) est le vendredi 10 mars.
Que dans les jours prochains, Fillon abandonne de lui-même ou qu'il soit contraint de le faire par les juges ou par une autre cause, quelle qu'elle soit, il sera considéré qu'il est "empêché" au sens de la disposition constitutionnelle et le Conseil reportera donc sans aucun doute les élections même si le texte de la constitution stipule le verbe "pouvoir" et non "devoir". En théorie, le CC est libre d'apprécier les circonstances pour reporter ou non mais Fillon étant le représentant d'un des plus grands partis politiques de France, n'ayez aucun doute sur le sujet : le report sera décidé. Et à ma connaissance, la constitution ne dit rien de la durée du report.
Deuxième hypothèse : Si à la date du 17 mars, rien de cela ne s'est produit mais que par contre Fillon abandonne - de son plein gré ou qu'il est contraint de le faire - après le 17 mars, alors, dans ce cas, le report est automatique.
C'est ce que prévoit l'alinéa 7 du même article de la constitution selon lequel :
"Si, avant le premier tour, un des candidats décède ou se trouve empêché, le Conseil constitutionnel prononce le report de l'élection."