15/03/2017

LE MAIRE PROMET DE NOUVEAUX MÉDECINS... D'ICI 2026 !

Moins de cinq années après l’ouverture de la maison de santé pluridisciplinaire, Romilly manque toujours de médecins.

Pourtant, le projet était, paraît-il, “le” remède miracle qui devait «rassurer» les patients. Il collait, soi-disant, aux sombres perspectives d’un corps médical qui vieillit et a du mal à se renouveler. Le maire Eric Vuillemin et sa majorité ont eu tort de penser qu’il suffirait de construire une maison médicale pour attirer les praticiens. Romilly est devenu un désert dans ce domaine et la situation, au vu des éléments actuels, n’est pas en voie d’amélioration, bien au contraire. Et ce n’est pas, comme il l’a annoncé dans la presse locale dernièrement, avec une vague promesse d’implantation de dix nouveaux médecins - à l’horizon 2026 ! - qu’il calmera l’inquiétude et les difficultés, renforcées ces derniers temps avec la fermeture d’un cabinet de généraliste.

En outre, et c’est un constat avéré, les jeunes diplômés préfèrent, pour une grande part d’entre eux (en particulier les femmes), être salariés. Lors de leur première inscription au Conseil de l’ordre, 75% des jeunes médecins aubois sont salariés. Les 25% restants ne constituent pas un taux qui compense les besoins des territoires ruraux où l’exercice libéral est majoritaire. Notre ville a besoin, comme les élus communistes romillons l’ont défendu en son temps au Conseil municipal et continuent de le faire, d’un centre de santé, qui répondrait aux enjeux d’une médecine accessible à tous avec des praticiens salariés. C’est la seule alternative pour répondre aux nécessités de la population en quête d’un système de soins adapté à ses ressources. La redéfinition d’une vraie politique de santé à Romilly passe par ces paramètres.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Comme d'habitude incapable de résoudre les problèmes Vuillemin se réfugie derrière de vagues promesses

Anonyme a dit…

IL AVAIT AUSSI PROMIS DE POURSUIVRE LA BAISSE DES IMPOTS LOCAUX ET LA REPRISE DE L'EMPRUNT QUI A SERVI à CONSTRUIRE LE CERCLE HIPPIQUE. De tout cela il n'en est plus question. Vivement la sixième République pour révoquer les élus qui ne tiennent pas leurs promesses.