ROMILLY POUR TOUS: UNE CONFÉRENCE A NE PAS MANQUER

31/03/2017

UNE CONFÉRENCE A NE PAS MANQUER

Invité de l'Université Populaire de l'Aube, l'historien Jean-Numa Ducange sera à Romilly-sur-Seine le 5 avril prochain, jour de la sortie en librairie de son dernier ouvrage : "Jules Guesde, l'anti-Jaurès ?"

A 17 heures, au cimetière des Hauts-Buissons, les élus communistes de Romilly, les représentants départementaux du PCF et l'UPOPAube fleuriront la tombe de Henri Millet.

Ce n'est pas un hasard, si Jean-Numa Ducange, a répondu positivement à cette invitation. Au XIXème siècle, l'Aube et particulièrement Romilly-sur-Seine (avec le Nord et le centre de la France), ont été de forts points d'ancrage du "guesdisme", une des sensibilités du mouvement socialiste. Un mouvement très prégnant qui permettra à Romilly-sur-Seine d'avoir le premier maire ouvrier de France (Henri Millet en 1895).

Jean-Numa Ducange nous fera découvrir cet homme politique hors normes de la Troisième République, trop souvent méconnu, et qui aura pesé de tout son poids dans l'histoire du socialisme en France.

Jean-Numa Ducange est maître de conférences en histoire contemporaine (Normandie Université – Rouen). Il est spécialiste de l’histoire des gauches françaises et germanophones.

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55 MILLIARDS VOLES PAR LES BANQUES AUX ETATS EUROPEENS

Le casse du siècle. Deux mécanismes, dont un frauduleux appelé le « Cum ex », ont permis d’escroquer à onze pays européens, dont la France, 55,2 milliards d’euros, révèle une enquête conjointe de 19 médias.

Après les scandales de LukLeaks, Panama Papers, voici « Cum Cum » et « Cum ex », le nouveau scandale d’évasion fiscale. Un hold-up à 55,2 milliards d’euros. Ici, il n’est question d’aucun paradis fiscal, mais d’éviter de payer une taxe sur les dividendes versés aux actionnaires en profitant des petits arrangements entre pays européens et de la folie financière. Le schéma repose sur deux mécanismes, l’un légal permettant l’évitement de l’impôt appelé « Cum Cum », reposant sur les conventions fiscales passées entre plusieurs États, et l’autre, le « Cum ex », un vaste système permettant le remboursement illégal de l’impôt. Le premier joue sur la fiscalité différenciée entre investisseurs nationaux et étrangers. Via ce simple tour de passe-passe, la perte aurait ainsi été, entre 2001 et 2017, de 24,6 milliards d’euros pour l’Allemagne, 17 milliards pour la France et 4,5 milliards pour l’Italie, selon les calculs du consortium de médias établis sur la foi d’informations des autorités fiscales et judiciaires et d’analyses des données de marché.

BNP, Société générale et Crédit agricole... Encore une fois !
S’ajoute ensuite l’escroquerie, appelée « Cum Ex », qui de son côté aurait coûté 7,2 milliards d’euros à l’Allemagne, 1,7 milliard au Danemark et 201 millions d’euros à la Belgique. Une fraude est née grâce à l’expérience d’un ancien contrôleur fiscal allemand devenu un avocat de renom, Hanno Berger. Son schéma qui, outre son montant spectaculaire donne à l’affaire une dimension supplémentaire, consiste à acheter et revendre des actions autour du jour de versement du dividende, si vite que l’administration fiscale n’identifie plus le véritable propriétaire. Ce qui permet de revendiquer plusieurs fois le remboursement du même impôt sur le dividende, alors que ce dernier n’a été payé qu’une seule fois. Un stratagème dans lequel fonds d’investissement, traders, avocats fiscalistes opèrent en bande organisée.

L’enquête des CumEx Files affirme ainsi que cinquante institutions financières parmi les plus grandes de la planète y auraient participé, à des degrés divers. À commencer par les banques qui, une fois de plus, se retrouvent au cœur du système. Celles-ci auraient, par exemple, fourni les pièces justificatives nécessaires au remboursement fiscal. Seraient impliqués, selon le Monde, quelques grands noms de banques françaises : BNP Paribas, la Société générale et le Crédit agricole. Le journal précise d’ailleurs que si la BNP n’a pas souhaité commenter « en raison de l’instruction judiciaire en cours », les deux autres ont démenti avoir participé à « des opérations illicites ».

DESINTOX

SELON LE FN, L'IMMIGRATION RUINERAIT LES FINANCES PUBLIQUES : C'EST FAUX !

Marine Le Pen avance régulièrement le chiffre de 70 milliards d'euros par an. Pourtant, une étude commandée par François Fillon, quand il était Premier ministre, montre que l'immigration rapporte près de 4 milliards par an au budget de l’État. Une autre étude, d'un groupe d'économistes Lillois (Ecolinks) note, elle, que la contribution de l'immigration, aux budgets publics, est d’environ 12 milliards (60 milliards de cotisations sociales versées pour 48 milliards de prestations sociales reçues). Ce solde positif est enfin confirmé par l'OCDE dans son étude sur l'impact fiscal de l'immigration en Europe.

Une majorité de Français opposés à la loi travail et aux méthodes gouvernementales : seulement 56 députés pour les soutenir !

Le recours à l’article 49-3 par le gouvernement pour faire adopter sa loi travail en nouvelle lecture, ne laissait qu’une option aux députés opposés à ce texte pour en obtenir le rejet : l’adoption d’une motion de censure. Prenant acte de l’impossibilité de réunir les 58 signatures nécessaires au dépôt de cette motion, les députés du Front de gauche regrettent que les députés socialistes qui disaient s’opposer au texte ou même à la brutalité gouvernementale n’aient pas saisi ce seul levier institutionnel pour mettre un terme au mépris affiché, par le gouvernement, envers le peuple et ses représentants. De fait, sans motion de censure, le texte [a été] adopté avec la complicité de la droite qui en approuve la philosophie.

Les députés du Front de gauche utiliseront tous les moyens institutionnels pour obtenir le retrait de ce texte (comme le recours au Conseil constitutionnel) et en appellent à la poursuite de la mobilisation, sans laquelle rien n’est possible.

Le fauteur de crise n’est pas « l’autre », mais les diktats de la finance contre les peuples.

Les citoyens du Royaume-Uni viennent de faire connaître avec force leur désaveu de l’actuelle construction européenne sous l’égide des puissances d’argent. Nous regrettons que les débats fondamentaux sur la sortie de l’austérité, le recul du chômage et de la pauvreté, la démocratie, la lutte contre les inégalités et les écarts de développement au sein même de l’Union européenne n’aient pas été au cœur des débats.

Au Royaume-Uni, comme ailleurs, le fauteur de crise n’est pas « l’autre », mais les diktats de la finance contre les peuples. L’Europe du business, de « l’économie ouverte où la concurrence est libre et non faussée », qui détruit un à un tous les droits et solidarités n’a aucun avenir. Les peuples la refusent. Il faut enfin les entendre, sinon c’est l’idée même d’un projet européen solidaire, social, écologique qui serait menacée.

La solution n’est pas la précipitation vers plus d’intégration capitaliste et autoritaire sans écouter ce que les peuples disent en ramenant cela à un simple problème institutionnel. Elle n’est pas non plus dans un simplisme politique d’extrême-droite attisant les tensions entre les peuples et promouvant un national capitalisme dévastateur.
Nous appelons à une pause pour permettre un débat public dans tous les pays européens sur les moyens d’une refondation progressiste et écologique de la construction européenne. Il faudra définir dans l’immédiat, les partenariats, les relations coopératives avec le Royaume-Uni qui permettent de préserver au mieux les intérêts des travailleurs et des jeunes.

Du débat, de la réflexion devrait pouvoir émerger un nouveau projet européen, plaçant en son cœur les intérêts populaires, dans le cadre d’une union des peuples et des nations associées, libres et solidaires. Elle placerait en son cœur, le bien être humain et l’emploi, la lutte contre la pauvreté. Elle se tournerait vers le Sud, avec un projet ambitieux de co-développement solidaire du Proche et Moyen-Orient et du continent africain. La France doit se placer aux avants postes pour une telle refondation.

C’ETAIT AUSSI A L’ORDRE DU JOUR DU CM DU 12 DÉCEMBRE 2015

- La réactualisation des tranches du quotient familial à partir du 1er janvier 2016 va se solder par la hausse des tarifs des centres d'accueils de loisirs sans hébergement pour les petites vacances, celles d'été, le mercredi après-midi, les séjours de moins de 3 jours accessoires à un accueil collectif de mineurs.
Le FN et la droite ont voté cette mesure.

- Mise en place de la sectorisation sur le réseau d'eau potable pour instaurer la première tranche des travaux, une subvention est sollicitée auprès de l'Agence de l'eau.

- Le protocole relatif à la mise en œuvre et à la gestion du droit syndical entre la commune, le CCAS d'un côté, la CGT et la CFDT de l'autre, a été adopté.
Seul le FN a voté contre.

- Dans le cadre de la loi Macron, des autorisations d’ouvertures le dimanche pour l’année 2016 ont été accordées aux établissements de commerce de détail.
Seuls les élus communistes ont voté contre.

TAGS SUR LE CHAR ROMILLY :
RÉACTION DE L'ANACR ET DE LA FNDIRP

Par la voix de leurs présidents, Ginette Collot et Christian Barthélemy, les deux associations d’anciens Résistants et Déportés n’ont pas manqué de réagir à l’inscription « insurrection » taguée sur le char Romilly. Les deux présidents dénoncent avec la plus grande fermeté cet acte inqualifiable qui ne peut que déshonorer son ou (ses) auteur (s).

- « Au-delà de la portée historique, représentée par ce char Sherman qui rappelons-le a été le premier à entrer dans Paris le 24 août 1944, c’est une grave insulte à la mémoire des combattants qui ont participé à la libération de la France pour qu’elle recouvre la liberté, la restauration de la République, la démocratie et le progrès social. Ils se sont battus contre la funeste idéologie nazie et sa barbarie qui a ensanglanté la France, l’Europe et le monde entier. L’équipage de ce char était composé essentiellement de combattants de la 9ème compagnie du régiment de marche du Tchad, dite la « Nueve » des Républicains Espagnols avec à leur tête le capitaine Raymond Dronne. Quant au char « Romilly », il était commandé par l’adjudant Henri Caron qui se fera tuer le lendemain, rue des Archives. L’équipage parviendra à l’hôtel de ville à 21 h 22 ! La Nueve poursuivra la lutte contre la nazisme jusqu’au Nid d’aigle de Hitler, en passant par les durs combats en Alsace. Partis à 160 d’Afrique du Nord au moment où Leclerc constitue la 2° DB, 16 seulement survivront aux combats pour vaincre le fascisme. C’est seulement en 2013, que ces oubliés de la victoire, ont été intégrés aux cérémonies de la libération de Paris. Face à cet acte de vandalisme contre un symbole de la liberté, nous ne pouvons que rendre à ces héros le plus grand hommage qui soit ».

AU DERNIER CONSEIL MUNICIPAL

AMBIANCE :

- «Vuillemin assassin des mélos», «soutien aux danseuses de la MJC», «la culture est un luxe, partageons-la», «tout politicien rasoir doit être jetable», «une minute de silence pour les mélos et les salariés de la MJC», etc. Le collectif «Sauvons la vie culturelle à Romilly» (clic ici) a affirmé sa présence dans les rangs des spectateurs du conseil municipal du 8 avril. Brandissant pancartes et écrits ciblés, il veut continuer la lutte pour que cesse enfin les attaques de la municipalité Vuillemin contre les associations de Romilly.

ADOPTE AU COURS DE CE CONSEIL :
- Convention financière entre la ville et la communauté de communes.
- Création d'emplois de maîtres nageurs sauveteurs pour le centre nautique.
- Diverses conventions avec le syndicat départemental d'énergie et électricité réseau public de distribution France.
- Renforcement de l'éclairage public à divers endroits de la ville.
- Approbation de la nouvelle carte scolaire.
- Garantie de prêt à Mon Logis pour créer 24 logements locatifs rue Pierre-Semard.
- Dénomination de la future piscine « les 3 vagues, centre aquatique Jean Moulin ».
- Subvention complémentaire à l'Harmonie municipale de Romilly.
- Vœu de soutien à l'investissement public local.

LIGNE PARIS-TROYES-BELFORT :
50% DES TRAINS EN MOINS ?

- La SNCF a exprimé, dans un document “confidentiel”, ses intentions concernant les Trains d'équilibre du territoire (TET) au moment où une commission parlementaire doit rendre prochainement ses préconisations au gouvernement.

- La ligne Paris-Troyes-Belfort serait lourdement impactée. Elle se verrait amputée de 12 trains par jour, passant de 26 (30 en 2011) à 14 (- 46%) et Paris-Belfort verrait son offre réduite de moitié en passant de 8 à 4 trains. Sur cette ligne n°4, seraient, de plus, supprimés 50% des arrêts à Nogent-sur-Seine et Romilly-sur-Seine. Il n’y aurait plus de trains directs entre Paris,Vendeuvre, Bar-sur-Aube et Langres (changement à Troyes), les directs Paris-Chaumont passeraient de 20 actuellement à 6 et ceux à destination de Culmont-Chalindrey de 14 à 2.

- Lire l'analyse nationale effectuée par l'ANECR : clic

BREVES

EMPLOI, NOUVELLE DÉGRADATION A ROMILY :
- Comme l'a indiqué Pierre Mathieu au dernier conseil municipal, notre ville comptait 1850 chômeurs au 31 août 2014. La situation devient chaque mois un peu plus préoccupante et l'annonce de la venue sur la zone Aéromia de l'entreprise Nordex, spécialisée dans le montage des éoliennes et générant 3 emplois, est bien insuffisante face au fléau.

NUISANCE SONORE ET DISCOTHÈQUE :
- Pas contents les riverains de la rue de Champagne et de la rue d'Ouman. Les nuits des week-ends sont agitées par le bruit provenant de la discothèque. Bien que sollicitant les élus, leur demande n'a obtenu aucune réponse concrète. Si un merlon antibruit est prévu pour séparer la zone commerciale et festive des habitations, il devra faire preuve d'efficacité pour tout le quartier. Ces problèmes étaient pourtant prévisibles, alors pourquoi le promoteur n'a-t-il pas été invité à prendre les mesures nécessaires avant l'ouverture de l'établissement ?

CONVENTION VILLE-DÉPARTEMENT :
- Une convention a été signée entre la ville et le département relative à la pose de panneaux d'entrée et de sortie d'agglomération. Les élus de gauche se sont élevés contre ce transfert de charges en défaveur de la commune. Le FN et la droite sont pour... rien de positif pour nos deniers.

BRÈVES

LES DENTS : CYNIQUE, SINISTRE, RÉVOLTANT
- La baisse des dotations aux collectivités locales sera confirmée à hauteur de 3,7 milliards d'euros. S'agissant de la sécurité sociale, plusieurs milliards d'économies ont été votés ou négociés. L'Etat vient de supprimer pour 3 ans des fonds alloués au programme M'T'dents en milieu scolaire, qui prenait en charge totalement les visites chez le dentiste des enfants de 6 à 18 ans. Michel Sapin s'en félicite en annonçant que 2 milliards supplémentaires d'économies devraient être réalisés pour atteindre les 21 milliards prévus au budget 2015. Mais bien sûr, pas question de toucher aux 40 milliards d'euros du pacte de responsabilité...

HALTE A LA STIGMATISATION DES CHÔMEURS !
- Le contexte économique est marqué par l'augmentation du chômage, la réduction du nombre d'emplois disponibles. L'austérité en France et en Europe casse l'activité et conduit à des destructions d'emplois salariés. Plus de 3,424 millions sont inscrits à Pôle-emploi après 10 mois de hausse, ce qui marque un échec incontestable.
- Le ministre du travail a annoncé le 2 septembre qu'il a donné des instructions pour que Pôle emploi renforce ses contrôles sur la réalité des recherches d'emplois effectuées par les chômeurs. Incapable de relancer l'emploi, soutenant le profit, la réduction des salaires et celle des droits des salariés, il s'inscrit dans la lignée de Raymond Barre, Michel Delebarre, Michel Charasse, Martine Aubry, Nicolas Sarkozy en s'adonnant à la scandaleuse tentative de faire passer les chômeurs pour des fraudeurs coupables de la situation de privation d'emploi qu'ils subissent. Ce n’est pas de contrôles mais d’emplois dont nous avons besoin !

LUTTER CONTRE LA PAUVRETÉ :
- Après les chiffres de l'INSEE, le baromètre du Secours Populaire confirme que la pauvreté s'étend et s'enracine en France. un Français sur sept est considéré de la sorte. Il est temps qu'une politique s'attaque à la racine du mal plutôt qu'à ses conséquences.

LE CONSEIL MUNICIPAL EN BREF

- Le conseil municipal a procédé à la nomination des représentants de la commune au sein de l'association foncière de remembrement dans les établissements scolaires, au syndicat intercommunal de ramassage scolaire, au sein du groupement hospitalier Aube-Marne, et a désigné un correspondant défense auprès du ministère de la défense. Les candidats présentés par la droite ont tous été élus par les voix de la majorité municipale mêlées à celles du Front National (excepté pour le vote relatif au groupement hospitalier).

- Fixation des indemnités de fonction du maire, de ses adjoints et des conseillers municipaux.

- Après une modification proposée par Pierre Mathieu pour qu'il soit en conformité avec la loi, le règlement intérieur du conseil municipal a été adopté.

- Remplacement d'une partie du réseau d'évacuation des eaux usées rue Magenta, Rue Gabriel Péri et Ruelle du Gué Perrat, et mise aux normes de l'assainissement pluvial des bâtiments du stade Bardin Gousserey.

- Préparation de la carte scolaire 2014/2015 et proposition d'affectation des emplois d'enseignement à l'école Gambetta et à l'école Robespierre.

- Constitution de groupements de commandes avec la communauté de communes des portes de Romilly et le Centre Social d'action sociale, pour la passation d'un marché d'assistance et le renouvellement des marchés d'assurances.

- Adhésion de la commune à la Fédération Française de l'enseignement musical.

- Attribution d'une subvention exceptionnelle à l'association de l'harmonie municipale de Romilly.

LE 15 MAI, STOP A LA PRECARISATION DES FONCTIONNAIRES !
Le gouvernement a annoncé le gel du point d'indice, servant de base au calcul des salaires des fonctionnaires, jusqu'en 2017. L'Etat souhaite réaliser 18 milliards d'euros d'économie ! 5,2 millions de fonctionnaires en France vont devoir faire face à l'inflation et au coût de la vie, qui eux sont en perpétuel augmentation. La CGT, la CFDT, la CFTC, FA-FP, FSU, Solidaires et UNSA demandent une revalorisation immédiate du point d'indice, non effectuée depuis 2010. Ils souhaitent aussi la refonte de la grille des salaires pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications. Créer des postes avec des perspectives de carrière pour répondre aux besoins d'aujourd'hui et anticiper ceux de demain, telles sont en partie les revendications des différents syndicats mobilisés. Les syndicats appellent donc les agents de trois versants de la Fonction Publique (Etat, territoriale, hospitalière) à une journée d'action et de mobilisation pour dire « stop » à la baisse du pouvoir d'achat.

MISE EN OEUVRE DE LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES :
Un décret, publié le 13 mai, permet de prendre en compte ces organisations du temps scolaire sur la base d'expérimentations.Le recteur d'académie pourra autoriser, pour trois ans, des adaptations à l'organisation de la semaine scolaire permettant de regrouper les activités périscolaires sur une demi-journée. Il sera possible d'alléger la semaine en allongeant de cette manière l'année scolaire. Ces adaptations ne pourront avoir pour effet d'organiser les enseignements sur moins de huit demi-journées par semaine, comprenant au moins cinq matinées, ni de diminuer le nombre d'heures d'enseignement par an. Ces possibilités doivent être prévues par la commune et les conseils d'école.Pour l'année 2014-2015, les communes pourront s'appuyer sur le fonds d'amorçage pour les accompagner dans la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, qui sera poursuivi en 2015-2016. La caisse nationale d'allocations familiales accompagnera les communes mettant en place des activités périscolaires dans le cadre d'accueils de loisir déclarés par une aide spécifique pour les trois heures induites par la modification des rythmes scolaires. Cette aide, pérenne et cumulable avec l'aide versée au titre du fonds d'amorçage, équivaut actuellement à 54 euros par enfant et par an.

MEMBRES DES COMMISSIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

- Représentants au conseil d'administration du centre communal d'action sociale : E. Vuillemin, J.P Hann, E. Camuset, J.A Hosdez, Pierre Mathieu
- Commission sécurité, police municipale, voiries et transports : E. Vuillemin, J. Beaujean, J.A Hosdez, C. Beaudesson, Pierre Dichamp, Dany Bouteiller, D. Deguillemont.
- Commission cœur de ville : T. Martin, M. Richard, A. Rousseau, M.T Lucas, Hélène Turquin, Pierre Dichamp, J.P Vernet
- Commission éducation : E. Vuillemin , M.T. Lucas, T. Martin, C. Millet, S. D'ancona, Sarah Auzols, Dany Bouteiller, D. Deguillemont.
- Commission affaires économiques et emploi : E. Vuillemin, J. Bonnefoi, J.C Lelouard, C Baudesson, Pierre Mathieu, Pierre Dichamp, D. Deguillemont
- Commission foncier et urbanisme : E. Vuillemin, A. Rousseau, M. Jutand-Morin, J.C Lelouard, M. Richard, Hélène Turquin, Sarah Auzols, J.P Vernet.
- Commission affaires sociales et santé : E. Vuillemin, J.P Hann, A. Hennini, F. Perrot, E. Camuset, Pierre Dichamp, Pierre Mathieu, J.P Vernet.
- Commission culture et associations culturelles : E. Vuillemin, C. Bouchut, S. D'ancona, M. Richard, Mr Kéomany, Dany Bouteiller, Sarah Auzols, J.P Vernet.
- Commission enfance, jeunesse, loisirs : E. Vuillemin, C. Millet, M.T Lucas, V. Deligny, C. Bouchut, Dany Bouteiller, Sarah Auzols, D. Deguillemont.
- Commission sports, associations sportives, fêtes et manifestations : E. Vuillemin, R. Renaut, D. Faria, V. Deligny, J.A Hosdez, Dany Bouteiller, Sarah Auzols, J.P Vernet
- Commission finances et budget : E. Vuillemin, D. Beaujean, F. Perrot, E. Camuset, S Wasmer, Pierre Mathieu, Pierre Dichamp, D. Deguillemont.
- Commission d'appel d'offres : E. Vuillemin, J. Beaujean, D. Beaujean, J. Benoît, M. Jutand-Morin, Pierre Mathieu.
- Délégués au syndicat départemental de l'énergie de l'Aube : E. Vuillemin, J. Bonnefoi, J. Beaujean, J.C Lelouard, J. Benoît, J.A Hosdez, Dany Bouteiller.
- Délégués au syndicat départemental des eaux de l'Aube : E. Vuillemin, S. Wasmer, J.C. Lelouard, J. Beaujean, Pierre Mathieu.
- Représentants de la commune au syndicat intercommunal pour la gestion du nouveau CES : E. Vuillemin, D. Faria
- Représentants de la commune dans la commission consultative des services publics locaux : E. Vuillemin, J. Beaujean, A. Rousseau, F. Colin, Dany Bouteiller.

Loin des discours de circonstance, Pierre Mathieu a donné une suite à la réunion des usagers de la SNCF qui s'est tenue la semaine dernière à Romilly.

Prenant la question à bras-le-corps depuis le mois de juillet, le Vice-Président du Conseil Régional est intervenu, en corrélation avec Jean-Paul Bachy, auprès du Directeur Régional de la SNCF afin qu'il alerte le niveau national des exigences exprimées. Tout d'abord, Pierre Mathieu fait part de son extrême inquiétude au regard de l'atmosphère de la réunion. Plus de 200 personnes ont témoigné d'une dégradation insupportable de la qualité des prestations au niveau du confort, de la considération et de l'information, mais également de la souffrance provoquée par la réduction des dessertes.

Jean-Paul Bachy et Pierre Mathieu demandent une réaction de la SNCF par la mobilisation de l'ensemble des services, le rétablissement des deux allers-retours supprimés sur la ligne et un geste commercial en faveur des usagers. Le Ministre des transports lui-même a été saisi concernant le transport ferroviaire sur l'ensemble du département de l'Aube, mais aussi de la Haute-Marne et de la Région Franche-Comté. Pierre Mathieu reste plus que jamais déterminé sur ce dossier.

DERNIER CONSEIL EN BREF

- Extension du système de vidéosurveillance avec l'implantation en 2013 de 7 caméras (Chaussée de Sellières, parking Henrion, place du Campus, deux avenue Jacquard, rue Carnot et une "nomade") et 4 en 2014 (rue Jaurès, rue Mignonnette, rue Jean Moulin, avenue Pierre Brossolette).

- Le conseil municipal a approuvé l'accord local d'une nouvelle répartition des 28 sièges au sein de la communauté de communes (Romilly s'en voit accorder 12 contre 10 auparavant).

- Claude Maitrot entre à la commission consultative des services publics locaux.

- Extension du réseau d'assainissement : demande de subvention de la ville auprès de l'Agence de l'Eau.

- Extension de l'éclairage public rue Charles Masson, dans le parc situé le long de la rue Henri Dunant, et renforcement de l'installation communale en divers endroits de la ville.

- Aménagement du parking Montesquieu avec séparation du stationnement des cars et des voitures.

- Convention de mise à disposition des services de la ville au syndicat intercommunal des transports scolaires (renforcement de la sécurité sur le parking Montesquieu avec le recrutement de deux agents en contrat de droit privé).

- Sollicitation d'une subvention au titre du fonds de solidarité en faveur des communes touchées par les crues de mai. Romilly a subi les dégâts avenue du Vieux Moulin, chemin rural dit D'outre Seine.

- Implantation d'un emploi préélémentaire à l'école Gambetta maternelle.

- Acquisition par la ville d'un ensemble immobilier situé 62 avenue Diderot.

- Renouvellement de délégation de service public pour gérer la fourrière municipale.

- Approbation du plan local d'urbanisme.

- Demande de subvention auprès du Centre National pour le Développement du Sport pour la future piscine.

- Attribution d'une subvention exceptionnelle à l'Office Municipal des Sports, au comité départemental handisport de l'Aube, à l'association Maj'Danse et aux structures qui ont participé au Carnaval 2013.

- Fixation des tarifs pour le gala de catch du 25 janvier à Romilly.

- Approbation du futur règlement intérieur du conservatoire de musique qui se nommera Gabriel Wuillaume.

- Attribution d'une subvention d'équipement à la M.J.C.

- Elargissement aux personnes âgées de plus de 25 ans de la bourse communale aux permis de conduire.

- Rapport annuel sur l'utilisation de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale en 2012.

- Adhésion au club des maires de la rénovation urbaine.

- La commune a saisi un établissement public d'aménagement et de restructuration des espaces commerciaux pour la rénovation du centre commercial Robespierre. Montant d'une première étude : 7295 euros dont 50% à la charge de la ville.

- Promotion interne dans les services municipaux : création d'un emploi de rédacteur, d'emplois d'adjoint technique, d'adjoint d'animation, d'agent de maîtrise principal, d'agents spécialisés et d'assistant d'enseignement.

- Mise en place d'une tarification modulée pour les séjours s'inscrivant dans le cadre des accueils de loisirs sans hébergement.

- Organisation du Village gourmand.

EN DIRECT DU CONSEIL

- Le rythme des paiements d'eau sera modifié dès 2014, nous devrons nous acquitter de notre facture tous les 6 mois.

- Le délégataire fournira au CCAS chaque année des chèques-eau de 10 à 20 euros pour aider les familles les plus en difficulté à payer les factures.

- Le taux de la redevance communale d'assainissement passera de 1,95 € le mètre cube à 1,73 €. Celui de l'eau potable passera de 0,60 euro à 0,49 euro à compter du 1er septembre 2013.

- Dans le cadre des travaux du collège Langevin, la ville a rétrocédé au Conseil général une emprise de 6 635 mètres2. Pour réaliser un parvis sécurisé s'ouvrant sur un nouvel accès au collège, des bâtiments appartenant au Conseil Général et à la commune seront démolis.

- D'autre part, il est proposé un échange sous soulte entre les deux collectivités : un terrain à bâtir rue Jean Moulin contre un logement rue de la Tournelle et l'actuel Espace Animation Jeunesse.

L'EDEN REVIT ENFIN !

Après 6 mois de fermeture qui aurait pu être évités si la droite locale aux manettes de notre ville avait géré ce dossier avec probité, notre cinéma communal L'Eden a réouvert ses portes le 22 septembre.

Des centaines d'habitants de notre bassin de vie se sont rendus vers l'établissement culturel pour les premières séances. Ce vide est enfin comblé et le nouveau succès démontre l'attachement de la population pour l'institution et plus largement pour le 7ème art. Les membres de l'Association de Défense du Cinéma Eden de Romilly présents pour la distribution d'une lettre se sont réjouis de cette nouvelle vie mais la vigilance reste de mise. En effet, les desseins du maire restent de fermer l'établissement pour favoriser un éventuel multiplexe sur la zone commerciale de la Belle-Idée.

La lutte qui a permis d'écarter provisoirement ce projet doit se poursuivre avec le renforcement de l'association à laquelle chacun peut adhérer pour la somme de 5 euros.

EDEN : 100 ANS D'HISTOIRE (1ERE PARTIE)

- Georges Adnot et Maxime Henneton créèrent l'Eden, une salle au 66, rue Gambetta, qui comporte un balcon et une capacité de 600 places. L'ouverture eut lieu le 7 juin 1913. La projection s'effectue alors par transparence, l'appareil est placé derrière l'écran. 4 séances hebdomadaires sont programmées jusqu'à la guerre 1914-1918 pendant laquelle l'établissement est occupé pour organiser la montée des troupes au front.
- En août 1915, alors que la municipalité souhaite la réouverture pour que les bénéfices soient remis aux blessés et aux droits des pauvres, la direction s'y oppose, considérant que pendant le conflit, il serait indécent de créer des spectacles ou fêtes. La réouverture s'effectua en 1918 pour soutenir le moral des habitants.
- Deux ans plus tard, monsieur Adnot rénove l'Eden, en aménageant la scène pour des spectacles variés, puis en 1932, le cinéma parlant apparaît (« Un soir de rafle » est le premier présenté). L'établissement connait des difficultés ponctuées par quelques interruptions avant de reprendre sa pleine activité après la libération.
- Le 25 juin 1955, « La dot », film tourné en partie à Romilly, est projeté. Le cinémascope apparaît en 1960, dans la propriété du couple Nury, l'Eden offre 5 séances par semaine. Les films présentés figurent dans la majorité des cas parmi les exclusivités parisiennes, 600 personnes fréquentent l'Eden chaque semaine.
A suivre

EDEN (2EME PARTIE)

- Au début des années 80, à la demande de la M.J.C et de la jeune chambre économique (ainsi que de nombreux Romillons), les élus décidèrent la création d'un cinéma public communal. La ville acheta les murs en 1981, le fonds de commerce en 1982 et les travaux débutèrent en septembre 1983. 2 salles modernes furent construites (278 et 166 places), prenant le nom de Marcel Carné et François Truffaut.
- L'inauguration se déroula le 14 avril 1984, ce fut l'un des grands moments de l'histoire du cinéma romillon. Maurice Camuset, maire, accueillit des personnalités locales, départementales, et une pléiade de vedettes du 7ème art, entre autres, Marcel Carné, François Truffaut, Macha Méril, Marie Trintignant, Michel Galabru, Jean-Pierre Besson, le journaliste Joseph Poli, la chanteuse Anna Prucnal, etc... Jack Lang, Ministre de la culture, patronna l'inauguration.
- L'après-midi, Marcel Carné évoqua ses souvenirs à l’Eden devant une salle captivée par sa culture et son esprit. Au stade municipal, se succédèrent prestations de l'harmonie municipale, ballerines de l'USMR, match de basket (en présence de Jean-Paul Beugnot, ex-capitaine de l'équipe de France). L'inauguration débuta à 17 heures, devant 2 000 personnes, Maurice Camuset coupa le ruban devant Marcel Carné et François Truffaut, très émus.
- La journée s'acheva par la projection de 2 films en séances gratuites : L'air du temps (M. Carné) et Vivement dimanche (F. Truffaut). Une exposition d'affiches et d'appareils anciens compléta les festivités. Le nouvel ensemble connut une importante fréquentation : 300 000 entrées durant ses trois premières années.

EDEN (SUITE ET FIN)

- Le succès du nouvel ensemble fut à l'origine de la transformation du pavillon bleu en salle polyvalente avec scène où le cinéma aurait une large place. Les travaux furent l'occasion, en 1987, de réaliser un hall d'exposition entre cette salle et les 2 autres et fut inauguré le 23 mai 1987 avec la présentation des œuvres du sculpteur Victor Roman.
- Le 29 mai 87, un récital Henri Tachan marqua l'ouverture de la nouvelle salle de 256 places qui connut sa première séance le 2 juin. Elle prit le nom de Claude-Lelouch qui fut accueilli le 14 juillet par le maire Georges Didier. Il coupa le ruban en présence de sa fille et d'une pléiade d'artistes.
- La projection de son film « un homme et une femme » ouvrit la soirée qui s'acheva par un récital de Nicolle Croisille. Une exposition d'affiches et de photos concernant l'œuvre de Lelouch compléta la journée.
- En 1989 naquirent « les mardis de l'Éden » où la projection d'un film était suivie d'un débat. 5 ans plus tard, des manifestations ont marqué les 10 ans de « L'Éden nouveau » qui avait reçu 720 000 spectateurs depuis son ouverture : expositions, concert, carnaval sur le thème du cinéma ont accompagné un programme de films en présence de plusieurs réalisateurs. « L'enfer », de Claude Chabrol, fut projeté en avant-première.
- Un ravalement de façade eut lieu pour les 25 ans de la structure, l'évènement fut marqué par la venue de Jean-Paul Belmondo... et les beaux discours de nos élus actuels sur le brillant avenir de l'Éden... L'Éden, propriété de la ville, est géré par une association de type 1901, il bénéficie du label « art et essai » qui permet de présenter des films reconnus pour les qualités esthétiques et d'écriture, celui du jeune public lui est aussi décerné. L'établissement a multiplié les actions telles les nuits du fantastique, la coordination « d'un été au cinéma » au niveau régional.
- Les seniors ont bénéficié d'une séance mensuelle également destinée aux pensionnaires des maisons de retraite et de l'hôpital ainsi qu'aux handicapés. Les centres aérés sont accueillis pendant les vacances et une action éducative était menée en faveur des écoles, des collèges, du lycée au cours des séances trimestrielles. De 1984 à 2009, plus de 1 700 000 spectateurs ont été accueillis, environ 70 000 par an. Qui oserait détruire un tel patrimoine ?

CELA FAISAIT LONGTEMPS...

- Est-ce que cette municipalité est capable de passer un mois, un trimestre, sans créer une polémique ou mettre le feu dans la vie de la cité ? Voilà qu’une nouvelle affaire éclate en ce début d’année au sein du Conservatoire municipal de musique et de danse : le directeur Stéphane Ballot est sur le départ.
- Depuis son arrivée à Romilly, l’établissement était pourtant redynamisé, avec la prise en compte d’environ 300 élèves et c’est lui qui fut à l’origine de la venue du prestigieux Richard Sanderson. Malheureusement, les relations compliquées, voire impossibles avec les élus locaux auront eu raison de sa volonté, aussi bonne soit-elle.
- La ville lui reproche d’effectuer des heures dans un autre établissement, ce n’est pas une faute ! Et malheureusement, avec le même écœurement, des professeurs pourraient bien le suivre… Allons-nous vers un nouveau sabotage après la tentative d’étranglement de notre cinéma communal Eden ? La culture va-t-elle encore subir un mauvais coup ? Nous ne pouvons croire à l’anéantissement de tant d’années de travail et de compétences confirmées.

31/03/2017

UNE CONFÉRENCE A NE PAS MANQUER

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