20/03/2018

22 MARS - DÉCLARATION UNITAIRE

Déclaration unitaire d'Alternative Libertaire ; Europe Écologie - les Verts ; Ensemble ; Gauche démocratique et sociale ; Génération.s ; Groupe parlementaire France Insoumise ; Nouveau parti anticapitaliste ; Nouvelle Donne ; Parti communiste Français ; Parti communiste ouvrier Français ; Parti de Gauche ; République et socialisme :

"Voilà des années que les gouvernements successifs ont fait le choix de la privatisation des transports contre le climat, l'égalité et le social : sous-investissement dans le rail et investissement massif vers autoroutes et autocars, privatisés qui favorisent notamment l’explosion du trafic de marchandises par poids lourds.

Depuis 1997 et la création de RFF, la SNCF est toujours plus segmentée, pour casser le corps social cheminot et poursuivre les privatisations préconisées par les « directives » européennes. Aujourd’hui, Macron pousse au bout la logique de l’éclatement de la SNCF. Partout en Europe, les recettes qu’il veut appliquer produisent la disparition de lignes, l’explosion des prix, la vétusté des installations et des trains, la disparition du fret. C'est toute la population qui paie triplement l'addition : financièrement, par l'inégalité territoriale induite, par sa santé altérée et par la pollution générée.
Après 20 ans d'une libéralisation amplifiée, l'empilement des directives européennes poussant dans ce sens, Macron propose d’achever le service public ferroviaire par ordonnances avec des conséquences dramatiques pour les usagers et l’aménagement des territoires. Pour y arriver, Il accable les cheminot.tes, les faisant passer pour des privilégié.es qui, comme les retraité.es, les étudiant.es ou les chômeurs.ses, ruineraient la France. La réalité est tout autre : ils et elles se battent pour sauver l'emploi des générations qui viennent.

Le train n’est pas qu’un moyen de locomotion, c’est un service public, un outil essentiel à la transition écologique et il est insupportable qu’il puisse s’arrêter aux portes des grandes métropoles. La bataille du service public ferroviaire est d’abord une bataille pour l’égalité.

Face à ce gouvernement, qui veut parachever la transformation d’un service public censé être guidé par l’intérêt général en une entreprise du CAC 40, les cheminots et les cheminotes ne sont comptables de rien. Pas plus que les étudiant.es qui perdent une partie de leurs APL, les retraité.es qui voient la CSG augmenter, les personnels de soins, les enseignant.es, les chômeurs.ses ou l'ensemble des fonctionnaires. Pas plus que les migrant.es qui subissent une politique indigne.

Macron et Philippe veulent en faire des bouc-émissaires ? Nous affirmons collectivement qu’ils et elles sont les victimes des politiques libérales menées depuis tant d’années, qui expliquent la montée de l'extrême-droite partout en Europe.

Ils nous veulent désunis ? Nous répondons que nous serons dans la rue le 22 mars pour défendre l’accès au service public, à commencer par le ferroviaire, les cheminot-e-s, mais aussi l’ensemble des fonctionnaires et l’intérêt des usager-e-s."


50 commentaires:

Anonyme a dit…

Rien de surprenant, hélas...

Dans un pays dans lequel les communistes ont pris le pouvoir dans les administrations, entreprises publiques et services publics depuis plus de 70 ans, dans un pays consacrant plus de 50% de son PIB aux dépenses publiques, dans un pays dirigé par une aristocratie technocratique issue de l'ENA, dans un pays où il n'existe plus que 18 millions d'actifs du secteur privé pour 67 millions d'habitants, les avantages pléthoriques des agents d'une entreprise publique en difficulté économique ne sont guère surprenant...
La France n'est pas la démocratie, c'est à dire "le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple", mais un gouvernement du peuple par les fonctionnaires et pour les fonctionnaires.
Tout pays a besoin de fonctionnaires, mais ce ne doit pas être l'idéologie des fonctionnaires, par nature et par essence collectiviste, qui doit être imposée au peuple, ce ne doit pas être les intérêts des fonctionnaires qui doivent primer sur l'intérêt général, ce ne doit pas être les entreprises et services publics qui doivent servir, grâce à leur monopole, en priorité les intérêts personnels de leurs agents.
Quand la culture, l'idéologie, l'information, l'éducation, la politique, le pouvoir économique, sont entre les mains des fonctionnaires, un pays n'est plus démocratique.
Il n'est pas surprenant que la situation économique de la France, après 70 ans d'endoctrinement et d'extension croissante des pouvoirs des administrations, soit devenue intenable, car ce sont les entreprises privées et le secteur privé qui créent les richesses, alors qu'ils n'ont dans ce pays aucun pouvoir, si ce n'est de subir en baissant les yeux toutes les lois, tous les règlements qui diminuent leurs libertés et leur prennent leur argent.

Anonyme a dit…

Enseignants, fonctionnaires, cheminots...: qui fait grève et pourquoi le 22 mars : pour que le privé continue de leur payer leurs privilèges (dont la garantie de l'emploi qui est impayable)

Anonyme a dit…

qui se souvient qu"en juin 2016 cette belle CGT cheminots qui défend si bien le"service public" a refusé d'interrompre sa grève pendant que ses "usagers" du RER C ne pouvaient pas rentrer chez eux pendant les graves inondations?

Anonyme a dit…

A la SNCF, ils travaillent déjà peu et de façon inefficace, mais dès qu'ils peuvent se mettre en grève pour travailler encore moins, vous pouvez compter sur eux. Pour mettre fin à ce cercle vicieux, il faut les toucher là où çà fait mal, au portefeuille. Supprimer toutes les subventions publiques aux syndicats et retirer une journée complète dès le premier 1/4 d'heure de grève.

Anonyme a dit…

Grève SNCF : comment la CGT veut neutraliser le trafic des trains
« Le Parisien » révèle l'existence d'un mail interne envoyé par la CGT-Cheminots à ses militants qui explique comment paralyser les trains lors de la grève.

en un mot: SABOTAGE

Anonyme a dit…

Le gouvernement s’est engagé dans une offensive de grande ampleur contre les conquêtes sociales et démocratiques. Poursuivant la démolition initiée par la loi Travail XXL, les réformes de l’hôpital public, du baccalauréat et de l’accès à l’université, le gouvernement démantèle un à un les services publics et les attaques se concentrent désormais sur la fonction publique et la SNCF.

Dans cette deuxième réforme ferroviaire en moins de quatre ans, sa boussole n’est pas l’amélioration du service rendu aux usager.e.s, qui souffre des sous-investissements chroniques et des suppressions massives d’effectifs opérées ces ces dernières années. Elle n’est pas non plus la réponse aux enjeux de notre temps en matière de transports, d’aménagement du territoire ou encore de réduction des émissions polluantes.

Non, le seul objectif du gouvernement, c’est l’ouverture à la concurrence du service public ferroviaire, dont on a pu mesurer les conséquences désastreuses dans d’autres pays européens comme l’Angleterre. Et pour faire passer sa réforme, comme à son habitude, le gouvernement divise et tente de concentrer le débat sur le statut des cheminot.e.s, qui seraient les grands privilégiés de notre société, comme le sont les fonctionnaires lorsqu’il s’agit de démolir les services publics locaux, ou les retraités lorsqu’il s’agit de ponctionner leurs maigres pensions par une augmentation de la CSG. Mais de qui se moque-t-il, alors qu’il ne cesse de faire des cadeaux aux plus riches ?!

Anonyme a dit…

Le service public ferroviaire, comme nos services publics locaux, sont des éléments
indispensables de l’égalité républicaine et du maillage des liens sociaux dans nos territoires.

Ni les cheminot.e.s, ni les fonctionnaires ne sont des privilégié.e.s : ce sont des femmes et des hommes engagé.e.s pour faire vivre notre bien commun, garants de l’intérêt général.

Anonyme a dit…

Entre amour du métier et non-adhésion aux choix politiques, il y a un grand écart des personnels de l’Education. C’est ce qui ressort des résultats du 6ème baromètre UNSA des métiers de l’éducation.

En effet, les personnels de l’éducation aiment leur métier, mais souhaitent davantage de reconnaissance, ainsi qu’un parcours professionnel plus personnalisé.

S’ils sont favorables à des évolutions pour leur carrière, ils marquent néanmoins leur désaccord avec la politique en cours.

En effet, seulement 20,8 % des personnels interrogés adhérent aux choix politiques.

Ceci représente une baisse de 3 points depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron et du nouveau gouvernement.

Les éléments de mécontentement existent donc toujours. La confiance ne semble pas retrouvée. Au contraire, ils sont moins de 30% à penser que les actes du ministre de l’Education nationale traduisent « l’école de la confiance. »

Anonyme a dit…

Le travailleur français ne peut être l'otage de transports en commun qui dysfonctionnent ou sont en grèves. Il faut donc faciliter les transports personnels et par voie de conséquence, la voiture. Exactement l'inverse de la politique actuelle. Si l'on ne veut pas cela, il faut alors interdire le droit de grève pour les employés de loa SNCF, RATP et autres. L'économie d'un pays, la liberté de se déplacer ne peuvent être prises en otages par une bande de clampins syndiqués. Coupons les vivres aux syndicats, ne leur accordons plus une seule subvention publique et interdisons leur la gestion des comités d'entreprises de grandes sociétés qui sont leurs vaches à lait et le moyen de financer leurs permanents. Les syndicats doivent vivre de cotisations de leurs adhérents et de cela seulement. Les syndicats pourrissent le vie du citoyen, au tour du citoyen de pourrir la vie des syndicats en les frappant là où çà fait mal, au portefeuille.

Anonyme a dit…

@ 8:42, 8:43, 8:45

Les bolcheviques sont de retour
marchons ensemble vers le paradis des fonctionaires.

Anonyme a dit…

Super notre Couillon de 9h30 qui ne parle que d'interdire, il aurait été du mauvais côté en 40-45

Anonyme a dit…

Nous n'avons pas besoin de rentiers pour travailler, saisissons les moyens de productions !

Anonyme a dit…

Il suffit de prendre le train – petites et grandes lignes, TER, RER… – pour comprendre les dysfonctionnements qui émaillent le quotidien des salarié•e•s et des habitant•e•s de notre pays.

Il suffit aussi d’écouter les annonces sonores pour entendre les pannes, les vétustés du matériel confirmées, les travaux qui n’ont pas été mis en œuvre.

Et voilà donc que la seule réponse du gouvernement serait d’avancer à marche forcée vers une privatisation larvée, alors même que toutes les expériences faites en la matière dans les pays voisins se soldent par des échecs cuisants.

Qu’il est sans doute difficile de remettre en cause les choix faits par les gouvernements précédents et les tenants d’une libéralisation exacerbée qui enferment les femmes et les hommes dans les difficultés.

Et qu’il est facile de remettre en cause le statut des cheminots, ceux-là même qui rendent encore possible ce service public à la française, permettant encore à la SNCF d’être classée comme 3e système le plus performant d’Europe (rapport de 2015). Ces cheminots qui répondent présents, de jour comme de nuit et quelles que soient les conditions climatiques, à chaque fois qu’il y a une crise.

Un service public qu’aucune pseudo-modernité, qu’aucun « pragmatisme » affichés par le Président de la République ne peuvent ringardiser tant notre histoire commune inscrit comme essentielle et profondément actuelle la nécessité de relier les territoires et les Hommes entre eux.

Anonyme a dit…

A fortiori quand l’absence de rail isolerait et éloignerait un peu plus des lieux de vie et de travail. Alors que les inégalités sociales et territoriales se creusent, rendant plus pertinents encore la préservation et le développement des services publics.

Que d’autres solutions existent qu’un énième affaiblissement – voir un abandon – du service public est somme toute une évidence… au point où le gouvernement a une fois de plus décidé d’utiliser les ordonnances pour tenter de bâillonner les cheminots, les élus locaux, les citoyen•ne•s, qui auraient tant à apporter pour élaborer d’autres solutions que celles préconisées par le rapport de monsieur Spinetta.

Anonyme a dit…

Marre

De toutes ces gréves de ceux qui jouissent des privilèges payés par le contribuable.
nous sommes le pays champion du monde de la gréve, pauvre France !
pourquoi ne sont ils pas les pauvres assujettis aux memes règles de calcul que le privé sur les retraites ? Ils font un travail fatigant ? Ils sont les seuls peut être.
vivement que la SNCF soit mise en cessation de paiement, en faillite comme la SNCM !

Anonyme a dit…

Et si c'était le privé qui s'alignait sur ce qu'il y a de mieux ?
Marre de lire les conneries que tu écris le Nigaud de 14:29

Anonyme a dit…

Melenchonmaduro clown de service

Melenchonmaduro qui voudrait faire de la France le Venezuela de l’Europe est le maître à pensée de la GGT casseurs dont le seul objectif est que personne ne touche à ses privilèges. Combien donnons nous d’argent de nos impôts à ce syndicat de fou-furieux

Anonyme a dit…

Il faudrait quand même que les salariés du public aient le courage de dire pourquoi ils font grève.
Ce n'est certes pas pour la défense du service public, dont ils se foutent comme de leur première chaussette.
C'est uniquement pour la défense des privilèges des salariés du service public, rien d'autre !!
Il serait bon de le préciser.
Un peu de courage, camarades !!!

Anonyme a dit…

Mobilisation faible et 34% de grévistes à la SNCF...comme quoi le personnel de la SNCF n’est pas dans sa majorité opposé à la disparition progressive du statut de cheminot et est conscient qu’il vaut mieux agir en amont de l’ouverture proche à la concurrence !

Anonyme a dit…

En parodiant le camarade STALINE "La CGT, combien de divisions?".
.
Eh bien, très peu Tovarich! La CGT aujourd'hui c'est environ 20% des 8% des actifs francais qui sont syndiqués. Donc Moins de deux pourcent !!! Cela ne pèse pas lourd.

Anonyme a dit…

Question privilèges, la RATP bat tous les records !
OPINION. Vous avez aimé le « guide pratique » des primes des agents de la SNCF ? Vous allez adorer celui de la RATP qui s'étale sur 93 pages.
Si l'on met de côté les régimes spéciaux des « travailleurs » de l'Opéra ou de la Banque de France, et pour ne considérer que les grandes entreprises publiques, la RATP est celle qui bat tous les records, qu'il s'agisse de primes, de temps de travail, de retraites ou autres avantages. Les deux châteaux forts de la SNCF et d'EDF, pourtant richement dotés, le sont moins que le bunker de la RATP, dont le régime spécial, à force d'excès, est entré dans la catégorie des régimes « très spéciaux », comme l'a montré l'iFRAP dans ses études successives depuis plus de 20 ans.
la suite est ici:
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-question-privileges-la-ratp-bat-tous-les-records-26-03-2018-2205512_2428.php
édifiant

Anonyme a dit…

A qui le tour ?

Anonyme a dit…

Syndicaliste = banquier = voleur

Ah quelle déception ! Nous bons français utopistes qui croyons que nos camarades syndiqués grévistes oeuvraient pour l'arrivée d'un genre humain nouveau, bon, désintéressé, travailleur, solidaire, cosmopolite et faisant progresser l'intérêt général !

Mais en fait il ne s'agit que d'intérêts bassement particuliers qui n'ont rien a envier aux surprimes surréalistes des banquiers, politicards ou autres fonctionnaires de Bercy.

Nos camarades ne font la grève que parce qu'après toutes ces décennies de réclame trompeuse sur le "progrès" avec les complicité des partis de gauche et la lâcheté de ceux de droite, la lutte est devenue très très rentable pour des gens sans qualifications et avec un temps de présence minimal !

Quel beau monde que tout cela où les communistes montrent constamment que les tréfonds de leur morale n'ont rien à envier à ceux du pire banquier ultra-capitaliste !
Il ne s'agit toujours que de cupidité et de pérénisation du même parasitisme aux dépens des autres.

Et en attendant les "veaux" parasités ne réagissent toujours pas...

Anonyme a dit…

15:25 à l'intelligence et la pédagogie d'un électeur du front national. Tout un programme. Il manque à son post un coup de projecteur sur Petain, pourvu qu'il ne vienne pas

Anonyme a dit…

Bâtir une économie performante pour servir le progrès social exige d’arrêter de dévaloriser le travail humain. Il faut au contraire lui donner un nouveau statut qui permette de développer toutes les potentialités des individus. La sécurité sociale professionnelle revendiquée par la CGT conjugue accès à l’emploi correctement rémunéré, déroulement de carrière grâce à des droits attachés à chaque personne quelles que soient les évolutions des entreprises, et droit à une véritable formation tout au long de la vie.

Gagner de telles avancées sociales ne sera pas possible sans des syndiqués nombreux, pleinement acteurs décideurs.
Parmi eux, il en faut qui assument des responsabilités à tous les niveaux de l’organisation. Ils et elles sont élus sur la base de la confiance que les autres leur accordent. C’est primordial.
Cela ne dispense pas d’acquérir les connaissances et plus largement les capacités indispensables à la réussite de la mission qui leur est confiée. Cela a toujours été vrai.

Aujourd’hui c’est devenu déterminant. Parce que le champ du syndicalisme s’élargit, les questions se complexifient, le salariat s’est beaucoup diversifié, les techniques évoluent dans le syndicalisme comme dans la société.

Tout cela donne à la formation syndicale une place nouvelle et un rôle différent.

Développer une formation syndicale accessible, répondant aux besoins de chacune et de chacun, dès l’adhésion, au fur et à mesure des prises de responsabilités, puis tout au long de sa vie syndicale constitue un enjeu majeur pour que la Cgt atteigne les objectifs qu’elle se fixe.

Anonyme a dit…

Nos ancêtres doivent se retourner dans leurs tombes, quand ont voit cette profusion d’avantages financés sur le dos du contribuable, il y a de quoi hurler dans les chaumières... Dans le privé quand une entreprise gâtent ses salariés ce n’est pas le contribuable qui payent... Au lieu d’hurler au loup sur les salaires des PDG que l’on compare au smicard, on ferait mieux de compter combien coûtent les largesses accordées aux salariés de la SNCF, de la RATP, de l’EDF, car tout cela est payé sur le dos du contribuable qui devrait en droit d’exiger en contre partie une qualité de service public irréprochable comme au Japon où en Allemagne... Ce qui n’est pas le cas... Bref la nuit du 4 août pendant la révolution censée mettre tous les Français au diapason à été enterrée par les syndicats depuis longtemps... Un comble non ?

Anonyme a dit…

Il y en a même qui gagnent 1200 ou 1300 EUROS PAR MOI et qui sont décriés comme des privilégiés, un comble non ?

Anonyme a dit…

a 14:22



en Corée du Nord chez tes copains....Oui

Anonyme a dit…

Je n'ai pas de copains en Corée, mais toi tu dois en avoir au Front national

Anonyme a dit…

oyons précis...


Le taux de la cotisation salariale augmente de la manière suivante : SNCF cotisation salariale.

Suite à la réforme des régimes spéciaux de... 2007 et au retard à l'allumage, de la mise en application de cette réforme, le taux passera... À

8, 20 % au 1er janvier 2016,
8, 52 % au 1er janvier 2017,
8, 79 % au 1er janvier 2018,
9, 06 % au 1er janvier 2019,
9, 33 % au 1er janvier 2020,
9, 60 % au 1er janvier 2021,
9, 87 % au 1er janvier 2022,
10, 14 % au 1er janvier 2023,
10, 41 % au 1er janvier 2024,
10, 68 % au 1er janvier 2025,
10, 95 % à compter du 1er janvier 2026.

Le smicard du privé, lui, cotisait en 2007 déjà au taux de... 10, 45 %. !

alors que l'agent SNCF cotisait au taux de 7, 85 %. !

Il aura fallu que... 19 ans. ! Pour l'égalité...

Anonyme a dit…

A quand l'égalité entre l'ouvrier et le ,patron du CAC 40 ?

Anonyme a dit…

94 375 000 000 d'euros, ce sont les bénéfices cumulés des sociétés du CAC 40 en 2017 ! 24,1% de plus qu'en 2016.
Voyons Airbus : 2,9 milliards de bénéfices, un carnet de commandes plein pour 15 ans et une direction qui annonce près de 500 suppressions de postes en France, mais une nouvelle augmentation de 11% des dividendes versés, haussant de 500% en 7 anss la rente des actionnaires.

Mais bien sûr, si tout va mal, c'est à cause des gens dont les cheminots qui se lèvent tous les matins pour aller bosser, certains à 1200, 1300, 1400 euros par mois. Certains ne paient même pas le train, les ingrats !

Anonyme a dit…

A quand l'égalité entre l'ouvrier et les footballeurs du PSG ?????

Anonyme a dit…

Dommage qu'on ne puisse remplacer cette bande de syndicalistes par des Polonais ou autres Européens qui, pour le même salaire, travailleraient bien plus sérieusement et remettraient rapidement à flot la SNCF.

Anonyme a dit…

mince ! De la part d'un FN, c'est étonnant ça !

Anonyme a dit…

La ministre des Transports, Élisabeth Borne, présente ce vendredi le plan du gouvernement. Celui-ci prévoit d'ouvrir progressivement le marché en région entre 2019 et 2023. Certains syndicats, comme la CGT, restent farouchement opposés à cette mesure.

À seulement 3 jours du lancement d'une grève à la SNCF qui s'annonce très suivie, les précisions que devrait apporter la ministre des Transports, ce vendredi, ressemblent à une main tendue. Élisabeth Borne doit présenter ce matin les conclusions tirées de la concertation sur l'ouverture du secteur ferroviaire à la concurrence.
Mais faisons confiance à la CGT pour mener tous les combats d'arrière garde , on aura du mal à citer un seul dossier où elle est allée de l'avant ; rien , on conserve ce qui existe et on n'y touche pas ; la social démocratie est pire que la vérole. Pourtant dans la téléphonie le consommateur est sorti amplement gagnant ; en Italie, Allemagne.. la réforme ferroviaire est favorable à l'usager .La concurrence est défavorable aux monopoles mais bénéfique pour la collectivité.
Peu importe l'essentiel est de ne rien toucher , l'effondrement viendra mais on a le temps , on avisera le moment venu.

Anonyme a dit…

Sandrine, tu fais de la pub gratuit à tes idoles ?

Anonyme a dit…

Tant que nous financerons cette mafia cryptocommuniste nous serons perdant. Je vote pour le premier qui ose arrêter de les financer, s´ils sont si bons les adhérents seront si nombreux qu´ils s´auto financeront ... mais j´ai des doutes.

Anonyme a dit…

Le droit des cheminots d'organiser des grèves de défendant leurs intérêt...

Ne peut être exorbitant du droit des usagers de se rendre à leur travail. Bref, 150000 cheminots ne peuvent durant 3 mois pourrir la vie des millions de banlieusards qui se lèvent tôt, passent une à 2 heures par jour dans un RER, un transilien, ou un TER et rentrent tard le soir.
Encore plus grave, les nombreuses entreprises qui salarient ces millions de travailleurs ne peuvent voir leur plan de travail ballotté au cours de ces incongrues alternances de 2sur 5 jours qui semblent faire se marrer leurs dirigeants syndicaux !
Et dire qu'ils font mine de faire grève pour le bonheur des usagers et du service public alors qu'ils profitent de leur pouvoir de nuisance

Anonyme a dit…

Non à la dictature du prolétariat ! l'URSS c'est fini et c'était un échec économique !

Anonyme a dit…

DÉCIDEMMENT

On aurait pu penser que le changement de siècle et de monde dans lequel nous vivons aurait généré dans la tête de nos dirigeants syndicaux une autre attitude que la sempiternelle grève ; mais non, ils ont une élection qui se profile à l'horizon et ils ont déjà perdu tellement d'adhérents qu'ils sont contraints à la surenchère.
La solution me semble simple rendez l'adhésion syndicale obligatoire et peut-être deviendront-ils des citoyens soucieux de l'intérêt général NON ?

Anonyme a dit…

On ne laissera pas le capitalisme et ses sbires faire ses petits arrangements pour gaver quelques uns sans réagir. Tu n'as pas fini de pleurer.

Anonyme a dit…

MARDI NOIR.... MAIS SUREMENT PAS UN SUCCES !
Taux de grévistes 34%..moins que le 22 mars.. dont 77% de conducteurs...

Quant aux manifestations de soutiens, elles sont plus que clairsemées...
Bref... on en reparlera dans deux semaines... maximum.

Anonyme a dit…

14:17
voila notre irréductible camarade de Pyongyang de retour ..... et oui il y croit dur comme fer ses conneries....MDR

Manrico a dit…

Arrêtez la langue de bois. Les cheminots ne défendent pas les intérêts de tous les Français, à commencer par tous ceux qui n'ont aucun de leurs nombreux privilèges. S'ils gagnent, les autres Français ne gagneront rien du tout. C'est un combat égoïste qui utilise la langue de bois des apparatchiks pour faire croire qu'il défend l'intérêt général. C'est effectivement un combat pour Martinez qui est en grave difficulté. S'il perd, il est éliminé avec ses copains. Il a bien compris la ligne soviétique : le peuple n'existe pas, on peut l'écraser ; quant aux cheminots, ils doivent sacrifier des journées de salaire pour la "défense" du politburo. Sud-Rail, lui, c'est comme d'hab. Ils ont assimilé à la perfection la mentalité Sarko-Macron : je tape sur les plus faibles que moi pour avoir de plus en plus d'avantages matériels. Les riches font pareil avec le CICE, les 30 % sur le capital et la suppression de l'ISF. Chacun pour moi et Dieu pour moi.

Anonyme a dit…

Je propose de vendre la SNCF à la CGT, les Français ne manqueront pas d'apprécier un tel employeur avec son Niet, Niet, Niet !

Anonyme a dit…


Propageant la plus grande confusion entre rentabilité à des fins particulières et efficacité au bénéfice de tous, le gouvernement français veut délégitimer un peu plus l’État social qui fut pourtant gage d’émancipation pour de nombreuses générations. Après avoir multiplié les cadeaux fiscaux aux vrais privilégiés, il tente de dévier l’attention sur la fonction publique....

Les fonctionnaires, voilà l’ennemi !

Anonyme a dit…

Par contre, on ne peut pas tenter de vendre notre anonyme de 12H34, on sait qu'il ne vaut rien...

Anonyme a dit…

''Les syndicalistes ont tellement l'habitude de ne rien faire que lorsqu'ils font grève, ils appellent ça une journée d'action.''
_ Coluche

Wladimirsko a dit…

Ras le bol de tous ces syndicalistes manipulateurs de l'opinion

Complètement injustifié cette grève de la SNCF elle sert uniquement à consolider le pouvoir de nuisance des syndicats et à mesurer le pouvoir que ces derniers représentent encore. En vérité, peu de chose dans l'opinion générale des Français. Trop souvent des obstructions dans l'évolution économique du pays, il suffit de se rappeler que qu'à coûter les grèves pour le port deMarseille.
Je pense qu'au même titre que les policiers, la santé, et tous les services dits publics, je voterai pour l'interdiction du droit de grève pour les transports publics. Les usagers ne doivent pas être pris en otages par des personnes protégés par leur contrat de fonctionnaire, payés par nos impôts.
Dans le privé, quand on n'est pas satisfait de ses conditions de travail, pas assez payé, ou pas d'accord avec la politique de l'entreprise on la quitte et on recherche un nouveau job plus en harmonie avec ses aspirations.
Mais bien sûr, c'est un autre approche du travail. On n'attend pas tout de l'Etat on pourrait reprendre une formule que j'aime bien "demandes toi chaque matin ce que tu peux faire pour ton pays" et non pas le contraire. Idéaliste, sans doûte un peu !