14/03/2018

FERMETURE DU BUREAU DE POSTE DE LA BELLE-IDÉE

Communiqué des élus du PCF :

De source syndicale, le service de la Poste ne gardera que 3 000 bureaux sur le territoire national d'ici à 2020 alors qu'il en comptait 9254 en 2015. D'après nos informations, le bureau situé à La Belle-Idée ne devrait pas échapper à la purge. Il serait remplacé par un « point de contact » chez un commerçant.

La démographie est un critère qui entre en jeu pour détruire un peu plus l'établissement. L'obligation de service public impose à la Poste de maintenir au moins un point de contact par tranche de 20 000 habitants dans les villes qui en comptent plus de 10 000. La réduction des coûts prime sur toute autre considération alors que le Groupe affiche une croissance de son chiffre d'affaires en 2017 sur l'ensemble de ses activités, portée par le développement et la conquête de nouveaux marchés. Le résultat d'exploitation 2017 est en hausse de 3,79 % alors que le résultat net augmente de 0,23 %. En 15 ans, la Poste a supprimé près de 60 000 emplois au fil des départs à la retraite non remplacés, créé une filiale bancaire et abandonné son statut d'entreprise publique.

Si la fermeture du bureau postal de la Belle-Idée était confirmée (l'échéance serait fixée à cet été), ce que doit savoir Eric Vuillemin, de nombreux services disparaîtront tel le relais postal, la rencontre avec les conseillers financiers, le retrait et le versement de fonds, etc. Une nouvelle casse qui ne sera pas sans répercussion sur l'emploi.

20 commentaires:

Anonyme a dit…

Les syndicats de la SNCF se sont mis d'accord sur un calendrier comprenant 36 jours de grève, à raison de 2 jours sur 5, étalés du 3 avril au 28 juin.

LA GRÉVE...

C'est vraiment ce que la SNCF sait le mieux faire ! Il y a longtemps que nos dirigeants auraient du utiliser la méthode Reagan. Depuis des décennies tous ces gens dotés d'un pouvoir de nuisance très important nous dictent leur loi... (SNCF, RATP, AIR France... Etc. ). Il faudra bien que cela cesse un jour. E. Macron, montrez vous aussi ferme que vis à vis des retraités... Ou les automobilistes !

Anonyme a dit…

@12.06

le véritable problème c'est la secte CGT qui tue des d'emplois, crée des troubles etc... Il faut en finir avec les subventions publiques. Qu'ils ne vivent qu'avec leurs cotisations.

Thiery Genin a dit…

C'est vrai que depuis des décennies les gens dotés d'un pouvoir de nuisance très important nous dictent leur loi : Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron...

Le vrai problème c'est que c'est la secte du MEDEF et celle de la finance qui tuent l'emploi. Il faut en finir avec les subventions publiques (CICE) et éxonérations de charges.

Qu'ils ne vivent qu'avec le revenu de leur travail

Anonyme a dit…

Baroud d'honneur pour la forme.
Dans 2 mois la loi sera votée au sénat, tout le monde y compris la CGT s en tape car le statut des salariés actuels n est en rien ecornifé, et au passage ils auront gratté quelques ponts et congés supplémentaires.

Tout le reste n est que mise en scène

Serge Pelfort a dit…

comme tes commentaires de guignol et anonyme, image de ton courage

Vladimir Rouscof a dit…

Salut Serge,

Vive la grève ! A bas les esclaves !
Il parait que le "le peuple français" suivrait ces forçats de la faim ? Mais on rigole ?

Anonyme a dit…

UNE PETAUDIERE

Peu enclin à soutenir le Gouvernement Macron, sur ce sujet, il faut lui reconnaitre le courage d'enfin s'attaquer à ce scandale permanent qu'est devenu la SNCF, par la faute des syndicats et des gouvernants successifs, qui ont lachement entérinés cet état de fait, en accordant aux cheminots un statut "d'intouchables". Je plains d'ailleurs les Cheminots, car, à la fin c'est eux qui trinqueront pour défendre les privilèges de leurs délégués syndicaux, qui les instrumentalisent.

Anonyme a dit…

Pelfort
On sent bien les relents communistes ou CGTistes qui consistent à opposer les plus nantis au plus démunis pour protéger des intérêts sectoriels. C'est le même discours de ces mêmes personnes ou entités qui justifient leurs accusations délétères et triviales contre les patrons français en appliquant aux 3. 000. 000 d'entreprises installées en France leurs outrances qui ne concernent que les 140 premières. Ceci est conforme à votre rengaine venue d'un vieux passé. Qui devient de plus en plus moyenâgeux. Finalement ça pue comme un commandement religieux.
Pelfort vous êtes vous demandé combien de patrons ne touchent pas 3000 euros par mois ?

Serge Pelfort a dit…

"ça pue": effectivement, à te lire !

Quand aux intérêts sectoriels, tes amis du MEDEF sauront t'expliquer !

Les pauvres patrons français : lesquels ? Ceux qui détournent 14 milliards d'euros de la sécu pour travail dissimulé ou ceux qui se battent honnêtement pour faire vivre leur boîte au quotidien ?

Concernant le moyen-âge, nous y retournons dangereusement avec plus de 9 millions de gens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, je n'ai jamais rien vu dans vos écrits y faire référence. Et la CGT n'y est pour rien pourtant.

Et toujours le courage de l'anonymat digne d'un petit bonhomme que vous êtes sans nul doute

Bien à vous

Moi, cheminot a dit…

Aujourd’hui si je suis en grève, c’est pour plusieurs raisons. Curieusement on ne les entend jamais, ou si peu.

La première raison : gagner une convention collective de haut niveau. Dans le « jargon » des cheminots cela signifie avoir de meilleurs conditions de travail. C’est d’ailleurs souvent à ce titre que nous sommes taxés de corporatiste. Pourtant les enjeux sont immenses, ils dépassent de loin nos seules conditions de travail. Avec le projet de décret socle, c’est la notion même de sécurité ferroviaire qui est remise en cause. Enfermés dans un dogme de rentabilité, l’UTP (le MEDEF du transport), comme la direction SNCF ouvrent la porte à des « Brétigny » puissance 10. Sincèrement, croyez-vous que la SNCF nous accorde des plages de repos de 48h obligatoire, des durées de temps de travail très encadrées, des formations périodiques, un suivi médical individualisé par simple plaisir et souci de notre santé ? Non. Simplement car il a été jugé, et c’est bien légitime, que des agents en bonne santé et bénéficiant de plage de repos nécessaires à la récupération mentale et physique étaient des conditions indispensables pour permettre à des millions de personnes de circuler en toute sécurité. Car oui, pour que chacune et chacun puissent prendre le train tout le long de la journée, nous travaillons en 3/8, et 365 jours par an.

Et c’est à ce prix là que fonctionne le service public ferroviaire tel qu’on le connaît actuellement. Mais assurer une telle continuité de service nécessite des contreparties pour l’ensemble des agents. C’est aujourd’hui pour cela que nous sommes dans l’action.

Avoir des conditions de travail dignes, et maintenir un haut niveau de sécurité. Vous voyez, nous sommes bien loin du corporatisme.

La deuxième raison : exiger le retrait de la loi travail. Encore ce matin, le très libéral Jean-Michel Apathie s’est interrogé sur son compte twitter en disant « La SNCF en grève contre la loi El Khomri qui ne la concerne pas du tout. Amusant, non ? ». Au lieu de se livrer à de tels propos, Mr Apathie ferait mieux de se renseigner sur le contenu de la loi travail. Pas besoin, pourtant, de chercher très loin. En effet, dès l’article 2 on comprend pourquoi les cheminots se mobilisent. L’inversion de la hiérarchie des normes ça vous parle Mr Apathie ? Nous oui ! Jusqu’à aujourd’hui, le droit du travail reposait sur ce principe. A savoir que la loi primait sur les accords de branche, qui eux-mêmes primaient sur les accords d’entreprise. Seuls les accords plus favorables aux salariés pouvaient déroger à la règle supérieure. On appelle cela principe de faveur. Avec le projet de loi travail, le gouvernement, faisant totalement fi du rapport de subordination des travailleurs, souhaite renverser ce principe et donner la primauté aux accords d’entreprise. Raison invoquée : le niveau de l’entreprise, au plus près des réalités, est le plus pertinent pour négocier. Mais c’est oublier qu’employeurs et employés ne négocient jamais d’égal à égal, il existe toujours un lien de subordination. C’est d’ailleurs pour cette raison que les législateurs avaient introduit le principe de hiérarchie des normes, pour protéger les salariés. Tout cela, les cheminots l’ont bien saisi. Nous pouvons négocier la meilleure convention collective du monde pour l’ensemble des salariés du ferroviaires (privé et public), mais que vaudra-t-elle si les accords de branche et d’entreprise peuvent y déroger librement ? Absolument rien. Les cheminots ont bien compris le danger, à savoir une course au moins disant social entre les différentes entreprises ferroviaires favorisant ainsi l’émergence d’un dumping social généralisé.

Et au delà de l’inversion de la hiérarchie des normes, les cheminots ne veulent pas d’un projet de loi régressif où le triptyque « précarité, flexibilité, productivité » prime sur les notions de sécurité, de respect de l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle ou encore de sécurisation de l’emploi.

Anonyme a dit…

La notion de service public ne veut plus rien dire...

Avec autant de jours de grève, qui pâtit de ces mouvements pseudos sociaux, sinon l'usager qui devrait bénéficier d'un service public plus soucieux d'assurer son job au moins aux heures de pointe comme dans d'autres pays européens et auquel les syndicats interdisent ce service minimum au nom "du droit social !. "... Sauf qu'en France entre un exécutif frileux et un syndicat qui abuse de son pouvoir de nuisance, on a droit à une SNCF coupée des réalités, gangrénée par la dette et les abus "sociaux" qui ne sait qu'offrir un service dégradé en s'exonérant de toute responsabilité... Si la SNCF était une entreprise privée, il y aurait 150. 000 chômeurs de plus en France... Car aucune entreprise digne de ce nom pourrait supporter sans déposer le bilan une telle gabegie de moyens et de personnel et qui fait de la SNCF une armée de Bourbaki ou les ouvriers deviennent rares et qui continue de distribuer au personnel des avantages exorbitants eu égard à la situation économique de l'entreprise !... Vu que c'est l'Etat et donc le contribuable qui payent pour tout ces abus !...

Anonyme a dit…

pour 8:13

Evidemment qu’il faut réformer la SNCF

La prochaine ouverture à la concurrence programmée par l’Europe ne laisse pas d’autres choix.
L’UE a beaucoup de défauts, mais il faut lui reconnaître dans ce domaine son rôle de puissant aiguillon sans lequel notre pays, totalement englué dans le conservatisme syndical, n’évoluerait pas.
Nous avons les centrales les plus rétrogrades du continent qui en sont restées à Marx et la lutte des classes. Dans les entreprises publiques monopolistiques, grâce à l’usage immodéré du droit de grève, en bloquant régulièrement la vie économique du pays, elles ont réussi à se tailler un véritable empire où une caste de syndicalistes professionnels s’est progressivement constituée, cumulant pouvoirs, statuts dorés sur tranche, et vie tranquille, le tout généreusement payé par le contribuable pour des services de qualité médiocre mais toujours déficitaires.
L’économie de marché, la concurrence ont quasiment chassé les syndicats du secteur privé. Soit parce que leur jusqueboutisme a précipité la disparition des établissements dans nombre de conflits, soit parce que les salariés du privé ne leur accordent plus leur confiance.
Avec la privatisation progressive des grandes entreprises nationales comme EDF, GDF, Air France…, le domaine « réservé » des centrales se réduit. La SNCF et la RATP constituant aujourd’hui leur dernier gros bastion les syndicats conservateurs tel la CGT et Sud jetteront toutes leurs forces dans la bataille, il faut donc s’attendre à un conflit très dur.
Ce sera l’heure de vérité pour Macron : une autre affaire que de plumer les retraités ou les automobilistes. Va-t’il rester inflexible face à des organisations en capacité de paralyser durablement le pays ou va-t’il afficher une fermeté de façade pour en réalité céder en sous-main ?
La ministre annonçant qu’elle « a du grain à moudre » et le fait que l’abolution du statut ne s’appliquerait qu’aux nouveaux embauchés donnent déjà une indication.
Wait and see.

Anonyme a dit…

Voilà un nostagique de l'escalage,il en fallait un qui mérite de rester anonyme...

Anonyme a dit…

Oui, les cheminots sont des nantis par rapport aux salariés du privé


- Absence de licenciement pour motif économique, statut de l'emploi à vie alors que la SNCF est en déficit de plus de 50 milliards d'euros !

- Un système de retraite avantageux qui permet de partir entre 52 et 57 ans selon que vous êtes roulant ou sédentaire avec une pension calculée sur les 6 derniers mois alors que dans le privé le calcul se fait suivant les 25 meilleures années...

- Une protection sociale avantageuse, avec un réseau de médecin et généralistes gratuits, les agents SNCF bénéficient de nombreux jours d'absence par rapport aux salariés du privé.

- A qualifications et responsabilités comparables, les cheminots ont des salaires et des retraites supérieures à celles des salariés du privé.

- Des primes et avantages inconnus dans le privé

- Des jours de RTT gratuits (10 à 28 jours par an) inconnu dans le privé !

- 1 jour de plus, sur les vacances.

Tous ces avantages et privilèges sont payés par les contribuables..

Anonyme a dit…

A 16H52 : ET aussi des cotisations payées par les cheminots supérieures de 11% à celles du privé.

Anonyme a dit…

Au lieu de gueuler comme un âne, tu ferais mieux de lutter pour que chacun possède ces mêmes droits. En nivellant par le haut et pas par le bas.

Boris Etzin a dit…

Chacun peut consulter la liste exhaustive des primes des agents de la SNCF sur le site de SUD-Rail. Accrochez-vous : elles tiennent sur 18 pages !

Les cheminots nous prennent pour des imbéciles en prétendant qu'ils n'ont que peu d'avantages.

Il ressort de ce document que, non seulement ils sont payés pour leur travail, mais qu'ils ont EN PLUS des primes à chaque fois qu'ils bougent le petit doigt.

Le salaire ne paie que la présence du cheminot, le travail lui-même se rémunère par les primes et les gratifications (automatiques).

Indemnité de continuité de service (Art. 36 et 37) !
Indemnité de connaissance de langue étrangère (Art. 75)...
Indemnités d’informatique (Art. 63 et RH0131)...
Indemnité de changement d’emploi - Taux A (formation < 1 an) Taux B (formation > 1 an)
Indemnité exceptionnelle de mobilité Province vers IDF (RH 0939)...
Indemnité journalière pour la conduite ou l’accompagnement d’un train TGV sur LGV
(Art. 3. 1)...
Allocation mensuelle pour l’entretien d’un chien (Art. 152)...
Allocation pour usage de bicyclette (Art. 149)...
Gratification pour découverte d’avaries ou d’irrégularités susceptibles de
compromettre la sécurité (Art. 101 et RH 0135) !
Gratification pour distinctions honorifiques (Art. 96)
Gratification invention de mission brevetable (RH 0962)

Je vais m'asseoir, la tête me tourne !

Anonyme a dit…

Mon fils travaille aux ateliers à Romilly depuis 5 ans. Son bulletin de salaire pour février 2018 : 1375,91 euros. Un nanti ? Un privilégié ? La cause de l'endettement du pays ?
Semaines de 35 heures, aucune absence depuis plus de 2 ans

Anonyme a dit…

Il neige en mars, le temps est pourri, sûrement en raison du statut des cheminots

Anonyme a dit…

Oui bien sûr, et les haut-fonctionnaires ?

L'inventaire et la publication des différentes primes et des avantages des cheminots sont très intéressants et révèlent des pratiques "intolérables" certes qui aboutissent à des salaires "exorbitants" de plus ou moins 3000 euros, on aimerait le même inventaire et la même publication des salaires "tout compris" des haut-fonctionnaires qui atteignent plus ou moins 30 000 euros, là c'est la parfaite omerta ; ils se servent à volonté, ils se fixent en toute illégalité leur rémunération, vivent dans des appartements de fonction, pondent des taxes dont ils se savent exempts mais sont bien sûr pointilleux sur tous les avantages que pourraient percevoir certaines catégories sociales. Chiche ? Et si on procédait à un nettoyage de leur statut ? On accepterait déjà mieux les réformes qui s'appliquent à tout le monde sauf à eux