23/11/2009

CONSEIL MUNICIPAL DU 21/11/2009 (1)

L’emploi et l’éducation préoccupent-ils la droite locale ?

- Alors que notre ville traverse une période très difficile, nous pouvions nous attendre à des débats de fond au sein du Conseil municipal de ce samedi matin, il n’en fut hélas rien…

ET OLYMPIA ALORS ?
- Trois jours après l'annonce par la Pdg du dépôt de bilan du groupe Olympia, qui pourrait s’accompagner d’un plan social de 70 à 100 suppressions d’emplois, il semblait inconcevable que le Conseil municipal ne s'ouvre pas par la question de l’emploi, cruciale pour notre ville. Aussi inadmissible que cela puisse paraître, le maire E. Vuillemin a tenté d’éluder la question. C’était sans compter avec le Conseiller général communiste Joë Triché qui, compte-tenu de la gravité et des répercussions prévisibles sur l'emploi et pour la commune, souhaitait qu'un débat sur cette question s'instaure dans l'hémicycle communal. En colère, le maire sortit de ses gonds devant l’insistance du Conseiller municipal de l’opposition, ce qui provoqua un vif échange.

- Nous pouvons nous étonner de ce refus de discussion de la part du premier édile qui se vante, depuis que les problèmes ont surgi, de « suivre le dossier heure par heure ». Semblant avoir perdu sa contenance et toute mesure, il accusa l’opposition de « tout politiser... de chercher la polémique... », avec des « on vous connaît... » lourds de menaces. Même les tracts distribués ont été montrés du doigt : sans doute après avoir été lus…

- Dommage car l’attentisme frileux et le laisser-aller ont mené à la catastrophe que nous regrettons… A moins que M.Vuillemin soit conscient de ne pas être exempt de tout reproche sur la situation économique de la ville qu’il a tant promis de redresser… Les chiffres sont pourtant éloquents, incontestables et ne parlent pas en sa faveur ! Romilly-sur-Seine mérite mieux que de telles attitudes.

LES PARENTS DE L’ECOLE EUGENIE-COTTON INVESTISSENT LE CONSEIL MUNICIPAL
- Les parents des élèves du groupe scolaire Eugénie-Cotton s’opposent à la destruction sans reconstruction telle qu'elle est programmée. Une pétition circule, elle a déjà recueilli près de 300 signatures. Avant d’aller plus loin dans le dossier de l’école Romain-Rolland (où les élèves de l’actuelle école Eugénie-Cotton seront transférés) et de prendre des engagements irrémédiables et coûteux qui ne répondraient pas aux attentes de l’ensemble des familles, les parents d’élèves des deux écoles en cause et la FCPE ont demandé une rencontre avec le maire.

- Cette concertation pourrait permettre une réflexion sur ce projet : sécurité, école à taille humaine, école de quartier. Malheureusement, ils se sont heurté au mépris de M. Vuillemin qui, mis une nouvelle fois en difficulté, tenta de sauver la face et d'esquiver en proposant une réunion dont le sujet est loin des préoccupations actuelles des parents d'élèves. Concernant une reconstruction sur le même site, de réponse il n’y eut point !

- C’est pourquoi, ils ont protesté avec énergie lorsque les discussions du Conseil se portèrent sur l’aménagement de la Béchère. Bien que cette question ne soit pas sans intérêt, elle semblait en surprenant décalage par rapport à l’éducation et à l’avenir de nombreux enfants. C’est alors qu’Eric Vuillemin les provoqua au motif qu’ils commentaient le projet de la Béchère. Face à leur réaction et alors que le maire, en plein désarroi, "perdait les pédales", 2 policiers municipaux tentaient de ramener les parents à la raison… et, discrètement, un gendarme était appelé à la rescousse... Au cas où… Drôle de spectacle, mais rien de concret sur le problème posé. Bien dommage…
Compte-rendu réalisé par Dany Bouteiller

- Voir le compte-rendu du précédent Conseil municipal

4 commentaires:

Joë Triché a dit…

Le Conseil municipal du 21/11 a été particulièrement tendu. La presse locale du 23 en a fait ses "choux gras" en se gardant bien de ne pas trop insister sur ce qui a conduit à cette situation. Il est donc bon - et nécessaire - d'y revenir, car l'ordre du jour de ce Conseil municipal laissait plutôt présager un déroulement serein de cette réunion. La preuve : 13 rapports présentés sur 18 ont été adoptés à l'unanimité.

Mais, comme bien souvent, en marge de l'ordre du jour d'un Conseil municipal, il y a des questions d'actualité qui méritent débat au sein de l'assemblée communale. Ce fut le cas samedi 21 novembre.
- Tout d'abord, une délégation d'une quinzaine de parents d'élèves de l'école E. Cotton, porteuse d'une pétition signée par 300 personnes, était venue exprimer son total désaccord sur la fermeture de cette école et son "transfert" au groupe scolaire Romain Rolland. Le maire a refusé tout dialogue avec ces parents d'élèves au prétexte d'un ordre du jour chargé et de la nécessité de terminer le Conseil municipal pour laisser place à une réunion de la Communauté de communes.
- De surcroît, alors que le Conseil municipal se réunissait deux jours après l'annonce d'un dépôt de bilan du groupe OLYMPIA avec la perspective d'une centaine de licenciements, il refusa tout débat sur ce dossier très important pour notre ville & les salariés.

Une telle attitude ne pouvait que faire monter la tension, ce qui aurait pu être évité. Pour cela, il suffisait que le maire décide de reporter au Conseil municipal du 12 décembre l'information sur de futurs aménagements à la Béchère. L'inquiétude des parents d'élèves et l'annonce du dépôt de bilan chez OLYMPIA n'étaient-ils pas, en effet, prioritaires sur des aménénagements qui seront réalisés on ne sait quand ?

Voulant garder la maîtrise absolue des lieux et appuyé en cela par la police municipale, E. Vuillemin a fait preuve d'une intransigeance inexplicable qui s'apparente à une réelle provocation. C'est bien regrettable. Samedi matin, la mairie n'avait rien d'une maison commune.

Anonyme a dit…

C'est vrai Joë !

Bravo au compte-rendu de Dany !

Grâce à vous, les Romillons veulent être justement informés, cela change de la presse locale.

L'article de Christophe Levert est RI-DI-CU-LE

Le moustique

Anonyme a dit…

On comprend aujourd'hui pourquoi ils ont créé la police municipale, ils ont besoin d'être défendu...

C'est plus facile que de faire une vraie politique en faveur des Romillons et dans leur intérêt !

Anonyme a dit…

Il vous a refait le même coup qu'avec le RS 10