19/11/2009

OLYMPIA : REACTION DE JOE TRICHE, CONSEILLER GENERAL

La situation dramatique dans laquelle se retrouvent aujourd’hui les salariés aurait pu être évitée.

- Je rappelle que, depuis des mois, je demande et j’agis avec mes amis pour que les banques interviennent. Ceci aurait permis aux salariés licenciés en 2005 de percevoir les dommages et intérêts que leur a accordés la Cour d’appel de Reims. Avec un prêt bancaire, la direction aurait pu étaler sa dette sur plusieurs années. J’ajoute qu’un tel prêt, cautionné par les actionnaires et les biens du groupe OLYMPIA, permettrait d’éviter un dépôt de bilan.

- Mais, malheureusement, depuis le début de cette affaire, certains, je pense à la direction, au maire de Romilly, au député Baroin, n’ont eu qu’un souci : s’en prendre à la justice et trouver des boucs émissaires en la personne des 47 licenciés de 2005 au lieu de peser sur les banques pour qu’elles sauvent cette entreprise et ses 296 emplois.

- Aujourd’hui, je pose donc la question : quel rôle jouent les banques ? En refusant d’intervenir, ne sont-elles pas en train de pousser le groupe OLYMPIA, la marque et son marché dans les bras d’un éventuel repreneur dont l’objectif essentiel ne sera pas l’emploi mais de faire main basse sur la marque OLYMPIA et sur un marché annuel de 25 millions de paires de chaussettes ?
Joë Triché, Conseiller général, Conseiller municipal de Romilly-sur-Seine

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Il paraît que le conseil munucipal de samedi matin n'a pas daigné parler de notre problème, j'en suis outré, c'est une honte.

Si ces notables pouvaient savoir comment les gens sont dans la merde aujourd'hui, ils reverraient leurs positions.

J4en suis écoeuré !

Anonyme a dit…

monsieur triche, comme je vous l'ai dit devant chez leclerc, je vous ai vu à la télé, votre position est juste c'est bien vous avez raison il faut que les banques participent pour sauver les emplois, continuez. un citoyen romillon

Anonyme a dit…

Bizarre que M'sieur le Maire ait refusé un débat sur Olympia car au regard de ses promesses lors de la campagne électorale des municipales et après 18 mois de gestion, les premiers bienfaits doivent apparaître concernant l'économie, non ?

LE bilan ne serait pas positif ?

MAXIME A.

Anonyme a dit…

Une information sur la SOMUCO serait la bienvenue! Je me suis laissé dire qu'un licenciement avait été effectué et que la convention collective avait été modifiée. Qu'en est-il de ses rumeurs qui médisent également sur le statut du président, désormais rémunéré, contrairement à ses prédécesseurs.