
- Aujourd’hui un constat s’impose : notre peuple subit sa vie et semble téléguidé dans ses choix politiques, de consommation, de mode de vie… Il doit sans doute manquer aux français une bonne dose de réflexion pour faire avancer et évoluer les problèmes sociétaux que nous rencontrons. Nous sommes les seuls à pouvoir le faire en descendant massivement dans la rue dans la plus large unité qui soit.
- La France, qui s'est honorée pendant la Résistance, vit actuellement - et de nouveau - une déportation de peuples. Mais peut-on savoir réellement qui cela interpelle de voir des Afghans du canal Saint-Martin reconduits violemment à la frontière à 6 h 00 du matin, sans savoir quelles conditions de vie (comme pour les Roms d’ailleurs) les attendent dans leurs pays ? Que penser également de ces images insoutenables à la télévision des expulsés de la Courneuve avec cette femme noire traînée par les CRS avec son bébé sur le dos ? Cela ne rappelle-t-il pas l’époque tragique du gouvernement de Vichy en 1940 !
- Le système actuel engendre l’égoïsme, la concurrence, pire encore : l'indifférence ; chacun pour soi, chacun chez soi. Il est urgent d’appliquer la tolérance zéro pour le racisme d’état. On ne peut au nom d’une soi-disante politique sécuritaire cogner systématiquement et lâchement sur des immigrants, des pauvres et en faire les boucs émissaires de la crise, alors que c’est la grande finance qui nous y a plongé. Pendant ce temps, on protège les grandes fortunes par le bouclier fiscal, on paupérise notre population alors que les banques se gavent de milliards d’euros chaque mois. Et puis maintenant, on parle de pénaliser les maires des communes qui ne voudraient pas s’aligner sur la politique autocratique de Sarkozy!
- Aujourd’hui, plus que jamais nous devons être solidaires des gens du voyage, des Roms, des immigrés, des pauvres, des ouvriers, des salariés, des chômeurs et SDF qui sont agressés par une minorité des prédateurs politiques aux ordres des spéculateurs de la finance et des grands industriels. Ils ne rêvent en fait que d’une chose, c’est de supprimer tous les acquis sociaux résultants de l’application du programme du Conseil National de la Résistance. Leurs objectifs s’inscrivent dans le droit chemin d’un nouvel ordre économique mondial, dans un mondialisme ultralibéral dont le but est de supprimer toute forme de démocratie, faire plier les populations en montant les citoyens les uns contre les autres et en terrorisant les plus faibles et les plus démunis… C’est très dangereux. Cela peut devenir lourd de conséquences.
- Les grandes fortunes françaises (comme Liliane Béthencourt par exemple) et les grands actionnaires sont installés aux manettes de l’état français, et ce n’est pas non plus sans rappeler la période de l’occupation pendant laquelle certains ont ramassé gros. Et comme sous l’occupation, le peuple se doit de résister et riposter pour imposer une société de partage et de solidarité. Notre France, qui n’a souvent pas assumé certains épisodes historiques, j’espère la connaître plus altruiste. Et peut être qu’un jour on pourra dire : « nous étions là quand tout a changé ! ». En tout cas, c’est notre devoir de mémoire car demain, et posons-nous la question : après les Roms et les gens du voyage, à qui le tour ? Non assez, il ne faut pas que Sarkomence !
Christian Barthélemy