29/08/2010

RESISTANCES ET DEVOIR DE MEMOIRE

L’histoire de la France a été marquée par les idées révolutionnaires et les grands hommes qui les répandirent furent nombreux.

- Aujourd’hui un constat s’impose : notre peuple subit sa vie et semble téléguidé dans ses choix politiques, de consommation, de mode de vie… Il doit sans doute manquer aux français une bonne dose de réflexion pour faire avancer et évoluer les problèmes sociétaux que nous rencontrons. Nous sommes les seuls à pouvoir le faire en descendant massivement dans la rue dans la plus large unité qui soit.

- La France, qui s'est honorée pendant la Résistance, vit actuellement - et de nouveau - une déportation de peuples. Mais peut-on savoir réellement qui cela interpelle de voir des Afghans du canal Saint-Martin reconduits violemment à la frontière à 6 h 00 du matin, sans savoir quelles conditions de vie (comme pour les Roms d’ailleurs) les attendent dans leurs pays ? Que penser également de ces images insoutenables à la télévision des expulsés de la Courneuve avec cette femme noire traînée par les CRS avec son bébé sur le dos ? Cela ne rappelle-t-il pas l’époque tragique du gouvernement de Vichy en 1940 !

- Le système actuel engendre l’égoïsme, la concurrence, pire encore : l'indifférence ; chacun pour soi, chacun chez soi. Il est urgent d’appliquer la tolérance zéro pour le racisme d’état. On ne peut au nom d’une soi-disante politique sécuritaire cogner systématiquement et lâchement sur des immigrants, des pauvres et en faire les boucs émissaires de la crise, alors que c’est la grande finance qui nous y a plongé. Pendant ce temps, on protège les grandes fortunes par le bouclier fiscal, on paupérise notre population alors que les banques se gavent de milliards d’euros chaque mois. Et puis maintenant, on parle de pénaliser les maires des communes qui ne voudraient pas s’aligner sur la politique autocratique de Sarkozy!

- Aujourd’hui, plus que jamais nous devons être solidaires des gens du voyage, des Roms, des immigrés, des pauvres, des ouvriers, des salariés, des chômeurs et SDF qui sont agressés par une minorité des prédateurs politiques aux ordres des spéculateurs de la finance et des grands industriels. Ils ne rêvent en fait que d’une chose, c’est de supprimer tous les acquis sociaux résultants de l’application du programme du Conseil National de la Résistance. Leurs objectifs s’inscrivent dans le droit chemin d’un nouvel ordre économique mondial, dans un mondialisme ultralibéral dont le but est de supprimer toute forme de démocratie, faire plier les populations en montant les citoyens les uns contre les autres et en terrorisant les plus faibles et les plus démunis… C’est très dangereux. Cela peut devenir lourd de conséquences.

- Les grandes fortunes françaises (comme Liliane Béthencourt par exemple) et les grands actionnaires sont installés aux manettes de l’état français, et ce n’est pas non plus sans rappeler la période de l’occupation pendant laquelle certains ont ramassé gros. Et comme sous l’occupation, le peuple se doit de résister et riposter pour imposer une société de partage et de solidarité. Notre France, qui n’a souvent pas assumé certains épisodes historiques, j’espère la connaître plus altruiste. Et peut être qu’un jour on pourra dire : « nous étions là quand tout a changé ! ». En tout cas, c’est notre devoir de mémoire car demain, et posons-nous la question : après les Roms et les gens du voyage, à qui le tour ? Non assez, il ne faut pas que Sarkomence !
Christian Barthélemy

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Les élus romillons s'honoreraient de condamner de telles pratiques publiquement

Anonyme a dit…

Monsieur Barthélémy,

Vous faîtes preuve de générosité concernant les pauvres, les salariés, chômeurs, SDF et les ouvriers et je vous suis dans votre combat.

Je suis de gauche et je réfute toute idée de voter pour le Front National.

Je suis de votre côté concernant l'appel à ne pas appeler le quartier du nouveau Romilly Paul Belmondo au regard des informations concernant le passé de ce monsieur au cours de la seconde guerre mondiale.

Toutefois, concernant les personnes qui ne sont pas de nationalité française, au regard de l'Etat actuel de la nation qui est en crise pour les raisons que vous évoquez (la-aussi, je suis d'accord sur votre constat), ne faut-il pas stopper l'immigration car nous ne sommes plus en position de pouvoir accueillir les étrangers ?

Si malgré les interdictions, ces personnes s'introduisent sur notre territoire et de ce fait contournent nos lois au tout au moins nos volontés, n'est-ce pas logique de les renvoyer dans leur pays (en leur incitant à contribuer à y changer les choses ?). Dans des conditions dignes bien sûr !

J'espère que ma position ne paraîtra pas trop violente et je ne voudrais pas être taxé de racisme ce qui n'est pas mon cas. Mais ces questions me paraissent logiques

A 11 : 21 a dit…

"Evidence première, erreur première" a dit le philosophe baralbin Gaston Bachelard. Méfiez-vous de votre l o g i q u e qui vous fait frôler de très très près les barbelés du racisme dont vous voulez vous défendre. Pendant des siècles, il a semblé "logique" de la terre était plate et que le soleil tournait autour.

Expliquez-moi donc, pendant que nous y sommes, comment renvoyer "dans des conditions dignes" des personnes qui, parfois au risque de leur vie, sont venues dans notre pays précisémment parce que les conditions de vie dans leurs pays d'origine sont indignes!

Plutôt, en y mettant quelques formes, que de vous en prendre aux étrangers, cherchez donc à qui profite le crime ? Qui profite aujourd'hui de la crise et continue de s'en mettre plein les poches ? Quand ça val mal, c'est toujours de la faute des étrangers : il est bien connu que les roms sont d'immondes spéculateurs boursiers et que la banqueroute financière américaine, à l'origine de la crise actuelle, a été manigancée dans les HLM de La Courneuve.
Excellent et poignant article de C. Barthélemy.

Anonyme a dit…

"Plutôt que de s'en prendre aux Roms, on ferait mieux de s'intéresser aux milliardaires qui continuent de se goinfrer en pleine crise"

Propos de Yannick Noah lus pour vous

Christian BARTHELEMY a dit…

a 11h21 : Oui effectivement soutenir les pauvres et tous ceux qui souffrent de cette politique est un combat logique et naturel pour ma conscience. Concernant les déportations de population, l'objectif de cette opération nauséabonde est de masquer les échecs et les mensonges d'hommes politiques en chute libre dans les sondages. La fuite en avant xénophobe et sécuritaire à laquelle se livre Sarkozy est très grave. Les tenants du pouvoir veulent mettre à sac les retraites des Français qui résultent du fruit de toute une vie de travail intense ! Pendant ce temps avec "l'affaire" Woerth-Bettancourt on découvre un peu plus les liens étroits des hommes au pouvoir avec la grande finance.
Quant à la sécurité l'état poursuit son désengagement commencé par Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'intérieur (3500 postes de policiers supprimés pour 2011) alors que le recours aux officines privées est maintenant envisagé.
En fait Nicolas Sarkozy a décidé de créer une sous-catégorie de Français, "les Français d'origine étrangères" et choisi de rompre le pacte républicain dont il était légalement le garant. C'est une forme de racisme d'état qu'il faut s'empresser de combattre (voir la manifestation unitaire prévue samedi 4 à Troyes! ).
Pour les Roms se sont des citoyens européens depuis 2007 et ils ont des droits que notre pays se doit de respecter. Malgré tout leur situation est délicate car ils sont chassés de ville en ville, de pays en pays. Ils sont aussi fragilisés, précarisés et deviennent de ce fait les premières cibles de toutes les formes de trafics.
Ce qu'il manque pour ces populations c'est un plan de sédentarisation à l'échelle européenne car les collectivités territoriales ne peuvent affronter seules cette question qui est avant tout de la compétence de l'état.
Puis il faut se rappeler que ces populations ont été aussi les victimes du nazisme et et du pétainisme. Elles ont terriblement souffert de ces persécutions ! Alors aujourd'hui faisons nôtre du serment fait par les Déportés qui rentraient des camps ou ils cotoyaient tous les jours toutes les races, les religions : plus jamais ça, car si on sait comment ça commence aujourd'hui on sait comment ça risque de finir !!!

Anonyme a dit…

Des dirigeants politiques, supposer nous rassembler, s'amusent à nous diviser. Cela est révulsant. Il y a de quoi être inquiet pour notre pays

N.Y

Anonyme a dit…

Le pire est arrivé cet été, le pouvoir vacillant avec l'affaire Woerth-Bettancourt n'a rien trouver de plus positif que de choisir le vil combat. Celui de la mise en scène d'un ennemi intérieur. L'ennemi est l'immigré, le Français à consonnance étrangère, la cité qu'il faut terroriser, le pauvre qui fraude, le fonctionnaire déconsidéré et inutile, etc...

La haine est recherchée, la provocation fait le reste avec l'espoir secret que des bas-fonds où s'abiment tant de jeunes exclus, ceux-ci aient l'outrecuidance de se révolter et soient alors projetés par la télévision à la vindicte populiste et cloués au pilori !

Une sorte d'incendie du Reichstag pour dresser la population contre des prétendus coupables.

Ne balisons pas ce qui se passe, cette droite de la haine va de plus en plus s'allier avec la famille de Le Pen.

Tous à la manifestation du 4 septembre

BERNARD

Anonyme a dit…

Cet été 2010, le discours présidentiel de Grenoble aura été une trace noire de plus. Une nouvelle fissure béante s'est élargie dans le mur de nos valeurs qu'on croyait à jamais gravées. Pour la première fois, au plus haut niveau de l'Etat, le garant de la constitution et des principes républicains a assimilé délinquance et immigration. Il a par ailleurs fait comprendre qu'il pourrait y avoir deux catégories de Français. Il ne parlera pas de la criminalmité financière, du vol, du travail et de l'avenir de millions de jeunes, des saccages des usines et de l'emploi pae de grands maîtres de la finance. Et son programme de réduction des dépenses publiques élargira encore les zones de non-droit.

PATRICK

Robespierre a dit…

"Pourquoi demeurer dans un ordre des choses où l'intrigue triomphe éternellement de la vérité, où la justice est un mensonge..."

Anonyme a dit…

Nous sommes confus, meurtris, que désormais une commission de l'ONU, que de nombreux responsables de l'Eglise catholique, des journaux étrangers, puissent montrer la France du doigt pour racisme et xénophobie. Le Pays des droits de l'homme, la clique au pouvoir en fait le pays des droites contre l'homme.

La désignation de boucs émissaires n'effacera jamais les scandales d'Etat, les injustices et le chômage.

Paul a dit…

La France est désormais mise au ban des nations. A nous les citoyens de relever l'affront !