17/09/2010

PAIEMENT DE L'ETUDE SURVEILLEE : L'OPPOSITION QUITTE LE CONSEIL !

La 16ème question du conseil municipal du 16 septembre fut la dernière.

- En cause, la volonté de la municipalité Vuillemin de faire désormais payer les études surveillées dans les écoles primaires de la commune. Ces dernières ont déjà été écourtées pour les 345 enfants qui les fréquentent (elles débutent deux semaines après la rentrée et s'achèvent dix jours avant les vacances estivales), et la participation demandée aux familles serait de 1 euro par soir pour les romillons et de 3 euros pour les extérieurs. C'est un mauvais « coût » s’ajoutant aux précédants mauvais « coups » de la droite romillonne contre les familles, notamment les plus modestes ; après l'euro demandé depuis peu à chaque accueil du matin et du soir. D'autre part, rappelons que la collation servie aux enfants à 16 h 30 a été supprimée.

- Une proposition qui fit bondir Claude Maitrot qui s’est insurgé contre l'absence de concertation : les parents, fédérations de parents d'élèves, enseignants et directeurs d'école n'ayant pas été informés. Selon lui, un principe fondamental est mis à mal : celui de la gratuité de l'enseignement public. Dans la salle, des représentants de la FCPE se sont levés, portant à bout de bras des écriteaux sur lesquels on pouvait lire : "paiement des études surveillées, transports scolaires, accueil : mensonges, mépris, racket". Les élus de l'opposition et des membres du PCF présents dans la salle brandissent aussi : "paiement des études surveillées, non au racket des familles !".

- Joë Triché, au nom du groupe communiste et partenaires, a pris la parole pour se dire solidaire des familles que la droite frappe directement au porte-monnaie. Il a dressé une liste des engagements non tenus du candidat Vuillemin qui avait, entre autre, promis une baisse des impôts qui ne remettrait pas en cause les services municipaux à la population. C’est "un véritable hold-up sur les familles" s’exclama-t-il avant d’en chiffrer le montant : entre 120 et 140 € par an et par enfant (muliplié par trois pour les non-romillons !) auxquels il faudrait ajouter le paiement de l’accueil du matin et du soir. L’adjointe UMP à l’éducation, Mme Lucas, ayant déclaré le matin même dans la presse que cette question serait examinée en octobre, le Conseiller général a donc demandé – pour mettre en conformité actes et paroles au sein de la majorité, chose rare en l’occurence – le report de ce point au prochain Conseil municipal d’octobre. Refus borné du maire.

- En signe de protestation, l'opposition a donc décidé de quitter la table du conseil, sonnant le glas de la séance. En effet, sans elle, le quorum n'étant plus atteint, aucune délibération ne pouvait être mise au vote. Eric Vuillemin, en pleine déconfiture et Gros-Jean comme devant, a voulu passer ses nerfs sur l’opposition, les accusant de tous les maux de la terre, concluant sa diatribe colérique par un "félicitations!"... avant de lever la séance. Il a simplement oublié de préciser que si le quorum n'était plus réuni, cela résultait de l'absence remarquée de 11 des 26 élus de la majorité de droite... Ces désaffections seraient-elles dûes à une offensive subreptice et précoce de quelque épidémie droitière ? Nous avons du mal à le croire. Reste donc un mois pour amplifier la mobilisation contre cette mesure injuste, coûteuse pour les familles et empêcher son application.
Dany Bouteiller

19 commentaires:

Anonyme a dit…

Les mines des élus de la majorité de droite semblaient déconfites après le départ des élus de l'opposition, quelle gifle !

Anonyme a dit…

C'est un nouvel échec personnel du Maire. Il ne savait plus quoi faire. Finalement, une employée communale est venue lui donner la marche à suivre... Et c'était ce que Joë Triché venait de déclarer : à savoir, la suspension de séance car le quorum n'était plus atteint.

Anonyme a dit…

Si les subventions n'ont pas pu être votées, c'est surtout parce que la majorité n'avait réussi à mobilisé que 15 de ses élus sur 26.
Bel exemple de civisme de ces élus de droite qui empochent les indemnités mais ne sont pas capables d'assister aux réunions du Conseil Municipal.
En tout cas , bravo à l'opposition pour son courage , ça fait voir à ce Maire que sa majorité n'est pas aussi unie qu'il veut nous le faire croire.
MARIE N.

Anonyme a dit…

Dans l'assistance, une dame hurla plusieurs fois "menteuse" à l'intention de Marie-Thérése Lucas, suite à ses déclarations le matin-même dans la presse locale.

Anonyme a dit…

D'après la presse de ce matin, la police municipale était présente à conseil ? Mais de quoi cette majorité avait-elle peur ? L'opposition romillonne est composée de gens responsables capables de faire part ses convictions en toute quiétude.

Anonyme a dit…

Un regret dans le fait que le vote n'ait pas eu lieu. Il aurait été intéressant de voir l'attitude des conseillers municipaux de droite par ailleurs élus ou membres de la fédération d'élèves PEEP à Romilly.

Robespierre a dit…

Il se fout du monde le grand quand il dit que l'opposition va mettre en difficulté financière l'AFMR. Il est vraiment mal placé lui qui s'apprête par le biais de la communauté de communes a faire payer le COSEC aux associations sportives ! D'un côté il donne du fric aux possédants et il en pompe aux petits qui n'en ont pas beaucoup ! Ne laissons pas faire il est grand temps de faire une grande manif pour cette équipe qui est là pour relayer la politique UMP de Sarkozy !!!!

Anonyme a dit…

Il est vraiment pas bon Monsieur Vuillemin car il ne savait même pas qu'il devait lever la séance après le départ des conseillers d'opposition (il a fait appel à une employée de la mairie pour savoir la suite à donner )!Il peut toujours toiser les gens, jaboter et se moquer du monde aujourd'hui c'est presque toute la ville qui rigole...

Anonyme a dit…

Et la MTL il est grand temps qu'elle passe la main !

Anonyme a dit…

Elle se moque de nous Madame Lucas. Elle explique que les goûters ont été supprimés car il faut lutter contre l'obésité. Or, rien ne l'empêche de proposer fruits et laitages. C'est positif pour la santé, ne rendra pas obèse.

La vérité est que pour financer leurs projets comme le parvis de la mairie, il faut trouver du fric ailleurs. Et on veut en prendre sur le dos de nos enfants.

C'est lamentable !

Anonyme a dit…

prendre l'argent à la population pour payer "sa mairie"
L'attitude de monsieur le maire depuis un petit moment doit prouver à la population que tout dérape et qu'il faut absolument y mettre fin au plus tôt.

Quel beau spectacle, vous donnez à nos petits écoliers ou enfants romillons§
Quel civisme!!!
Prendre aux autres pour se payer ce que l'on a envie.

Les études payantes, quelle abérration!!!
Il existe des parents qui n'ont pas la capacité d'aider leur enfant ou qui n'en n'auront pas la possibilité financière.
Que vont devenir ces enfants?
Ne doit-on pas travailler à la réussite de chaque citoyen et avec les m^mes chances?

Mesdames et messieurs les romillons, réagissons très vite.

Ne nous laissons plus faire par cette politique directive.

Tous ensemble, nous pouvons y arriver.

Une maman en colère

Anonyme a dit…

attendons de voir la tête de certains conseillers municipaux, représentants de parents d'élèves.
Comment vont-ils défendre les parents contre cette municipalité?
Vont-ils osés sse mettre en porte à faux?

Je crois que l'on va bien rire...
Surtout s'ils ont des enfants dans ces écoles...

suspense...

Anonyme a dit…

Le problème de fond est la baisse des services rendus à la population. Après avoir attaqué le domaine scolaire, ce sera à qui le tour ?

Car il ne faut pas se voiler la face, l'argent manque à la mairie.

Déjà, on a demandé aux chefs de service de la ville (et je suis bien placé pour le savoir), de réduire les dépenses.

LEs choix sont mauvais. Certaines dépenses électoralistes sont trop somptueuses.

La vigilance s'impose.

Anonyme a dit…

"Reste donc un mois pour amplifier la mobilisation contre cette mesure injuste, coûteuse pour les familles et empêcher son application." Cette dernière phrase de l'article semble échapper à beaucoup de monde. Le constat, il est fait depuis longtemps sur la politique de Vuillemin, réactionnaire et antisociale, et la valeur de ses dires et promesses. La question actuellement posée est la suivante : comment se mobiliser pour mettre en échec son projet d'étude surveillée payante ?

Parce qu'une chose est certaine : si le maire, qui a passé pour une ganache au dernier conseil et fait aujourd'hui marrer tout Romilly, parvient malgré tout à faire adopter sa mesure, ce serait, évidemment, un mauvais coup de plus pour les familles mais aussi pour l'opposition et la population qui n'aurait pas réussi à lui faire obstacle ; ce serait la porte ouverte à d'autres mesures du même tonneau et la gauche, majoritaire dans cette ville, ne serait plus crédible.

Donc, bravo Triché et l'opposition pour cette baffe, on a bien rigolé ! Maintenant, il serait temps de voir comment s'organiser, de retrousser les manches et mouiller la chemise pour transformer l'essai.

Anonyme a dit…

Monsieur le Maire a promis un conseil aux aurores pour étudier les questions qui n'ont pas été traitées ce jeudi. Peut-être même 7heures du mat' d'après ses propres dires !

Anonyme a dit…

Et rien sur la démission de Madame Millet de son poste au conseil ?

Est-ce vrai ou est-ce un bruit qui court ?

Anonyme a dit…

Mme Millet démissionne de plusieurs fonctions au sein du Conseil mais pas (encore) du Conseil lui-même. Raisons personnelles.

Anonyme a dit…

Pour répondre à 8 : 42 du 19/09, il faudrait une pétition contre cette mesure qui veut faire payer les études surveillées.

Et que toute la gauche s'y mette, les parents d'élèves, au-delà des différences car chacun est concerné.

Anonyme a dit…

oui, il faut se mobiliser et montrer enfin notr désaccord avec toutes ses decisions qui vont à l'encontre de nos écoliers.
les parents doivent se souder entre eux et monter aux creneaux le jour du conseil.

peut-être que les enseignants pourraient eux aussi y participer.
par quel moyen?