27/01/2011

UNE ANNEE DE CONTESTATION ET DE RESISTANCE

Les voeux du maire furent l'occasion pour la droite de resserrer les rangs derrière la majorité municipale UMP.

- De tout le département, ils étaient là... presque tous pour écouter et faire la claque à un discours "remake" de ce qui avait déjà été dit en janvier 2010. Les emplois promis il y a un an sont de nouveau promis pour... En attendant, le chômage à Romilly n'a jamais été aussi important : près de 1 500 chômeurs toutes catégories confondues ! Le bassin d'emploi de Romilly est celui qui enregistre la plus forte hausse avec un taux de chômage de 10,5% contre 9,8% pour le département. Loin de nous de nous réjouir de cette situation car nous savons trop bien ce que représente la perte de son emploi.

- Mais le maire et sa majorité, à cent lieues des réalités et des préoccupations de la population, sont heureux, radieux même. Pourtant, le budget 2011 de la ville se caractérise par des services plus chers pour les ménages. Pour les seules études surveillées, 60 000 € vont être pris dans le porte-monnaie des parents d'élèves alors que, dans le même temps, 90 000 € seront dépensés dans la vidéo-surveillance. Le budget 2011 verra aussi un recul de moitié de l'investissement par rapport à 2010. Les 100 millions d'€ d'investissements promis d'ici 2014, avec le plan tant vanté par le maire et sa majorité, ne sont pas prêts de se concrétiser ; il faudra attendre au moins 2025 ! Consciente de cette situation qui suscite de sérieux doutes parmi la population sur la capacité de la majorité municipale à enrayer le déclin de Romilly, la droite a donc décidé de faire bloc.

- Il est vrai aussi que, depuis septembre dernier, cette majorité a été sérieusement secouée par l'opposition. En septembre, la réunion du conseil municipal n'a pas pu aller au terme de son ordre du jour du fait que le quorum n'était plus réuni suite au départ des élus de gauche provoqué par le paiement des études surveillées. Et puis, lors des importantes manifestations de l'automne, le maire et son équipe ont été - à juste titre - associés à la politique de Sarkozy. Et comment oublier le conseil municipal d'octobre où 150 manifestants envahirent la mairie pour protester contre la remise en cause des services à la population ? Et puis, il y eut aussi cette forte mobilisation des sportifs contre les attaques de la municipalité.

- Ainsi, 2010 aura été une année de contestation et de résistance de la part de la population. La droite en a pris conscience, d'où sa présence renforcée aux voeux du maire.
Joë Triché, Rolande Barthélemy, Christophe Latrasse, Hélène Turquin, Angélique Cheikh, conseillers municipaux

9 commentaires:

Anonyme a dit…

2010 fut une année de résistance. Comptez sur nous pour qu'il en soit ainsi encore en 2011 si le besoin se fait sentir.

Anonyme a dit…

La droite resserre les rangs, c'est vrai à Romilly comme ailleurs. IL va falloir au regard du pessimisme ambiant pour les cantonales

Anonyme a dit…

Et pendant ce temps, la presse annonce une nouvelle hausse du chômage en décembre. Cela m'étonnerait que Romilly passe à travers...

Anonyme a dit…

Avec Eric le Sauveur, le chômage va s'arrêter aux portes dela ville voyons !

Anonyme a dit…

Il y a un an, jour pour jour, Sarkozy annonçait que le chômage allait baisser dans les semaines et les mois qui viennent.

Cela ne vous rappelle personne, mais si voyons, celui qui devait créer 150 emplois par an à Romilly !

Sarko-Vuillemin, même combat pour les renvoyer dans leurs sphères bourgeoises

Anonyme a dit…

Les jeunes, les seniors et les chômeurs de longue durée sont les plus touchés

Les radiations ne masquent plus désormais l'augmentation en masse du chômage

Anonyme a dit…

La crainte est de voir un taux de chômage à 20% comme cela est le cas en Espagne

Anonyme a dit…

Cet échec n'est pas le fruit du hasard mais la conséquence de la politique gouvernementale : baisse des coûts salariaux, exonérations massives des cotisations patronales, soutien sans faille à la croissance financière.

Anonyme a dit…

Pression sur les salaires, réduction des services publics, augmentation du chômage, diminution du crédit bancaire, hausse des prix... A chaque crise du capitalisme, la droite conduit la même politique. Et ce n'est pas un hasard. Le profit est le carburant nécessaire pour faire fonctionner le système. Il s'agit donc, en obligeant le peuple à se serrer la ceinture, de maintenir les taux de profits. Et ça marche ! Il suffit de consulter les medias spécialisés pour constater que les groupes multinationaux financiers et économiques se portent très bien, merci pour eux.

Il n'y a pas lieu d'être surpris d'une telle politique. Chaque jour, nous pouvons en constater de manière très concrète les effets néfastes, à Romilly avec Vuillemin comme ailleurs. Le problème ne consiste donc pas à larmoyer à longueur de pages ou de discours, il consiste à s'opposer à cette politique "de classe", à défendre, beaucoup plus énergiquement que cela se fait à l'heure actuelle, des propositions et un projet global alternatif et progressiste de société, et de se rassembler autour des candidats porteurs d'un tel projet.

Les prochaines élections cantonales, puis les présidentielles de 2012, doivent être l'occasion d'une sanction nette et sans ambiguïté de la droite.