01/04/2011

POLITIQUE MUNICIPALE : BILAN A MI-MANDAT

Mars 2008 : Eric Vuillemin, à la tête d’une liste de droite, est élu maire de Romilly.

- Les promesses sont allées bon train, l’emploi devait prospérer d’un coup de baguette magique et la ville se métamorphoser. Trois années ont passé. A mi-mandat, il est temps de réaliser un premier bilan de l’action menée. La réfection de la voirie, soutenue par les élus de gauche au conseil municipal est-elle la vitrine d’une ville en pleine renaissance ou cache-t-elle un bilan négatif ? A travers différents domaines et en plusieurs articles, nous avons dressé un état des lieux.

EMPLOI : LA DEBACLE

- Eric Vuillemin avait promis de créer 150 emplois chaque année à Romilly. A mi-mandat, son bilan est désastreux ! Le nombre de demandeurs d’emploi est passé de 962 en janvier 2008 à près de 1500 au début de l’année 2011 : + 50%. Cause aujourd'hui invoquée : la crise d’un système économique que l’équipe municipale soutient par ailleurs, jusqu'à se faire le complice de la casse de l’emploi en ne renouvelant pas les contrats et en ne compensant pas les départs à la retraite au sein de ses services.

PRECARITE ET DIFFICULTES CROISSANTES POUR LES FAMILLES

- La population romillonne est de plus en plus fragilisée. Son niveau de revenu est plus faible que celui des aubois, lui-même inférieur à la moyenne nationale. 3 500 romillons ont recours au centre communal d’action sociale chaque année, les associations caritatives et de solidarité sont de plus en plus sollicitées.

ENDETTEMENT EN HAUSSE DE 20%

- En trois années, l’UMP et son maire ont plombé les finances de la ville : l’endettement s’est envolé de 20%. La commune n’a plus aucune marge de manœuvre, les charges financières ont augmenté de 35% au cours des deux dernières années. Pour 2011, les investissements sont réduits de 52% par rapport à l’année précédente.

SERVICES COMMUNAUX MIS A MAL

- Hausse excessive des tarifs du conservatoire, augmentation moyenne de plus de 16% de la location des salles communales, hausse des tarifs des centres de loisirs, suppression de l’opération « quartiers en fête », horaires d’ouverture des foyers communaux revus à la baisse, etc. Les services à la population ne répondent plus aux attentes. A l’inverse, la commune doit clairement s’engager, dans le cadre d’une politique décidée en concertation avec la population et au service de celle-ci.

- Nous proposons un programme pluriannuel d’entretien des rues et des trottoirs, l’aménagement du parking de la gare, l’amélioration du service municipal pour une ville propre.
- Dans le domaine du logement, créer un service municipal de l’habitat avec un programme local adapté, soutenir les locataires dans leurs actions contre les augmentations de loyers et pour des logements confortables.

- Sur le plan social, nous souhaitons l’instauration d’un nouveau quotient familial afin de favoriser l’accès de chacun aux services de la ville.

- Il est nécessaire de tisser des liens intergénérationnels autour de maisons de quartiers à créer, de relancer les contrats de prévention de la délinquance, de revenir à la gratuité des accueils périscolaires, de redonner vie aux espaces réservés aux seniors et les ouvrir à toute la population.

- Pour les jeunes, nous proposons la création d’un conseil local de la jeunesse, d’organiser chaque année une manifestation « plein feu sur la jeunesse », de créer un bureau « coup de main jeunesse » pour favoriser leur accès à l’autonomie.

- Nous suggérons d’agir dans le domaine du tourisme et des loisirs et pour la création d’un service municipal de l’eau et de l’assainissement.
A suivre...

11 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec vous. J'attends la suite avec impatience .

Anonyme a dit…

Le problème de l'emploi n'est pas nouveau. Vos alliés de la semaine passée, Auzols, Dandrimont et compagnie n'ont guère un bilan reluisant en la matière. C'est un oubli de ne pas le mentionner ? Ils ont pourtant eu 19 ans pour faire leurs preuves. Mais silence radio, l'union de la gauche se fera à ce prix.

J.B

Anonyme a dit…

LE centre-ville ressemble à une ville morte avec des friches industrielles et commerciales. L'ouverture de la deuxième tranche de la zone de la Belle-Idée va le tuer un peu plus.

Anonyme a dit…

Avant 1989, ne pensez-vous pas qu'il y a eu aussi des délocalisations que le maire PC n'a pas pu empêcher.

Même en faisant un conseil municipal devant la porte de l'usine concernée, cela n'a rien changé.

L'industrie se moque bien de ce que peut penser ou vouloir le maire d'une commune.

Anonyme a dit…

avant 1989, Romilly était la ville où le taux de chomâge était le plus bas de champagne .et puis La différence avec le maire PC, c'est qu'il était avec les salariés, contrairement aux autres maires qui soutenaient les patrons délocalisateurs sans réserves et qu'ils considéraient les salariés et les syndicats qui luttaient contre, comme des raingards voire des terroristes.Cartelet a même déclaré que romilly ville de production c'était fini.ils ont engagé l'argent des contribuables avec olympia sans prendre aucune garantie, on voit ou on en est aujourd'hui, une usine vide sur le dos, des loyers impayés.

Au niveau national, les seuls députés qui ont fait des propositions de lois contre les délocalisations ce sont les communistes mais ils n'ont malheureusement pas été suivis.

Et puis les luttes contre les délocalisations ont permis d'améliorer les indemnités de licenciements et parfois le paiements du préjudice subits par exemple

Alors au lieu de mettre à l'index les élus pc, il serait plus efficace de soutenir leurs propositions et de se rassembler pour empécher les liquidations d'entreprises.
D'ailleurs, on assistent à des rélocalisations de productions dans plusieurs endroit.

Anonyme a dit…

Pour en revenir au Maire actuel, conernant cette question de l'emploi, n'a-t-il pas promis 150 emplois par an à Romilly ? Cela est un mensonge grotesque. A part la police municipale dont chacun jugera du besoin, éventuellement une petite quinzaine de tâches au Coq Sportif : Rien ! Peut-être veut-il s'attribuer ce que les mouvements dans les entreprises qui poursuivent leurs activités économiques ? Moi, je pense que cela se serait produit quelque soit le Maire en place. Le cas échéant, si Vuillemin s'attribue ces emplois, il doit aussi s'attribuer la casse qui fait que le chômage a progressé de + de 50% comme le dit cette article.
Dans tous les cas de figure, il n'est pas le sauveur et son bilan est négatif

Thiéry H.

Anonyme a dit…

Petit rappel : en 1985, Romilly est désigné par France 3 Champagne-Ardenne, ville la plus dynamique de la région, c'est là que le taux de chômage de la région est le plus faible.
Nous sommes toujours dans le record sur cette question mais la tendance s'est inversée. Romilly est l'une des villes où il y a un des plus fort taux de chômage maintenant.

Anonyme a dit…

Et la Zone Commerciale des Marais ?
Avec le départ de But, il y a du souci à se faire pour ceux qui restent.

Anonyme a dit…

Cette semaine, nous avons appris qu'un magasin de hard discount veut ouvrir le dimanche. A Romilly, le client est pourtant rare ce jour-là. Les salariés ne cachent pas leur désapprobation. Auront-ils le choix ? Une chose certaine : ils ne seront pas payés en conséquence. Il restera la pression aux réfractaires

Anonyme a dit…

Le repos dominical n'est-il pas un droit acquis en 1906 ?

NOUVEL ESPOIR a dit…

Les électeurs ont choisi le 27 Mars qui devait battre la droite, par un score, que je n'ai jamais vu dans ma vie de Romillons.
Ce score a été obtenu grâce à un rassemblement de toutes les forces de gauche, c'est indéniable.
Mais pour rendre majoritaire ce nouvel espoir, les rencontres et débats qui se sont tenues ont montré une autre façon de faire de la politique avec les militants associatifs, syndicalistes, citoyens.
Cette ligne de force de l'alternative que le gauche devra porter en 2012, c'est rendre crédible l'idée d'un changement de société.
Au coeur de cette démarche, l'idée que, sans une construction et une appropriation collectives des propositions celles-ci seront jugées impossible à mettre en oeuvre.
Une pratique qui va à rebours de la délégation de la personnalisation du pouvoir.
Une tentative pour traduire dans le concret l'ENGAGEZ-VOUS cher à Stéphane Hessel (voir pages 28 à 31)en le mettant à la portée du plus grand nombre.
C'est un pari difficile tant il est à contre-courant des idées et des pratiques dominantes, mais dont on voit mal comment la gauche pourrait faire l'économie si son ambition est vraiment de remettre à l'endroit cette société qui marche sur la tête.
lA GAUCHE ET PLUS PARTICULIEREMENT LE FRONT DE GAUCHE DOIT DONC CONVAINCRE QU'IL EST POSSIBLE DE CHANGER LA SOCIETE.
Il faut donc répondre à une perspective crédible, il faut recréer de l'espoir et rendre majoritaire l'idée que la solidarité est plus efficace que le rejet (vote FN).
Ceux qui, à gauche, misent sur un "21 avril à l'envers" en 2012 et pensent ainsi pouvoir s'éviter de répondre aux attentes sociales préparent les futures catastrophes démocratiques.
A savoir l'abstention, et bien regarder qui s'abstient, les quartiers populaires, ceux qui sont le plus confrontés aux effets devastateurs de la politique Sarkozyste.
Pour en finir, cette pratique de faire autrement de la politique a été celle de Joé TRICHE pendant toute sa campagne électorale, on en a constaté le résultat le 27 mars. Il a montré que l'ENGAGEZ-VOUS était à la portée du plus grand nombre, pour remettre la société à l'endroit.