24/06/2011

CONSEIL MUNICIPAL : LA DETTE S'ENVOLE !

Malgré la fermeture de l'aérodrome, à Romilly la dette continue de s'envoler.

- Fin 2009, l'encours de la dette était en hausse de 18,64% par rapport à l'année précédente, après un an et demi de gestion par la droite. Au conseil municipal du 23 juin, la droite municipale a adopté le compte administratif 2010 qui permet de comparer les réalisations aux prévisions et de déterminer les résultats à la clôture de l'exercice. En 2008, la dette par habitant était de 912 € ; depuis l'ère Vuillemin, elle est passée à 1 289 €, soit une hausse de 30% : Romilly bouge. Il n'est pas inutile non plus de comparer avec les communes de même importance où la moyenne est de 941 € par habitant. Autrement dit, à Romilly, la dette par habitant est supérieure de 27% à la moyenne nationale.

- Pourtant, la politique de l'actuelle majorité répond de moins en moins aux besoins et aux attentes concrètes de la population, dans une ville qui compte près de 1 500 chômeurs. Les dépenses de fonctionnement - les dépenses utiles à nos concitoyens - sont en baisse du fait de suppressions de services, de leur baisse de qualité ou de leur maintien, mais en les faisant payer. En fait, le maire gère comme un patron qui se féliciterait de ses bénéfices après avoir procédé à des économies sur le dos de son personnel.

- Autre satisfecit de la majorité, les recettes de fonctionnement progressent. En fait, cette augmentation, qui ne sera d'ailleurs pas pérenne par sa nature, provient essentiellement de la vente du patrimoine immobilier communal. Le compte administratif fait apparaître que 51% des prévisions seulement ont été réalisées : c'est peu glorieux.

- Au sein des services municipaux, les départ à la retraite ne seront pas remplacés, 135 postes restent vacants et les employés communaux ont de moins en moins les moyens de travailler dans de bonnes conditions. D. Prieur, l'adjoint aux finances n'a pas convaincu dans son argumentaire selon lequel la capacité de désendettement progressait et en expliquant que la hausse de la dette était due au recours à l'emprunt. Il a même évoqué des "coupes sombres", ce que G. Allard a "avoué".

- La baisse des impôts, promise par Vuillemin-candidat, est à ranger dans le placard des éphémères promesses de sa campagne électorale. La municipalité se contente aujourd'hui d'une absence d'augmentation, tout à fait relative d'ailleurs. A un moment où les collectivités locales subissent l'austérité des mesures du gouvernement de Nicolas Sarkozy, l'endettement à Romilly a tout pour nous inquiéter.
Dany Bouteiller

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ils savent que la victoire des municipales est une victoire par défaut. Ils vont donc se gaver (voir l'augmentation de leurs indemnités en début de mandat) et comme ils savent qu'ils ne feront pas deux mandats,nous laisseront la ville dans un état lamentable financièrement.

Anonyme a dit…

C'est honteux de la part d'élus soit disant responsables de se taper l'apéro en plein conseil (Whisky et Wodka). J'espère que les élus de l'opposition n'ont pas "pomper" avec eux...Bel exemple pour les électeurs !Il restera les "poivrots" qui trouveront ça normal...

Anonyme a dit…

Et on en a vu parait-il qui y prenaient un sacré plaisir... Mais je ne donne pas de noms...

Anonyme a dit…

Vuillemin veille au grain (de malt!). La preuve, un élu qui avait des problèmes... de santé s'est fait éjecter. On pourra prendre des nouvelles de sa convalescence dans un bistrot du centre-ville.