
- Lorsque nous voulons acquérir un bien, elles nous accordent un prêt avec l’argent de nos dépôts sur lesquels elles appliquent des taux d’intérêts bien supérieurs à l’inflation. Elles réalisent ainsi de juteux profits avec lesquels elles spéculent sur les marchés financiers qui exigent des taux de rentabilité toujours plus élevés. Cette logique du fric pour le fric explique les plans massifs de licenciements, de casse de notre industrie, des services publics et des acquis sociaux. Ces politiques pour “rassurer les marchés financiers”, comme ils disent, nous enfoncent dans les difficultés.En effet, d’austérité en austérité imposée aux peuples, elles génèrent une baisse d’activité, donc plus de chômage et moins de recettes pour l’état pourtant nécessaires pour diminuer la dette et les déficits publics. On ne sortira pas de cette spirale avec dix millions de nos concitoyens contraints de vivre avec des ressources inférieures au seuil de pauvreté, avec cinq millions de privés d’emplois, avec un pouvoir d’achat en baisse et des bas salaires.
L'HUMAIN D'ABORD
- Une logique où l’épanouissement des individus sera le moteur de notre société est tout à fait possible. Pour y parvenir, il y a urgence à reprendre le pouvoir sur la finance pour mettre en oeuvre une politique du crédit qui favorise l’investissement, la formation, la recherche, les salaires, l’emploi... On ne sortira pas de la crise en matraquant les peuples. Chaque jour qui passe le démontre.Reprendre le pouvoir sur la finance, cela nécessite de créer un pôle public financier en procédant à des nationalisations de banques avec une gestion non étatiste mais démocratique. C’est une nécessité pour développer un nouveau système de crédit, cet outil majeur pour l’investissement, qui soutienne les réponses aux besoins humains et sanctionne les spéculateurs. Plus d’emplois, de meilleurs salaires, c’est autant de recettes supplémentaires pour l’état, la sécurité sociale, les caisses de retraites, etc. ; les besoins financiers de l’assurance chômage en seraient diminués tout comme les budgets sociaux des collectivités locales. Notre argent, l’argent que nous déposons dans les banques doit servir à cela.
LA BIBLIOTHEQUE DE LA MAISON DE L'ENFANCE EST FERMEE !
- Dès que nous avons eu vent de cette perspective, nous l’avons dénoncée avec la plus grande fermeté. Très agacé, le président de la Communauté de communes s’en est aussitôt offusqué en déclarant dans la presse du 18 octobre : “il ne s’agit seulement que d’une réflexion”. Ne voulant pas revivre le calvaire du cinéma Eden (3 000 pétitions), il a vite réfléchi. Le 6 novembre, la bibliothèque de la Maison de l’Enfance fermait ses portes. Quelle honte !
Joë Triché, Rolande Barthélemy, Christophe Latrasse, Hélène Turquin, Angélique Cheikh, conseillers municipaux.