01/03/2012

SANTE : LES INEGALITES SE CREUSENT

En France, si l'espérance de vie augmente, les inégalités perdurent (un ouvrier vit en moyenne 7 ans de moins qu'un cadre supérieur) et les difficultés d'accès aux soins s'aggravent.

- En 2011, 29% des Français ont renoncé ou reporté des soins, faute d'argent, contre 11% en 2009. Notre système est à deux vitesses, un pour les riches, un pour les plus modestes. La multiplication des dépassements d'honoraires (+ 6% en 2010) et les déremboursements n'arrangent rien. Les écarts se creusent entre les patients de catégories socio-professionnelles aisées, bien informés et bien suivis, et les autres. Qu'en sera-t-il en 2020 si, comme les experts le prédisent, le temps consacré aux malades diminue encore de 40% ?

- Ce n'est pas parce que les soins sont plus chers qu'ils sont meilleurs. La solidarité, ce n'est pas rembourser des médicaments qui n'ont pas fait la preuve de leur efficacité : en plus des drames humains, le Médiator a coûté 1 200 000 euros à la Sécurité Sociale ! Les médecins s'interrogent : « hyperspécialisation », manque de moyens, paiement à l'acte, surcharge, isolement... et l'hôpital étouffe : fermeture de dispensaires, désertification médicale... Les urgences ont accueilli 16 millions de personnes en 2010 (contre 9 millions en 2000). Mis en concurrence avec les cliniques privées, l'hôpital doit devenir rentable.

SORTIR DE LA LOGIQUE COMPTABLE :
- Des accueils d'urgence sont supprimés, des blocs opératoires fermés le soir, on réduit les effectifs, cette logique comptable conduit à l'hécatombe. Notre système de soins est basé sur la solidarité mais il se dégrade. Aujourd'hui, franchises, forfaits, encadrements des tarifs, dépassements d'honoraires se généralisent, à l'hôpital, les indicateurs de performance prennent le pas sur la qualité des soins. La santé devient un marché captif ! Les patrons des grands groupes d'assurances privés et des laboratoires pharmaceutiques l'ont très bien compris. Pourtant, on ne doit pas éviter de se soigner lorsque l'on est malade.

- La bonne médecine n'a rien à voir avec la rentabilité et le profit, bien se soigner ne se résume pas à un acte technique ou le métier de chirurgien à opérer. Les cliniques privées traitent principalement les cas les plus simples, les malades atteints de pathologies lourdes sont accueillis à l'hôpital qui ne sélectionne pas et soigne chacun. L'enseignement et la formation des chirurgiens, le travail en équipe, c'est aussi dans le public qu'ils se font. Mais il est difficile de travailler à l'hôpital car les moyens régressent, on ferme les chambres...

- Il faut sortir de la logique de rentabilité qui tue le public. Des médecins sont nécessaires, pas des comptables rivés sur des chiffres et éloignés de la réalité du terrain. Des moyens conséquents sont indispensables. Ce n'est pas soigner qui coûte cher, car les patients qui n'ont pas les moyens d'aller chez le praticien aggravent leur état et requièrent plus de soins.

30 commentaires:

John a dit…

Que dire du service "Moyen Séjour" qui a été transféré "provisoirement" pour cause de travaux à Nogent sur Seine et qui n'a toujours pas réintégré l'hôpital Maurice CAMUSET. Ne cherchez pas plus loin la prochaine casse des Vuillemin/Allart....

Anonyme a dit…

Le niveau des indicateurs de santé révèle avant tout des inégalités socio-économiques. En ce sens, des mesures doivent concourir à renforcer le droit à la santé.

Anonyme a dit…

Il faut mettre fin en priorité aux fermetures et démantèlements d'hopitaux, de maternités de centres de soins et D'IVG. Il faut garantir l'accès effectif et gratuit à la contraception

Anonyme a dit…

http://www.dailymotion.com/video/xp5lka_francois-hollande-le-mensonge-c-est-maintenant_news

Anonyme a dit…

CE n'est pas en divisant la gauche que nous la renforcerons face à Satrkozy et son désastre. Le débat serein est plus bénéfique, sans naïveté

Anonyme a dit…

La loi Bachelot et la loi de 2003 instituent la tarification à l'activité. Elles doivent être abrogées. Il faut investir masssivement pour redonner à l'hôpital public les moyens nécesaires à une politique de santé de qualité

Anonyme a dit…

IL est temps de rétablir le remboursement à 100% des dépenses de santé couvertes par la sécurité sociale en y incluant lunettes et soins dentaires. Egalement supprimer forfaits et franchises. LE financement de la protection sociale doit être construit à partir de cotisations sur les salaires, avec une modulation et une contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques, des assurances.

Anonyme a dit…

Le Front de Gauche veut reconstruire et développer un service public de santé basé sur la proximité et la qualité des soins avec les personnels, élus et citoyens.
Il propose la mise en réseau des hôpitaux entre eux avec une médecine ambulatoire pour développer la prise en charge technique nécessaire sans l'opposer à la proximité, pour réduire les temps d'attente dangereux et onéreux et contribuer à la coopération des professionnels. IL demande l'assurance de la promotion des centres de santé et le respect de leur vocation initiale d'accès aux soins pour tous

Anonyme a dit…

Le travail en partenariat avec la médecine libéral doit se renforcer. Il faut prendre en charge la personne dans sa globalité et non plus le malade. Le médecin généraliste a une position qui doit être revalorisée. La médecine général est à considérer comme une spécialité, revalorisée dans sa formation.

Anonyme a dit…

Plutôt qu'une politique axée sur la sanction financière, la puissance publique ferait mieux de développer de nouvelles formes de rénumérations intégrant l'élaboration des dossiers, la prévention et l'éducation à la santé

Anonyme a dit…

Pour faire face à la pénurie de médecins généralistes et dans certaines spécialités, le nombre d'étudiants à l'entrée des études de médecine doit être augmenté de manière significative dans la perspective de la suppression du numerus clausus.
Une nouvelle convention médicale est aussi à redéfinir pour remettre en cause les dépassements d'honoraires et créer de vraies incitations à l'installation (financières, techniques, d'aide à l'installation ou à l'équipement). Il est temps d'en finir avec la désertification médicale

Anonyme a dit…

Pour lutter contre la pénurie de personnel, un programme de formation de toutes les disciplines de la santé est nécessaire, il doit être libéré de l'influence des laboratoires pharmaceutiques

Anonyme a dit…

Une couverture de santé égale pour tous sur tout le territoire est nécessaire.. Tous les bassins de vie doivent être dotés d'équipements publics de santé (hôpitaux, services hospitaliers, maternités, urgences)

Anonyme a dit…

Le Front de Gauche souhaite libérer la recherche pharmaceutique de la soumission aux marchés et aux laboratoires en mettant en place un pôle public du médicament avec au moins une entreprise publique qui interviendra sur la recherche, la production et la distribution des médicaments. Ce pôle public produira une partie des médicaments, contrôlera le système de sécurité des médicaments, leur mise sur le marché et leur prix. Il sera doté des pouvoirs de sanction à l'égard des laboratoires qui manqueraient à leur devoir de sécurité sanitaire, il relancera la recherche publique et fera adopter une charte incluant le devoir de recherche sur les médicaments dits "non rentables".

Anonyme a dit…

En parlant de Front de Gauche, Mélenchon est donné à 10% selon les derniers sondages. C'est encourageant et le fruit d'une bonne campagne, de propositions réalistes.

IL faut amplifier la dynamique

Anonyme a dit…

Bonne campagne, oui. Bon candidat, oui. Propositions réalistes, c'est beaucoup moins sûr. De toutes façons, Mélenchon peut toujours faire de la surenchère, ça fait grossir ses bataillons et comme il est sûr de ne pas être élu, il est tranquille, il n'aura pas à appliquer ses promesses.

Anonyme a dit…

Je souhaite néanmoins, s'il n'est pas élu, qu'il réalise un gros score au premier tour afin que ses propositions (ou qu'une grosse partie de celles-ci) soient incontournables pour Hollande qui sera élu (et pour qui je voterai au second tour). Cette situation serait le gage d'une véritable politique de gauche qui ne décevrait pas le peuple et nous épargnerait le retour de la droite dans 5 ans

Anonyme a dit…

A condition d'être réaliste et de tenir compte du monde qui nous entoure.
Nous ne vivons pas dans une bulle.

Anonyme a dit…

Il faudra surtout faire preuve de courage. Attention à ne pas accepter le "réalisme de gauche" ou "la gauche à la française", etc

La gauche au pouvoir doit s'inspirer de ses erreurs passées

Anonyme a dit…

Après "mon programme n'est pas socialiste" de Lionel Jospin, après que Ségolène Royal ait tenté de flirter politiquement avec Bayrou, il faut un électrochoc au PS afin de lui ouvrir les yeux et de l'aider à tirer les leçons des échecs passés.

La victoire socialiste est cependant indispensable après un bon score de Mélenchon afin de cesser de tirer un boulet nommé Sarkozy qui nous coûte très cher.

Il aura rogné tous les acquis sociaux, favoriser les possédants, appauvrit le peuple, laissé le chômage de masse s'installer.

Anonyme a dit…

A chaque élection c'est pareil
on fait le constat les acquis sociaux, les possédants plus riches, le peuple plus pauvre, le chômage etc et les promesses Aprés ça continue toujours dans la même direction.
Il faut que chacun ouvre les yeux et prenne ses affaires en main et qu'il choisisse des élus sur qui il peut compter et qui le soutient en toute connaissance de cause
Un exemple ici avec Sodimédical
les salariées luttent pour garder leur emploi et pas pour des indemnités.C'est concrétement empêcher les licenciements , les délocalisations,vivre de son travail. Tout les élus, tout le monde devrait soutenir cette lutte jusqu'à la victoire et bien non , il y a "des paroles et des actes"
on voit ceux qui soutiennent vraiment et ceux qui les empêchent de gagner

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord avec 13:47
Et à Romilly si certains qui aujourd'hui se réclament de gauche, avaient choisi de faire élire la liste de GAUCHE à la mairie au lieu de soutenir celle de droite, aujourd'hui on aurait des élus avec encore plus de possibilités d'aider les salariés qui défendent leurs emplois au lieu d'avoir ceux qui soutiennent les licencieurs.

C'est une sacrée occasion de loupée, lourde de conséquences pour la population

Anonyme a dit…

Pourquoi continuez-vous d'affirmer que les romillons sont des gens manipulés ?

Pourquoi ne pas, simplement, admettre que les électeurs ont fait un choix par eux-mêmes ?

Pourquoi ne voulaient-ils plus d'une mairie communiste ?

Lorsque vous aurez trouvé les réponses, vous aurez fait un grand pas et, alors, peut-être serez-vous prêt à rassembler la gauche, comme les électeurs le souhaient.

Anonyme a dit…

Oui les électeurs ont choisi par eux-mêmes mais certains après avoir été manipulés grandement. Des mensonges odieux, des affirmations volontairement erronnées quant à l'avenir, etc

De l'autre côté, il faudra aussi faire un pas et changer certaines pratiques qui risquent de faire fuir les éventuelles personnes qui voudraient travailler avec la liste PC et partenaires.

En conclusion, selon les affinités de chacun, il y a à boire et à manger. Cependant, tout cela est du passé, rien ne sert de le ressasser, d'autant plus que les autres solutions (Vuillemin en l'occurrence) sont une catastrophe pour Romilly.

Il est donc temps de construire l'avenir autrement, en unissant les forces de gauche afin que Romilly redevienne la ville la plus dynamique de Champagne-Ardenne comme lorsqu'elle était dirigée par une Maire Communiste à la tête d'une liste d'union de la gauche

Anonyme a dit…

"selon les affinités de chacun, il y a à boire et à manger"...
Drole de facon de voir la réalité.
pour 2008, les choses sont claires il y avait une liste unie de la gauche avec des personnalités
et quelques responsables "de gauche" anciens alliés de la droite n'ont pas soutenu la liste de la gauche et au contraire, ont choisi celle de droite

Le présent des romillons est malheureusement dépendant du choix de cette minorité.

Ca ne sert à rien d'inventer une responsabilité ou une mauvaise pratique du PC qui lui n'y est pour rien et au contraire a toujours été pour une liste d'union aux municipales
S'il y a des efforts à faire c'est du côté de ceux qui ont trompé leur camp.

Anonyme a dit…

Tout cela est du passé, il faut commencer par voir ce qui rassemble désormais en fonction des erreurs de chacun plutôt que ce qui divise. Au-delà des guéguerres politiques, les Romillons souhaitent avoir un nouvel espoir à gauche. Le reste, il s'en moque dans leur immense majorité. En commençant par mettre une bonne gifle à cette droite dans les urnes aux Présidentielles et aux législatives, en investissant les quartiers pour faire barrage au FN

Anonyme a dit…

"tout cela est passé... en fonction des errreurs de chacun"
Y a déjà 2 erreurs pour 19:16
c'est pas du passé, élection de la droite c'est le présent
Il n'y a pas erreur de chacun mais des choix contre nature de ceux qui ont choisi le contraire de leur camp.
Si vous n'avez pas conscience de cela, vous pouvez toujours investir les quartiers, vous jugerez sur place

Anonyme a dit…

Il paraît que la ville serait sur le point d'être placée sous tutelle. Info ou intox ?

Anonyme a dit…

Il se dit même qu'il y aurait de la démission dans l'air...

Anonyme a dit…

Vu le rapport récent de la chambre régional des comptes sur les finances de la ville, il n'y aurait rien d'étonnant