14/02/2013

LES AUTRES QUESTIONS DU CONSEIL MUNICIPAL

- La taxe d'habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties, la taxe sur les propriétés non bâties, les cotisations foncières des entreprises n'ont pas subi de variation de taux d'imposition pour 2013.
- Adoption du budget primitif 2013 portant sur les interventions économiques. Il s'équilibre à 964 000 euros (dont 432 790 euros de charges financières).
- Adoption du budget primitif 2013 portant sur le service de l'eau à hauteur de 361 950 euros ( 50 000 euros de charges financières).
- Adoption du budget primitif 2013 sur le cinéma Eden (458 600 euros). Les charges de personnel sont de 110 000 euros. 75 000 euros seront affectés pour la réfection de la salle Lelouch. Attendons maintenant la subvention des travaux d'investissement.
- Retrait de délégation de C. Rouge du comité de jumelage (remplacé par J.M. Berthier) et par Annie Herszkowicz au conseil d'administration de la MJC.
- Vente d'une partie de la Rue du Gué de la Rigole à un riverain (68 m/2 à 45 euros l'unité).
- Transfert d'office dans le domaine public communal des parties restantes privées de la rue de l'Union.
- Acquisition d'emprises auprès d'Aube-Immobilier et de l'Association Diocésaine de Troyes en vue d'un réaménagement de l'accès à l'école Romain-Rolland.
- Rétrocession à la commune des espaces communs de la rue Courtils Laurent, des voiries du lotissement des Hauts-Buissons.
- Dénomination des 5 voies desservant la parc de l'aérodrome : Georges Pompidou, Robert Galley (n'y voyez rien de politique...), André Malraux, Jean Kilisky, Maryse Bastié.
- Réalisation en régie d'un pigeonnier contraceptif au parc de la Béchère. Il s'agira d'en construire un et de retirer les œufs régulièrement. Il sera grillagé avec 50 spécimens. Une fois acclimatés, les espèces seront relâchés et attireront les congénères pour revenir y nicher définitivement.
- Les salles municipales pourront être louées en semaine aux particuliers de 18 h à 23 h.
- Attribution d'une subvention exceptionnelle à l'association action catholique des enfants, 100 euros, pour la participation à la manifestation du marché de Noël 2012, à l'association pour la pêche et le milieu aquatique (1 232 euros).
- Adoption du règlement intérieur du Cinéma Eden, fixation des tarifs de nouvelles confiseries, et de la vente des affiches de films au sein de la structure.
- Création d'un emploi de gardien de police municipale pour pallier un départ au sein des services.
- Par ailleurs, le maire a décidé une nouvelle hausse des tarifs pour la restauration scolaire et périscolaire.
- Electrification de la ligne ferroviaire Paris-Troyes : un rendez-vous ministériel regroupant divers représentants de collectivités s'est déroulé fin janvier. Si Eric Vuillemin et Guy Allart n'y ont pas été nécessaires, le projet d'électrification de la ligne SNCF Paris-Troyes a été confirmé. La mise en service est prévue pour 2017. Les Présidents des conseils généraux de l'Aube et de la Haute-Marne, les maires de Troyes, Chaumont, Nogent-sur-Seine, le Président du Conseil régional Jean-Paul Bachy et Pierre Mathieu ont unanimement demandé le maintien du statut national de la ligne, la préservation du niveau de dessertes actuel, le renouvellement prochain du matériel.
- Future piscine : « Nous avançons bien » a indiqué Eric Vuillemin. Présentation d'un avant-projet détaillé en juin. A suivre...
- La rocade nord sera opérationnelle en septembre 2015 sauf impondérables alors que pour la rocade sud, ce sera « peut-être » en 2025.
- Un nouveau point sur le reclassement de la friche Sorotex est en cours, ce projet annoncé préalablement finalisé se fera d'après le maire par tranches. Quand ?

47 commentaires:

Anonyme a dit…

Le Rouge, ils vont le virer de partout. Va-t-il finir son mandat ?

Jean-Paul a dit…

Il a tellement honte qu'il se dissimule sous son bonnet et son écharpe qu'ils ne retirent plus à chaque conseil

Anonyme a dit…

On remarque que dès que l'on parle sérieusement dans un ministère (en l'occurrence pour l'électrification de la ligne Pars-Bâle), il faut que Vuillemin et Allart soient exclus.

Anonyme a dit…

Vu sa coopération au Conseil Régional avec la majorité de gauche, Pierre Mathieu serait un bon rassembleur pour Romilly

P. GROS a dit…

Avec un mec ouvert comme Bouteiller à ses côtés, cela dépoussièrerait vraiment l'image du PC local. Je trouve l'idée séduisante

P MAIGRE a dit…

C'est sympa pour JOË

Anonyme a dit…

Carlos Ghosn, le PDG de Renault, se moque du monde : il vient donc de proposer de reporter – pas même de renoncer – 30% de sa rémunération variable, soit 430 000 euros sur ses 11 millions de salaire annuel, afin de faire passer l’accord de compétitivité que vise Renault.

Depuis des mois, au nom d’une prétendue nécessaire « compétitivité », Renault essaye d’imposer à ses salariés en France un accord qui prévoit le blocage des salaires, la suppression de jusqu’à 21 jours de congés par an, et une flexibilité et une mobilité accrues. En fait de négociation, elle exerce un véritable chantage à l’emploi. Elle explique qu’elle « pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France », toute la menace tenant dans le conditionnel. Et en même temps, elle prévoit 8 000 suppressions d’emplois.

Anonyme a dit…

Hier, l’entreprise a annoncé avoir fait, en 2012, 1,74 milliard de profits. Si on ajoute 600 millions de « cash flow » supplémentaire, 2 milliards de trésorerie en plus, un endettement de 300 millions qui se transforme en une créance de 1,2 milliard, c’est au total plus de 5 milliards qu’a gagnés Renault en 2012. Les actionnaires toucheront 500 millions de dividendes au titre de 2012, soit plus que l’an passé. On comprend que l’action ait gagné 8% hier. Et la firme va bientôt bénéficier de l’allègement de cotisations promis par le gouvernement dans le cadre du « pacte de compétitivité ».

Alors les travailleurs de Renault ont entièrement raison de refuser chacun des sacrifices qui leur sont demandés !

Anonyme a dit…

L’Autorité de la concurrence vient de condamner à 4,5 millions d’euros d’amende cinq grands groupes abatteurs de porc (Socopa Viandes, Bigard, Abera, Bernard, Gad), accusés d’entente sur leurs achats au détriment des éleveurs. Ce « club des cinq » magouillait pour faire baisser le prix du porc payé aux éleveurs afin de restaurer et même d’augmenter leurs marges bénéficiaires.

Les dispositifs d’alerte promis par les accusés – qui ont reconnu les faits – ne suffiront sûrement pas à rendre transparentes les opérations auxquelles se livrent les abattoirs et la grande distribution. La spéculation et l’entente sur les prix sont inhérentes au marché capitaliste. Seule l’intervention de la population pourrait les en empêcher, en imposant le contrôle des comptes et des échanges.

Anonyme a dit…

D’après le Canard Enchaîné, le PDG d’EDF, Henri Proglio, aurait reçu fin janvier un courrier de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le menaçant de poursuites pénales pour sa gestion du personnel dans les centrales nucléaires. Il est accusé dans cette lettre de « prêt de main d’oeuvre à but lucratif » et de « travail dissimulé ». En théorie, pour manquements au droit du travail, EDF risque 250 000 euros d’amende et son PDG, trois ans de prison.

En théorie... Car combien de grandes entreprises se comportent comme des patrons voyous, et cela en toute impunité !

Anonyme a dit…

Le gouvernement a décidé la baisse des dotations de l’État aux différentes collectivités locales : en 2014 et en 2015, elles toucheront 1,5 milliard de moins. Les collectivités sont appelées à trouver « d’autres ressources » pour boucler leurs budgets, comme l’augmentation des impôts ou la baisse des dépenses…

L’argent ainsi économisé par l’État ira au crédit d’impôt compétitivité, qui n’est rien d’autre qu’une énième façon de subventionner le patronat.

Alors que la crise touche de plus en plus durement les classes populaires, l’argent public devrait servir au maintien des emplois dans les services publics utiles à la population.

Anonyme a dit…

La Cour des comptes vient de rendre public un rapport dont les médias ont surtout retenu les attaques contre les rémunérations des salariés d’EDF, jugées « trop généreuses ».

Pourtant, le même rapport pointe du doigt les salaires des cadres dirigeants, dont ceux des différents PDG d’EDF, qui ont plus que doublé entre 2005 et 2010. Il dénonce aussi la dégradation de la qualité du service rendu par la filiale de distribution d’électricité d’EDF, ERDF, du fait des sous-investissements et de l’appétit des actionnaires qui se montrent « gourmands en dividendes ».

Mais, s’appuyant sur la campagne médiatique qui a suivi la publication de ce rapport, à qui le gouvernement demandera-t-il des sacrifices ? Aux actionnaires ou aux travailleurs d’EDF et d’ERDF ? Pas difficile de deviner !

Anonyme a dit…

Dans un rapport publié mardi, l’ONG Oxfam dénonce la spéculation des banques sur les marchés agricoles. Parmi elles, des banques françaises comme la BNP Paribas, Natixis, la Société Générale ou le Crédit Agricole, gèrent pour leurs clients « au moins dix-huit fonds qui spéculent sur les matières premières ». La majorité de ces fonds ont été créés depuis la crise de 2008. Pourtant, ajoute Oxfam, on peut « nourrir l’humanité, et la faim n’est qu’un problème de prix ».

La dérisoire réforme bancaire, pondue par le gouvernement français dans le but de « moraliser » la finance, n’empêchera pas les spéculateurs de nuire : elle interdirait, dit-on, aux banques de spéculer sur les matières premières agricoles pour elles-mêmes… mais pas pour le compte de leurs clients !

la gdl a dit…

10 questions, 10 réponses sur le rapport interprofessionnel CFDT-MEDEF
http://alainpierrefournier.blogspot.fr/

Anonyme a dit…

Syndicats et patronat sont dans la dernière ligne droite des négociations sur les retraites complémentaires. Le Medef prétend faire encore baisser le pouvoir d’achat des pensions et raboter les futurs droits à retraite des actifs. De son coté le gouvernement envisage aussi des mécanismes qui pourraient accentuer le décrochage du niveau de vie des retraités. Les syndicats tiennent bon et exigent une augmentation de la cotisation patronale pour équilibrer les régimes.

Anonyme a dit…

Le Medef fait le forcing pour que les négociations en cours sur les régimes de retraite complémentaire des salariés du privé, l’Arrco et l’Agirc, se concluent par une décision de revaloriser les pensions versées par les deux régimes à un niveau inférieur de un point à l’inflation, et ce, dès le 1er avril prochain et pendant cinq ans.

Du côté gouvernemental, il se dit que les pensions versées par les régimes de base, la CNAV et la MSA ainsi que celles des fonctionnaires pourraient connaître le même traitement, compte tenu de l’objectif de réduction de la dette, et donc des dépenses publiques.

Anonyme a dit…


Rien n’est encore fait. Au même titre qu’il est possible d’empêcher que le dangereux accord du 11 janvier soit strictement transcrit dans la loi, il est possible d’imposer une réforme des retraites qui :
- corrige les effets des réformes régressives passées,
- assure pour toutes les générations, notamment les plus jeunes, un niveau de pension convenable dès 60 ans,
- reconnaisse la pénibilité en permettant des départs anticipés.

Alors que les profits des grands groupes sont florissants, que les dividendes versés aux actionnaires ont progressé 7 fois plus vite que la masse salariale ces trente dernières années, que des dirigeants d’entreprises s’octroient des salaires annuels supérieurs à ce que plus d’un salarié sur deux ne gagnera pas sur toute une vie, qui osera prétendre qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites ?

Anonyme a dit…


Les deux confédérations CGT et FORCE OUVRIERE réaffirment leur opposition résolue aux principales dispositions contenues dans l’accord interprofessionnel sur l’emploi du 11 janvier 2013.

Cet accord refusé par deux des trois grandes confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.

La lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en quantité.

Le gouvernement annonçant son intention de retranscrire dans la loi un mauvais accord pour les droits sociaux, la CGT et FORCE OUVRIERE décident d’appeler les salariés à se mobiliser et à exprimer leur désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs.

Les deux confédérations appellent leurs organisations territoriales et professionnelles à créer les conditions de la mobilisation la plus large possible au travers de rassemblements, de manifestations et arrêts de travail dans les régions, départements et localités : le 5 MARS prochain.

Cette journée doit exprimer un refus de l’austérité et de la flexibilité ; l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions.

Anonyme a dit…

J'ai entendu Vuillemin sur Radio Latitude, c'est fou comme il parle de Cycleurope en disant n'importe quoi. Il ferait mieux de se taire, cela en est outrageant pour nous les salariés de l'entreprise

Anonyme a dit…

Il a clairement remis à leur place vos amis socialistes avec qui vous votez au conseil municipal. Il a bien montré que ce gouvernement laisse des charges supplémentaires aux collectivités en leur retirant des dotations. Vous n'en parlez pas, c'est bizarre non ?

Anonyme a dit…

Sur la l'électrification de la ligne Paris-Bâle, il a souligné le bon boulot de la région, comme quoi, un ticket Mathieu-Ps est efficace ! Merci Eric de le reconnaître. Les Romillons sauront s'en rappeler en 2014

Anonyme a dit…

Vendredi dernier, Henri Proglio, le président d'EDF, parlait d'une "hausse raisonnable des tarifs dans les années à venir". Ce lundi, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a confirmé sa prévision d'une hausse de l'électricité, tablant sur une progression de 30% des tarifs réglementés de 2012 à 2017, notamment à cause de l'essor des énergies renouvelables et des investissements dans les réseaux.

Anonyme a dit…

David Assouline, porte-parole du PS, a affirmé qu'il était "légitime" et "pas tabou" d'avoir un débat sur le rapport entre le niveau de revenus et les allocations familiales, alors que l'hypothèse d'une fiscalisation de ces prestations est avancée par la Cour des Comptes. Pour le PCF : "C'est le caractère universel, fondement même de la politique familiale, qui serait donc ainsi remis en cause".

Anonyme a dit…

Le gouvernement entrainé dans une spirale de toujours plus d'austérité, fait pression sur le Haut conseil à la famille avec comme objectif l'équilibre des comptes de la branche Famille. Nous apprenons avec consternation que les pistes de réflexion retenues pourraient être les suivantes : soit rendre imposables les prestations familiales, soit les rendre accessibles sous conditions de ressources. Le caractère universel, fondement même de la politique familiale, serait donc ainsi remis en cause.

L'avenir de la branche Famille est de fait menacé car le MEDEF, en embuscade, réclame depuis des années que son financement ne soit plus opéré par les cotisations sociales. Il est strictement impossible de prévoir un retour à l'équilibre des comptes de la branche Famille, tout en prévoyant d'accroître encore les exonérations patronales de cotisations, comme prévu dans l'Accord national interprofessionnel minoritaire du 11 janvier 2013. La politique familiale n'est pas une variable d'ajustement.

Anonyme a dit…

Le groupe agroalimentaire Danone a annoncé mardi son intention de supprimer "environ 900 postes managériaux et administratifs", soit 10% de ses effectifs cadres en Europe, dans le cadre de son plan d'économies de 200 millions d'euros sur deux ans dévoilé en décembre.

Ce plan, qui vise à faire face à la baisse de consommation sur le Vieux continent, sera présenté aux organisations syndicales à compter de ce mardi. Il privilégiera "la mobilité interne et des départs volontaires", précise Danone dans un communiqué.

En parallèle de cette annonce sur les suppressions de postes, le groupe agro-alimentaire ne va pas si mal. Loin s'en faut. Entre 2011 et 2012, tous les indicateurs sont au vert malgré la crise. Le chiffe d'affaires a augmenté de 5,4%, et le cash-flow (flux de trésorerie) de 11,4%.

Mais surtout le résultat net reste positif et même légèrement supérieur à celui de 2011 (1,81 milliard contre 1,75 milliard d'euros). Du coup, Danone a décidé de "récompenser" ses actionnaires en versant un dividende supérieur de 5,4% à celui de l'an passé, à 1,45 euro par action. Au risque de se faire accuser de pratiquer des "licenciements boursiers".

Anonyme a dit…

Voici une Française à qui tous les Anglais ne dérouleront pas le tapis rouge. Rajoutée la semaine dernière à la liste des personnalités invitées à la très célèbre Université de Cambridge, Marine Le Pen fait ce mardi 19 février dans l’après-midi une apparition très controversée.

L’association étudiante Unite Against Fascism ("Unissez-vous contre le fascisme") a en effet manifesté à l’endroit où s’installe la Cambridge Union (un des plus importants groupes de débat de l’université) pour accueillir la présidente du Front National. Les raisons de son mécontentement? L’invitation d’un parti d’extrême-droite qu’elle qualifie de "parti fasciste moderne profondément raciste".

Un comité d'accueil qui n'a guère été apprécié par le numéro deux du FN, Florian Philippot.

Anonyme a dit…

La ministre de la fonction publique, Marylise Lebranchu, annonce que le gouvernement proposera la suppression du jour de carence des fonctionnaires dans la prochain budget car c'est une mesure "injuste, inutile, inefficace et humiliante".

Anonyme a dit…

Dans une tribune publiée par Le Monde, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir a réaffirmé avec force la nécessité d'appliquer dès les échéances électorales de 2014 le non-cumul des mandats.
Le bureau national du PS a réaffirmé mardi soir qu'un dispositif sur le non-cumul des mandats devait être adopté cette année afin d'entrer en application pour les échéances électorales de 2014.
Y aura-t-il des répercussions pour notre ville de Romilly ?

Anonyme a dit…

Présidé par Jean-Marc Ayrault et préparé par le ministre délégué à la Ville, François Lamy, le comité interministériel des villes (CIV) s'est réuni ce 19 février pour rendre publiques les 27 mesures en faveur de la banlieue portant sur l'emploi, l'éducation ou encore la poursuite de la rénovation urbaine.

C'est aussi la preuve qu'il y a des différences entre la droite et la gauche au pouvoir

Quand les capitalistes nous remercient a dit…

Tandis que le torchon brûle entre le PDG de Titan International et le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, Standard and Poor's a délivré un bon point à la France. L'agence de notation a estimé mercredi 20 février que la France s'engageait en faveur de la compétitivité "pour la première fois depuis de nombreuses années" et laissé entendre qu'elle pourrait relever la perspective du pays, actuellement classée "négative".

"Nous avons le sentiment que, pour la première fois depuis de nombreuses années, les mesures pour augmenter la compétitivité des entreprises françaises constituent une priorité politique", a indiqué l'agence qui avait, la première, privé le pays de son triple A en janvier 2012 et abaissé la note à AA+.

En novembre, le gouvernement français a adopté un pacte de compétitivité inspiré du rapport Gallois et entend désormais réformer le marché du travail après l'accord signé en janvier entre les partenaires sociaux sur la sécurisation de l'emploi.

"La proposition de réforme du marché du travail, qui doit encore devenir une loi, devrait aider les employeurs à mieux adapter les coûts salariaux à la conjoncture internationale", a commenté l'agence de notation dans un bref rapport sur la zone euro.

Selon l'agence, cette réforme n'aura pas nécessairement un impact fort sur le taux de chômage, mais pourrait "inverser" la tendance à la hausse des coûts salariaux en France.

Si ces réformes aboutissent, SP, qui avait déjà décerné un bon point à Paris fin novembre, suggère qu'elle pourrait relever, à "stable", la perspective de la note de la dette du pays.

"Des réformes structurelles substantielles qui améliorent la compétitivité économique et soutiennent la croissance peuvent (...) contribuer à stabiliser la note" de la dette française, indique l'agence.

Anonyme a dit…

Dans le cadre d’un énième plan « banlieues », le gouvernement a annoncé qu’il subventionnerait, pour commencer, 2000 emplois dits « francs », versant 5000 euros aux employeurs qui embaucheront des jeunes des quartiers défavorisés.

L’État va donc encore verser de l’argent public à des patrons, grands ou petits. Mais sauver 3000 emplois d’un coup, sans que cela coûte un sou d’argent public, en interdisant par exemple à PSA de fermer son usine d’Aulnay, cela ne viendrait pas une seule seconde à l’idée de ce gouvernement

Anonyme a dit…

Le journal Les Échos vient de publier la lettre adressée à Arnaud Montebourg par le PDG de Titan, un fabricant de pneus américain, un moment évoqué pour reprendre le site Goodyear d’Amiens. Ce patron ne manque ni de cynisme ni de franchise.

Après avoir osé déclaré que « les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. », ce monsieur conclut : « Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins d’un euro l’heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin. Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n’est pas intéressé par l’usine d’Amiens Nord. »

Le capitalisme est un système de requins. Espérer les amadouer, c’est de l’utopie. La seule solution, c’est de les mettre hors d’état de nuire.

Anonyme a dit…

C’est une retombée inattendue, et pas des moindres, de l’accord de flexibilisation de l’emploi conclu le 11 janvier dernier entre le patronat et trois organisations syndicales (CFDT, CGC, CFTC) : pour la première fois depuis des lustres, la CGT et Force ouvrière, centrale issue de la scission de la CGT en 1947, ont lancé vendredi un appel commun à la mobilisation. Ces deux confédérations invitent « leurs organisations territoriales et professionnelles à créer les conditions de la mobilisation la plus large possible, au travers de rassemblements, de manifestations et arrêts de travail dans les régions, départements et localités, le 5 mars prochain ». Le lendemain, 6 mars, le Conseil des ministres doit adopter le projet de loi retranscrivant l’accord du 11 janvier, dit, improprement, de « sécurisation de l’emploi ».

Odile a dit…

Encore une mauvaise nouvelle pour la France, avec une révision à la baisse de la croissance par les services de l'Union européenne. Estimée à 0,1% pour 2013, c'est bien loin des 0,8% sur lesquels le gouvernement se basait, et encore plus éloigné des 1,2% du début du quinquennat.

Mécaniquement, cette nouvelle va devenir une grosse épine dans le pied de l’exécutif. Si l'Etat ne dégage plus autant de richesses que prévu, il faudra faire de nouvelles économies pour rentrer dans le cadre des traités européens. Ou alors expliquer à Bruxelles qu'un délai est nécessaire... Mais tous les indicateurs ne sont pas au rouge cette semaine.

Annoncé en phase terminale il y a un an par le sinistre docteur Standard & Poor's, le malade France n'avait plus qu'à attendre le dernier sacrement. Elle pouvait ainsi rejoindre la Grèce au cimetière des nations punies par la crise.

Anonyme a dit…

Sur la voie de la guérison, la France est donc encouragée à poursuivre ses efforts, avant de pouvoir prétendre à la rédemption. Toutefois, ce n'est que l'avis très prudent du docteur Standard & Poor's, qui, comme un cardiologue ou un chirurgien, ne s'intéresse qu'à sa spécialité, en l'occurrence la solvabilité générale d'un pays. Peut-on déjà être rassuré, la France est-elle en voie de rémission?

Anonyme a dit…

Si S&P a redonné du baume au cœur du gouvernement, la perspective n'a pour autant pas été relevée. Et même si tel était le cas, la perspective passerait de "négative" à "stable". Il faut donc poursuivre les efforts budgétaires pour passer à une perspective "positive", étape sine qua non avant d'espérer recouvrer la note suprême du AAA.

Pour rappel, la note AAA représente le Graal permettant aux pays d'emprunter dans des conditions très favorables pour financer leurs déficits budgétaires. Pour faire partie de ce club très fermé, il faut être noté AAA par au moins deux des trois principales agences: Standard & Poor's, Moody's et Fitch. Les deux premières ont successivement supprimé ce sésame à la France en 2012...

Que faire pour rattraper le retard ? Réduire les déficits et relancer la compétitivité. Pour le second point, le rapport Gallois a permis de jeter les bases d'un note meilleure, ce que S&P a noté dans son rapport. Pour le premier, il faudra prendre encore quelques consultations

Anonyme a dit…

C'est la bonne nouvelle du check-up français. Malgré une croissance atone et des perspectives embrumées, la France n'a jamais emprunté à des taux aussi faibles. Preuve que les investisseurs conservent toute leur confiance dans les capacités de l'État à rembourser.

"Nous sommes dans la continuité de 2012. La dette française reste une très bonne alternative pour les investisseurs car elle demeure un placement sûr qui offre un certain rendement par rapport aux titres allemands qui eux ne rapportent plus rien", souligne Natixis. Eh oui, pas que des avantages à être le pays le plus solide de la zone euro !

Il faudra toutefois surveiller les prochains mois, car les taux d'emprunt espagnols et italiens se sont fortement détendus dernièrement. Ce nivellement pourrait contraindre la France à ne plus profiter de ces conditions aussi avantageuses...

Anonyme a dit…

La Commission européenne devrait annoncer de très mauvaises nouvelles vendredi 22 février, avec une révision à la baisse. Selon Le Point, les performances de l'économie française devraient être quasiment à l'arrêt cette année, de l'ordre de 0,1%.

Ce qui pose problème, c'est que le gouvernement a bâti son budget annuel en comptant sur une croissance 0,8%. Conjugué aux 38 milliards d'euros d'économies, ce taux devait ainsi équilibrer les comptes publics à un niveau acceptable pour les instances européennes (voir 4). C'est donc râpé avec une perspective de 0,1%.

Le gouvernement est en proie à une cacophonie sur le sujet. Quand la version officielle maintient l'hypothèse de 0,8%, certaines voix préparent déjà le terrain: le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a concédé que la prévision allait être abaissée, sans doute aux alentours de 0,2% ou 0,3%... C'est bien connu, il vaut mieux consulter plusieurs médecins pour disposer d'un diagnostic complet !

Anonyme a dit…

Le déficit public, qui illustre une balance négative entre les recettes et les dépenses de l'Etat, est mécaniquement lié à la croissance. Si cette dernière devrait être rabaissée à 0,1% par Bruxelles (voir 3), son déficit va automatiquement se creuser.

La Commission européenne prévoirait un déficit public de 3,6%, soit bien au-dessus des 3% que le gouvernement comptait atteindre. Au-delà de cette limite, la France s'expose à des sanctions, mais Le Monde croit savoir qu'Olli Rehn, le commissaire en charge des affaires économiques et monétaires, préférerait à ce stade accorder un peu plus de temps, afin de ne pas étouffer dans l'œuf une éventuelle reprise.

Gare toutefois à rentrer dans les clous rapidement, car certains voisins comme l'Espagne et les Pays-Bas ont multiplié les efforts, au risque de plonger leur économie dans la récession. Ils pourraient donc s'offusquer d'un régime de faveur, ce qui mettrait un sacré boxon dans la salle d'attente du cabinet médical.

Anonyme a dit…

4,6 millions de personnes pointaient à Pôle emploi fin décembre, dont 3,13 millions sans aucune activité. Sur l'année 2012 entière, cela représente une hausse de 10%... Un chiffre inégalé depuis 15 ans qui pourrait atteindre, d'ici un à trois mois, le record historique de janvier 1997 (3,2 millions).

Au-delà de mesures du candidat Hollande (contrats de génération et emplois d'avenir), c'est l'accord sur l'emploi signé par les partenaires sociaux le 11 janvier qui porte toutes les espérances. Ce que Standard & Poor's n'a pas manqué de féliciter, tout en relativisant sa portée.

Cette réforme n'aura pas nécessairement un impact fort sur le taux de chômage mais pourrait "inverser" la tendance à la hausse des coûts salariaux en France, indique l'agence de notation. Prochaine étape, les électrochocs.

Anonyme a dit…

4,6 millions de personnes pointaient à Pôle emploi fin décembre, dont 3,13 millions sans aucune activité. Sur l'année 2012 entière, cela représente une hausse de 10%... Un chiffre inégalé depuis 15 ans qui pourrait atteindre, d'ici un à trois mois, le record historique de janvier 1997 (3,2 millions).

Au-delà de mesures du candidat Hollande (contrats de génération et emplois d'avenir), c'est l'accord sur l'emploi signé par les partenaires sociaux le 11 janvier qui porte toutes les espérances. Ce que Standard & Poor's n'a pas manqué de féliciter, tout en relativisant sa portée.

Cette réforme n'aura pas nécessairement un impact fort sur le taux de chômage mais pourrait "inverser" la tendance à la hausse des coûts salariaux en France, indique l'agence de notation. Prochaine étape, les électrochocs.

Anonyme a dit…

Selon le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, le gouvernement doit trouver "6 milliards d'euros de recettes" supplémentaires en 2014 pour conserver "la stabilité fiscale", mais sans augmentation d'impôts. Plusieurs pistes sont évoquées, comme la remise en cause de la demi-part fiscale pour les parents d'étudiants de moins de 25 ans.

Anonyme a dit…

Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, voudrait faire travailler les enseignants quinze jours de plus en été. Tout ça sans les moyens financiers indispensables, et en annonçant que les salaires des fonctionnaires resteront bloqués.

Anonyme a dit…

Jérôme Cahuzac vient d’annoncer que le gouvernement devait trouver 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires en 2014. Pour préparer la population à de nouvelles mesures d’austérité, le gouvernement lance des ballons d’essai. Un jour il parle de la fiscalisation des allocations familiales ; le lendemain, de la suppression de la demi-part fiscale dont bénéficient les parents ayant un enfant en études supérieures... Tout sauf toucher aux bénéfices des entreprises, aux cadeaux fiscaux ou aux exonérations dont elles profitent.

Ce gouvernement s’attaque aux classes populaires pour permettre aux financiers et aux industriels de continuer à faire leur beurre.

Patience a dit…

Suite au concours lancé par la Ville de Romilly-sur-Seine (10), l'agence rouennaise Octant Architecture a été sélectionnée, le 14 décembre 2012, pour concevoir le centre aquatique de la commune, dont la livraison est prévue en avril 2015.
Le complexe aquatique de Romilly-sur-Seine comprendra notamment un bassin sportif de 25 mètres équipé d’un fond mobile de 120m², un bassin d’initiation et de loisirs, une pataugeoire avec lagune de jeux, des plages intérieures et extérieures avec aménagements ludiques.

Le complexe aquatique sera un équipement identifiable par chacun. Il prendra place sur le site des Hauts Buissons, localisé à la lisière du développement urbain de la ville.

L’implantation de l’édifice, posé en équilibre sur les courbes de niveau du terrain, permet de profiter d’un positionnement tout en hauteur, autorisant une vue panoramique sur la vallée de la Seine au Nord mais également de relier naturellement le parking au parvis, au Sud-est en bénéficiant d’une pente progressive et douce. Au Sud et à l’Ouest, la façade principale qui abrite les bassins se développe et embrasse une généreuse plage minérale qui profite également du panorama.
L’organisation générale ainsi que le traitement des différents espaces qui composent le complexe aquatique répondent de manière pragmatique aux demandes du programme tout en s’adaptant aux spécificités d’usage des différents publics amenés à fréquenter l’équipement : sportifs, familles, scolaires.

Il s’agit là d’un vrai projet à vivre qui, sans nuire à son environnement direct, participe à son harmonie, résultante d’une interprétation architecturale des désirs et des besoins d’une clientèle, confrontés aux données du site, aux contraintes budgétaires et d’une orientation 'bioclimatique'.

Anonyme a dit…

Moi je suis comme Saint Thomas, je crois que ce je vois!
Pour le moment tout est planché, attendons de voir la réalité.
5 ans sans piscine c'est bien bien long, et je crois que l'ont aurait pu faire autrement et plus vite en réhabilitant. Si pour certains c'est une question de prestige avec l'argent du contribuable, pour d'autres c'est un grand manque, pour des loisirs, des compétitions, pour leur cadre de vie.

Anonyme a dit…

La logique néfaste de la compétitivité-emploi, une bonne raison d'être devant le medef romilly demain à 17 heures

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=R8l3v9PdEDo#!
Publiée le 4 mars 2013
Un clip d'info sur l'accord "compétitivité emploi" produit par Force Ouvrière