21/08/2014

COMBATIFS ET CONSTRUCTIFS

Telle sera notre ligne de conduite pour la mandature qui s'ouvre. En relation étroite avec les habitants, nous entendons exercer pleinement nos responsabilités afin de faire prévaloir des décisions répondant au mieux aux besoins de la population et de l'intérêt  général. 

- C'est avec cette volonté que nous avons pris toute notre place dans le travail des commissions municipales et que nous sommes intervenus lors des premiers conseils. Lors de l'examen du compte administratif, nous avons dit ne pas partager l'appréciation du Maire parlant de "l'embellissement de la situation financière de la ville". Car les chiffres indiquent que la dette de la ville a très fortement progressé ces dernières années. Rien que pour le budget principal, le capital qui reste à rembourser s'élève à plus de 30 millions d'euros. La dette moyenne par habitant s'élève à Romilly à 1403 € contre 949 € pour les villes de même importance. Avec les budgets annexes la dette restant à rembourser s'élève à 54,8 millions d'euros soit 3939 € par habitant ! Pas de quoi pavoiser donc !

- La rentrée est marquée par la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Une réforme voulue par le gouvernement dont il faut regretter qu'il laisse une grande partie des financements indispensables à la mise en place des activités périscolaires à la charge des communes. Cela est d'autant plus dommageable que pour nous, chaque enfant a droit à un loisir éducatif de qualité. Localement nous estimons insuffisante la concertation qui a eu lieu sur ce dossier et nous condamnons la suppression de l'étude surveillée du vendredi soir qui diminue de 25 % le temps hebdomadaire de cette activité. Nous avons proposé de maintenir celle-ci et de mettre en place un comité de pilotage et de suivi de la réforme associant élus, professionnels et parents d'élèves. Nous regrettons que le Maire  ait opposé une fin de non recevoir à ces propositions.

- Enfin nous restons convaincus qu'il est tout à fait possible d'organiser le retour de la gestion de l'eau et de l'assainissement en Régie publique à Romilly, comme vient de le décider la ville de Troyes et comme le font d'autres communes de l'Aube ; Nogent sur Seine, La chapelle-Saint-Luc, Brienne le Château, Aix en Othe... Ce choix permettrait de faire baisser le prix de l'eau et de réaliser les investissements indispensables grâce aux sommes économisées servant aujourd'hui à rémunérer les actionnaires des grands groupes et les importants frais de structures de ces multinationales. La ville dispose de quelques mois pour y parvenir; c'est pourquoi nous avons proposé la mise en place, sans délai, d'une commission pour y travailler!
Dany Bouteiller , Pierre Mathieu, Hélène Turquin

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand on pense que des familles ne peuvent presque plus (dans l'ensemble), payer leur livres à leurs enfants dans les lycées ou nous la FCPE organisons des bourses aux livres.
Quand on sait que la bourse au mérite pour les enfants dont les parents - quelque soient leurs revenus - , vient d'être supprimée, (pour les bacheliers ayant les félicitations du jury). Il semble que l’ascenseur social ne soir plus réservé qu'a la progéniture des riches (Public ou privé). Hors qui vont trouver les brevets du futur qui vont réindustrialiser notre pays (à moins qu'ils s'expatrient).Oui les enfants méritants, ceux qui bûchent et dont nous parents de classe moyenne et pire pauvres, des zones rurales ou des citées, nous ne pouvons pas payer le logement les frais de scolarité etc. Vive les Riches qui pistonnent leur propre enfant au détriment du véritable travail de recherche, par nos élèves méritants. pense à cela, camarade.
Les familles des 1500 Milliardaires, pissent sur nous, et les médias, nous expliquent qu'il pleut .

Anonyme a dit…

La démission du gouvernement Valls, cinq mois après son entrée en fonction, était un
premier et terrible constat d'échec ; La liste du gouvernement Valls 2 en est un second,
tout aussi éclatant, avec une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique
annoncée plus droitière que jamais.
Le discours d'Emmanuel Valls à l'université d'été du MEDEF a confirmé de façon
symbolique et spectaculaire cette orientation.
L'exécutif s'enfonce dans une impasse dangereuse pour la France.
La politique Hollande-Valls n'obtient aucun résultat. Les causes sont connues : une
austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du
pouvoir d'achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et et le capital, une
offre productive saignée par la rémunération des dividendes. Le nouveau gouvernement
va amplifier cette politique, l'échec est programmé d'avance.
Nous ne pouvons pas laisser faire car le prix à payer est déjà et sera plus lourd encore
pour la France et les Français.
Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de
débattre et d'agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une
autre politique.

Anonyme a dit…

Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de
débattre et d'agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une
autre politique.

Vous croyez qu'à Romilly c'est possible, quand on voit que rien ne se passe. Aucune manif, aucun rassemblement, rien contre la baisse des dotations aux communes qui forcément va se traduire par des augmentations d'impôts, et "la flotte" si chère et estimée que fait-on?
Et cette pauvreté dans notre ville, on la voit de plus en plus. Face à cela que fait-on? Des logements vides alors que des personnes sont à la rue?
Il est grand temps que l'on prenne "le taureau par les cornes" si nous voulons combattre dans ce pays, dans notre commune cette politique austéritaire de Valls et de Hollande.
Ne doit-on pas s'adresser aux représentants locaux qui ont approuvé le programme du Bourget, leur faire part de l'attente du peuple pour faire remonter à Monsieur Valls le mécontentement des gens d'en bas.
Les Romillons ont voté en grand nombre aux Présidentielles pour élire Hollande, résultat 2 ans 1/2 après: une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique
annoncée plus droitière que jamais.

Dans ce grand nombre, il y a des gens. Alors à nous de les mobiliser!

Anonyme a dit…

A nous de les mobiliser:
Sur les questions du pouvoir d'achat, pour stopper la baisse. Mettre fin à l'injustice fiscale et sociale. 2 importants textes budgétaires vont être votés en septembre, le budget 2015 et le budget de la Sécu, qui mettent en musique le pacte de responsabilité.
Il nous faut en capacité avec le FG mener la campagne sur les identifications et les raisons de la crise, mener cette campagne au plus près des Romillons, pour qu'elle rentre en résonance avec la vie des gens. Par exemple 28 milliards de dotations vont manquer aux collectivités locales d'ici 2017. C'est une saignée dans les recettes des communes, inédite dans l'histoire de la 5ème République. Avec des répercussions lourdes sur les services rendus à la population, et en particulier à celle qui en a le plus besoin.
Et puis le PCF dans un objectif rassembleur et la question de la 6ème République, doit prendre à bras le corps cette question, pour faire réussir le FG. Car la meilleure manière de répondre à Valls qui fait le pari de la mort de la gauche, c'est de faire la démonstration que la gauche peut se refonder. En rassemblant la gauche et le peuple, l'objectif premier du FG est de favoriser l'intervention populaire et citoyenne pour le redressement de la France et des réformes progressistes pour l'amélioration des conditions de vie. Il ne faut surtout pas tirer un trait sur le FG. Son ambition de permettre l'échange, le rassemblement, le travail en commun et surtout, l'action, la prise d'initiative de toutes les forces politiques et sociales qui à gauche dans notre ville ne veulent pas laisser notre pays dans une telle souffrance, dans une telle situation

Anonyme a dit…


Le changement de ton de François Rebsamen vis-à-vis des chômeurs a provoqué une onde de choc dans son camp. En demandant, sur le plateau de i-Télé, mardi 2 septembre, à Pôle emploi de "renforcer les contrôles" pour vérifier que les chômeurs "cherchent bien un emploi", le ministre du Travail s'est attiré les foudres de nombreux dirigeants de gauche ainsi que de leaders syndicaux.

Anonyme a dit…

Ben oui, c'est de la faute des chômeurs si on en est là...