07/03/2015

UN CONTRAT LOCAL DE SANTE BIEN NECESSAIRE

Un Contrat Local de Santé a été soumis au dernier conseil municipal. Il a permis d'établir un diagnostic partagé qui met en lumière l’ampleur des difficultés auxquelles sont confrontés les habitants de notre territoire. 

- Des difficultés  plus marquées pour certaines catégories et certains quartiers qui concentrent des handicaps majeurs et des inégalités extrêmement préoccupantes.
  • Une population avec un âge moyen élevé, une baisse de la part des jeunes de 15 à 29 ans dans celle-ci, une sur-représention des seniors avec 37, 1 % des plus de 60 ans dont 8 % des plus de 80 ans (soit 1 250 personnes).
  • Une précarisation importante d’une partie de la population. Des revenus nettement plus bas, ici, qu’au niveau départemental déjà très en deçà du niveau national. Le revenu fiscal annuel par foyer est inférieur de près de 20 % à celui de l’Aube et une situation encore plus dégradé sur le quartier des Lumières ou les ressources moyennes sont inférieures de 24 % à celle de la moyenne des quartiers prioritaires avec un niveau des plus bas : 7 500 € de revenu fiscal par an et par foyer !
  • 30% de familles monoparentales, 34% des personnes vivant dans un ménage à bas revenu, 26% de ménages dont les prestations familiales représentent plus de 50 % des revenus…
- La quasi-totalité des indicateurs sociaux sont supérieurs aux moyennes départementales, régionales, nationales. Cette situation pèse très fortement quant à l’état de santé constatée :
  • une moindre espérance de vie,
  • une surmortalité globale pour cause cardiovasculaire ou par cancer du sein,
  • un taux de bénéficiaires en Affection de Longue Durée supérieur à la moyenne nationale.
- La photographie est bien sombre et traduit  notamment les dégâts occasionnés par les suppressions massives d’emplois qui ont ravagés ces dernières années notre bassin de vie avec un nombre de chômeurs qui ne cesse de croître et toutes les conséquences qui en découlent.
Il y a donc urgence :
  • à apporter des solutions pour améliorer la situation en particulier pour les jeunes  ou de nombreux problèmes ont été détectés ainsi que chez les seniors,
  • à favoriser par tous les moyens l’accès aux soins,
  • à développer la prévention…
- A Romilly, les professionnels de premiers recours sont moins nombreux, plus âgés, et plus… surchargés de travail que leurs collègues aubois. Dans ce contexte tout ce qui peut contribuer à améliorer la situation, à faire travailler ensemble des acteurs qui s’ignorent encore trop souvent est bon à prendre. Nous pensons que le Contrat de Santé Local, si on le fait vivre dans la durée, peut y contribuer utilement et nous avons voté pour. Mais nous pensons aussi que, pour faire reculer les inégalités constatées, il va falloir faire plus que cela et notamment que l’ensemble des acteurs : l’Etat et ses différents ministères, l’Education Nationale, le Conseil général, le Conseil régional... mobilisent dans leur champ de compétence et de responsabilités les moyens financiers et humains accrus qu’exige la gravité de la situation constatée par tous.

- Ce qui est vrai pour les autres l’est également pour notre commune et de ce point de vue les élus communistes et leur partenaire réaffirment qu’il n’est pas possible dans ce contexte de réduire, comme le maire de Romilly l'a décidé, les moyens de l’action sociale et de l’aide apportée au mieux vivre ensemble, à l’accompagnement des jeunes et des anciens à travers non seulement l’étranglement de la vie associative mais encore par la réduction des moyens CCAS avec le torpillage par exemple du service d’aide à domicile municipal.

- Au moment où l’Etat a décidé de renforcer son aide pour Romilly, via l’augmentation de la Dotation de Solidarité Urbaine, de plus de  20% par rapport à l’année dernière (+ 245 000 €), il n’est pas acceptable qu'Eric Vuillemin réduise de 10% le budget du CCAS (- 100 000 €) ! Ce point devra être revu au plus tôt. Il  semble donc primordial de continuer à travailler à l’élargissement du nombre de partenaires pouvant à un titre ou à un autre apporter à la démarche entreprise et de permettre la participation aux groupes de travail des conseillers municipaux qui le souhaiteraient. Au-delà du travail spécifique du comité de pilotage, nous souhaitons que l’ensemble du Conseil municipal puisse être informé des actions développées et des résultats constatés.

30 commentaires:

comprendre Romilly a dit…


Le chômage affecte la santé physique et encore plus la santé mentale. L’augmentation de
l’anxiété, du stress, des symptômes de mal être, de la dépression voire du suicide est
constatée dans la majorité des études. Par exemple, le suivi longitudinal ESTEV (enquête
santé travail et vieillissement) montre une surmortalité des chômeurs et une corrélation
suicide-chômage significative essentiellement pour les hommes jeunes. Selon les auteurs le
taux de suicide étant multifactoriel son lien de causalité avec le chômage est difficile à
démontrer. Dans l’étude ESTEV, le risque annuel de décès chez les hommes de 30-64 ans
était trois fois plus élevé dans le groupe chômage que chez les actifs occupés du même âge
dans les cinq ans suivant la survenue du chômage. Cette surmortalité était multipliée par
deux pour les femmes et était accompagnée d’un effet de classe sociale, le risque
augmentant en s’abaissant dans l’échelle sociale.

Anonyme a dit…


La qualité de vie des chômeurs est dégradée. Selon l’OMS, la qualité de vie est la perception
qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de
valeurs dans lequel il vit et en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses
inquiétudes. Les quatre dimensions principales de la qualité de vie sont l’état physique
(autonomie, capacités), les sensations somatiques (symptômes) l‘état psychologique
(émotion, anxiété, dépression) et enfin les relations sociales et le rapport à l’environnement
(familial, amical et professionnel).

Anonyme a dit…


La valeur de l’homme étant associée à son statut socioprofessionnel, le chômeur a
l’impression d’être tombé très bas, avec une perte d’estime de soi une sensation de vide et
parfois la sensation d’être abandonné ou d’être défavorisé. Le chômage a une forte valeur
prédictive de solitude. Se retrouvant en incohérence avec la société d’abondance
individualiste, le chômeur a tendance à se replier sur lui-même et peut se sentir responsable
de difficultés inhérentes à la société.

Anonyme a dit…


Le chômage instaure une insécurité liée à la baisse de revenu voire une exclusion financière
avec perte du pouvoir d’achat. L’inemploi sous-entend être dépendant des aides qui ne
permettent pas toujours une vie décente. Il déstabilise le rythme de vie de la personne et des
périodes de sommeil. L’estime de soi est souvent atteinte avec un sentiment de honte
impliquant des souffrances psychiques difficiles à supporter et à partager par crainte du
mépris. Le statut social vacille et les contacts sociaux se restreignent. Le regard des autres
peut être très critique, la suspicion de paresse est toujours possible.

Anonyme a dit…

D’autre part, le statut et la distribution des rôles intra-familiaux peut être brouillée par le
chômage avec perte de repères et disqualification des adultes référents. Certaines études
mesurent un taux de divorce accru ainsi que l’exacerbation de violences domestiques.
Toutes ces fragilités sont sources d’incertitude avec fermeture de l’horizon temporel et
l’impossibilité d’anticiper l’avenir.

Anonyme a dit…

Une étape supplémentaire a été franchie en 2010/2011 dans le rejet des plus vulnérables hors du système solidaire d’accès aux soins. A la crise économique qui se traduit par une recrudescence de la pauvreté s’ajoute une réponse publique plus sécuritaire que sociale.

Démantèlement du droit à l’accès aux soins et expulsions systématiques sans proposition de relogement, baisse globale du financement de l’hébergement ont des effets désormais quantifiables et catastrophiques sur la santé des personnes.

Anonyme a dit…

Après le krach boursier, un krach sanitaire donc qui n’a pas seulement pour origine la crise économique : au contexte général vient s’ajouter une politique qui volontairement écarte du soin les plus vulnérables, fait disparaître les quelques solutions même temporaires de mise à l’abri et de prise en charge.

Anonyme a dit…

Les chômeurs sont déprimés, mais ils ne sont pas assez désespérés pour voter coco.

Anonyme a dit…

C'était la réflexion de notre intellectuel de 19:10...

Et toi tu votes pour qui ?

Anonyme a dit…

Lettre à une adhérente du PS
Publié le 9 mars 2015 par Gérard PIEL

Chère amie,

Tu viens de m'écrire pour m'alerter sur le danger que représente le FN à l'occasion des élections départementales. Tu m'expliques que, pour conjurer ce danger, il faut voter pour les candidats du PS et du gouvernement ! Tu comprendras qu'autant je suis d'accord avec toi sur le danger du FN pour la démocratie, pour le vivre ensemble, autant je ne partage pas ton avis sur la solution.

Je ne peux voter pour des candidats qui représentent u gouvernement dont les décisions libérales sont une des raisons essentielles de la progression de l'extrême-droite.

Toi qui est socialiste plutôt de gauche, qui a été syndicaliste adhérente d'ATTAC et bénévole au Secours populaire, tu es pourtant bien placée pour constater les dégâts de la politique d'austérité de Hollande, Valls, Macron et consort. Je suis sûr que tu as gardé un lien avec tes anciens collègues de l'hôpital, parle leur des 3 milliards d'économie que propose le pouvoir d'ici 2017 ! Cela équivaut à 22 000 emplois. Demande-leur où ils en sont de la récupération des RTT dont tu vantais le progrès que représentait la procédure hospitalière pour les "bénéficiaires". Que pense la syndicaliste de la loi Macron et du mode hautement démocratique de son adoption ?

Tu pourrais en parler avec ton camarade Benoit Hamon et, par la même occasion, lui demander ce qu'il pense de la loi dite "de dialogue social", je suis sûr que tu apprécies à sa juste mesure le coup de rabot quant à la représentation du personnel.

Au fait, te rappelles-tu de la belle campagne menée par ATTAC pour une fiscalité plus juste, une meilleure répartition des richesses, le soir de l'élection de François Hollande, tu donnais 6 mois pour le dépôt d'une loi que l'on attend toujours.

Un peu plus tard, tu m'expliquais que l'adoption du Traité de stabilité européen (TSCG) était inévitable et que Hollande ne pouvait pas faire autrement...Les Grecs démontrent que conviction et volonté sont pourtant des valeurs politiques fortes surtout si le peuple les porte.

Te rappelles-tu quand nous étions ensemble pour dénoncer les traitements honteux infligés par le pouvoir sarkozien aux Roms, on ne te voit plus pour faire face aux expulsions, aux stigmatisations, certainement l'effet Valls.

Tu vois, je ne t'ai pas parlé de Cahuzac ni de Guérini. Je n'ai pas évoqué les votes honteux des sénateurs socialistes où Marie-Noëlle Lieneman est bien seule à gauche!

Heureusement, il y a une alternative à gauche avec le Front de Gauche. Tu as certainement remarqué que les alliances entre le Front de Gauche et EELV, Nouvelle Donne et même avec de vrais socialistes sont nombreuses, très nombreuses. Elles n'ont pas pour but d'aligner des logos mais bien de construire une gauche majoritaire.

Cela se fera aussi avec des socialistes et je t'invite à participer aux chantiers de l'espoir pour redonner une perspective à gauche. C'est cela la bonne méthode pour lutter contre l'extrême-droite, contre la droite mais aussi pour refuser l'austérité et pour imposer la justice sociale, la solidarité et l'égalité.

Tu vois que je ne suis pas dans l'incantation ou la manipulation mais bien dans le réel, loin très loin des hiérarques socialistes ou des banquiers et des actionnaires.

Anonyme a dit…

Dans quelques jours vont avoir lieu les élections pour renouveler
l'ensemble du Conseil Départemental. C'est un vote important,
car il s'agit de choisir une assemblée qui va diriger le département
et faire des choix essentiels pour notre vie de chaque jour : solidarité, emploi, collèges, environnement, etc.
Sa composition politique est donc déterminante. Actuellement, l'écrasante
majorité de droite nous impose des choix injustes : suppression de la gratuité des
transports scolaires, refus d'un tarif équitable dans les cantines des collèges, etc.,
alors que sont financés, à coups de millions d'euros, l'école privée de commerce, le
groupe du millionnaire Soufflet. La présence importante d'élus du Front de
gauche changerait la donne. L'argent des contribuables servirait en priorité à
satisfaire les besoins des aubois.

Anonyme a dit…


C'est vrai que d'élection en élection rien ne change. Au contraire, la vie est
de plus en plus difficile pour les familles. Et la colère est grande contre ceux qui se
sont fait élire sur de belles promesses... et, une fois au gouvernement, pratiquent
une politique contraire. Faut-il en conclure que “gauche, droite, tous les mêmes ?”
et ne plus aller voter ? C'est une terrible erreur qui fait le jeu des politiciens. Ils
arrivent ainsi à détourner des urnes l'électorat qui leur fait peur. Quand le PCF
était à 20%, les patrons devaient en tenir compte et le gouvernement aussi. Et c'est
à ces moments-là que les grandes mesures sociales ont été obtenues : la Sécu, la
retraite à 60 ans, les congés payés, la 5ème semaine, les 35 heures ? Qu'en est-il
aujourd'hui ? Toutes les conquêtes sociales sont reprises les unes après les autres.

Anonyme a dit…


On dit que le FN est devenu le 1er parti de France. Et qu'est-ce que cela
apporte aux travailleurs? Toujours plus de fermetures d'entreprises, de délocalisations,
de bas salaires, de chômage C'est bien la preuve que le patronat ne craint
pas le FN car il sait bien qu'il est du côté du grand capital. Un seul exemple:
Marine Le Pen à BFMTV : “Les 35 heures ont été une erreur majeure” et d'ajouter
“39 h payées 39, beaucoup d'entreprises ne pourront pas supporter cette charge
supplémentaire”. Autrement dit, elle propose que les salariés travaillent 4 h gratis !
39 heures payées 35 ? C'est ce que propose François Baroin. Bizarre, bizarre...

Anonyme a dit…

Le FN exploite actuellement la colère légitime
des salariés pour accaparer leurs voix. Mais demain,
il s'apprête à mener une politique d'extrême droite favorable
au grand patronat et néfaste aux familles
comme il le fait déja dans les communes où il est aux
commandes : suppression du tarif progressif dans
les cantines, des subventions aux associations, etc.

Anonyme a dit…

Pour obtenIr Encore pLus de bénéfices, Le mEdEF a lancé une GrAnde
offensive sur le "coût du travail" qui pénaliserait l'économie française.
Le FN exploite actuellement la colère légitime
des salariés pour accaparer leurs voix. Mais demain,
il s'apprête à mener une politique d'extrême droite favorable
au grand patronat et néfaste aux familles
comme il le fait déjà dans les communes où il est aux
commandes : suppression du tarif progressif dans
les cantines, des subventions aux associations, etc.
Voter FN pour
un travailleur,
c’est se tirer
une balle dans
le pied.

C’est le capital qui coûte cher,
pas le travail !
Cette campagne a pour but de faire pression sur les salaires, sur les
charges sociales (sécu, retraites) et de s'attaquer au Code du travail
(d'où la loi Macron).
C’est un mensonge !
Le travail ne “coûte” pas, au contraire, c'est lui qui crée les richesses. Ce qui pèse sur la
compétitivité des entreprises, c'est le coût du capital, c'est-à-dire les dividendes
versés aux actionnaires et les intérêts payés aux banques. En France, les entreprises
versent plus de 50 % de leurs bénéfices aux actionnaires. Autant d'argent qui n'ira pas à la recherche, ni dans de
nouvelles machines, ni dans la formation des salariés.

Pour accroître leurs marges et pour obtenir des rendements
supérieurs dans leur course sans fin aux profits, les patrons exercent
une pression croissante sur les salariés : pression sur les salaires, mais
aussi pression sur les conditions de travail, sur la précarité de l'emploi. Le coût du capital, c'est aussi 5 millions de
chômeurs, créant autant de dépenses pour l'Unedic, les collectivités et toute l'économie. Sans parler des vies gâchées.

Anonyme a dit…

L'austérité imposée est injuste et dangereuse.
En demandant plus de sacrifices aux familles,
on réduit leur niveau de vie. C'est injuste
et contraire aux intérêts de la France.
Il faut remettre la France sur les rails du
progrès social et imposer un meilleur partage
des richesses. Le peuple de Grèce vient de
faire ce choix en votant majoritairement pour
les solutions proposées par leur front de
gauche (Syriza) contre l'austérité imposée
par l'Europe. Ils l’ont fait.
nouS AuSSI
Votons
Front de Gauche

Anonyme a dit…

Quelle prétention, anonyme de 20 h 06.

En Grèce, ce n'est pas le F de G, ne comparez pas Mélenchon avec Tsipras !!

Et dites-vous que dans quelques semaines, les grecs avaleront des couleuvres, malheureusement pour eux.

Anonyme a dit…

Tu l'espère ? Moi je souhaite le contraire

Anonyme a dit…

Avec le ralliement du MRC et le soutien des écologistes, c'est toute la gauche anti-austéritaire qui sera derrière Carole Bekka et Joë Triché lors des départementales.

Anonyme a dit…

Belle démonstration pour savoir qui réunit à gauche dans notre ville et dans notre canton.

Le FN par ses actes a dit…

Et pendant ce temps-là, le candidat FN dans le canton de Cusset (Allier), un nommé Arnaud Couture, est mis en examen pour enregistrement, détention et diffusion d'images à caractère pédophile. Sans commentaire

Anonyme a dit…

La totalisation des résultats publiés ce matin par le ministère de l’Intérieur rend volontairement illisibles les scores des candidates et candidats présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF et le Front de gauche, avec dans de nombreux cantons un large rassemblement de forces de gauche et écologistes.

La réalité de ces totalisations est la suivante : les listes soutenues par notre rassemblement réalisent un score de 9,4 % au niveau national.

Le PCF avec le Front de gauche fait plus que résister, il progresse par rapport aux élections départementales de 2008 et 2011. Ces résultats sont un encouragement à poursuivre le travail de rassemblement et d’espoir pour une autre politique à gauche.

L’heure est maintenant au rassemblement le plus large à gauche pour empêcher l’élection de nouveaux élus de droite et d’extrême droite qui ont dans leur viseur les services publics et les politiques de solidarité et de progrès social portés par les départements . La question essentielle, celle qui doit nous mobiliser et nous rassembler jusqu’à dimanche prochain, est le maintien et le renforcement de ces politiques publiques.

Anonyme a dit…

La droite unie arrivait largement en tête hier, suivie en deuxième par l’extrême droite dont l’agitation comme épouvantail en fin de campagne par le premier ministre n’a pas suffi au PS, largement battu, sur fond d’abstention populaire. Le Front de gauche et ses alliés se maintiennent.

Anonyme a dit…


Le chiffre du jour

En 2014, les profits des groupes du CAC 40 ont bondi de 40 %.

Anonyme a dit…

On a vu que dans certains départements, la FCPE s'est mouillée pour ces élections départementales en appelant à faire barrage au FN notamment. Pourquoi un tel silence dans notre canton ?

Anonyme a dit…

Les résultats issus du premier tour des élections départementales dans notre pays ouvrent une nouvelle étape dans l’ancrage politique du Front national. Un parti qui s’appuie sur des conceptions xénophobes, racistes, antisémites et encourage l’exclusion sociale des plus fragiles se retrouve présent au deuxième tour dans la moitié des cantons, et arrive en tête dans 322 d’entre eux.

Cette situation inédite au niveau local révèle d’abord l’absence de réponse politique du gouvernement aux besoins sociaux, notamment en matière de salaires, de pensions, d’emplois et d’accès aux services publics. Le vote des citoyens a sanctionné une politique qui a tourné le dos au monde du travail et aux engagements qui avaient été pris.

Anonyme a dit…

Le Front national se présente comme un recours pour mettre en œuvre une politique sociale. Cela relève de l’imposture. En effet, partout où ce parti est en situation de gestion des municipalités, il prend des mesures brutales pour réduire les dépenses sociales, supprimer des subventions aux associations, rompre avec l’égalité des droits d’accès aux aides sociales, remettre en cause l’accès de tous les enfants aux cantines scolaires. En fait, une fois aux affaires, le Front national conduit la politique d’austérité qu’il prétend combattre.

Anonyme a dit…

On peut d’ores et déjà imaginer comment pourrait se traduire une telle orientation au niveau d’un département aux compétences prioritaires en matière d’action sociale et d’autonomie des personnes. C’est le monde du travail et notamment les plus fragiles qui serait visé.

Anonyme a dit…

La meilleure réponse aux risques que représentent les idées d’extrême droite portées par le Front national et d’autres, c’est de prendre en compte les revendications du monde du travail dans les politiques économiques et sociales, de s’appuyer sur la démocratie sociale pour favoriser l’emploi et la citoyenneté au travail.

Anonyme a dit…

La FCPE est une association de parents d'élèves qui est là pour les élèves.

Elle n'a rien à faire en politique.

A chacun sa place et à chacun son rôle.