02/04/2015

NON A LA MORT DU TRAIN ET DU SERVICE PUBLIC

La loi Macron, actuellement en débat, illustre le désengagement massif de l'Etat car elle permettrait l'ouverture libre des lignes de transports collectifs réguliers non urbains par autocar en concurrence avec les services du rail existants.

- Cette loi exprime la volonté de réduire le service public du transport ferroviaire de voyageurs en supprimant des lignes, des dessertes, au mépris de l'aménagement du territoire en délaissant désormais tout ce qui ne ressort pas des métropoles. C'est l'abandon des petites et moyennes villes, de départements déjà pénalisés par la mise en concurrence des territoires.

- D'autres scénarios sont à l'étude à la SNCF. Celle-ci envisage de ne conserver que des lignes TGV "rentables", réduisant le nombre de gares desservies. Les choix portés par son budget 2015 comportent des conséquences négatives pour l'emploi cheminot et les services rendus aux usagers. L'axiome de base du système ferroviaire est le financement des infrastructures par la puissance publique. Or, ni la réforme de 1997 ni la loi du 4 août 2014 n'y répondent. Le système ferroviaire ne peut s'autofinancer, la nation doit lui affecter des ressources pour assurer son avenir. Cette insuffisance conduit au vieillissement du réseau et à la dégradation de la qualité du service.

- L'Etat refuse de donner aux régions la possibilité de disposer d'une ressource propre pérenne et dynamique pour assurer leur mission en faveur du transport régional. Sur le territoire national, le service des "Trains d'Equilibre du Territoire" (Intercités), pourtant conventionné avec l'Etat, connaît un désengagement unilatéral de la SNCF. L'Association Nationale des Elus Communistes et Républicains demande l'arrêt des nouvelles remises en cause des dessertes, d'arrêts dans les gares (voir la conférence de presse : clic). Un débat public doit s'engager dans tout le pays et doit permettre que des choix courageux soient réalisés pour le service public et l'aménagement du territoire par le pouvoir politique.

29 commentaires:

Anonyme a dit…

Un nouveau rapport, remis par le cabinet SECAFI au Comité Central d’Entreprise de la SNCF, fait état de prévisions de suppressions d’emplois dans le groupe public ferroviaire SNCF de l’ordre de 11 000 à 13 000 sur les cinq prochaines années.

Au-delà de préciser la trajectoire d’un précédent rapport, remis par le cabinet DEGEST (9 000 suppressions d’emplois) au CCE, il indique que le rythme des suppressions d’emplois sera plus élevé.

Cela explique maintenant les propos tenus par Guillaume Pépy dans les médias affirmant : « 9 000 suppressions d’emplois (évoqués par le cabinet DEGEST) ce n’est pas mes chiffres ». Et pour cause !

Anonyme a dit…

La cure d’austérité imposée aux cheminots serait donc encore plus sévère ! Près de 10% des effectifs en moins en cinq ans au service de la circulation des trains, leur maintenance, leur régularité et leur sécurité. Soit autant d’offres d’emplois retirées du marché pour les cinq millions de chômeurs dans notre pays.

Ces suppressions d’emplois préfigurent également l’abandon, favorisé aussi par la loi adoptée le 4 août dernier portant réforme du ferroviaire, de 7500 à 15 000 kms de lignes sur l’ensemble du territoire. Ce que dénonçait déjà la Fédération CGT des cheminots en novembre 2005 (suite à l’étude menée par l’école Polytechnique de Lausanne) est en train de devenir une grave réalité.

Anonyme a dit…

Et la réforme du ferroviaire, parce qu’elle inscrit dans le marbre l’autofinancement du système, est l’outil qu’il manquait pour y parvenir et affaiblir durablement le service public SNCF et plus largement la place du mode ferroviaire en France.

Ce n’est pas la circulation alternée qui palliera aux dégâts écologiques que cela provoquera dans la droite ligne de l’abandon organisé du fret SNCF, ayant rejeté des millions de camions supplémentaires sur les routes.

Anonyme a dit…

La Fédération CGT des Cheminots dénonce, à nouveau, une politique des transports à contre-courant des enjeux écologiques, d’aménagement du territoire, de sécurité des transports. Elle dénonce une réforme ferroviaire rétrograde, bornée sur la seule réponse aux objectifs financiers des entreprises et à la réduction des coûts de production au détriment de la réponse aux besoins croissants de déplacements des biens et des personnes et des conditions de vie et de travail des cheminots.

Anonyme a dit…

La CGT ne se satisfait pas d’avoir à nouveau eu raison d’appeler les cheminots à se mobiliser au mois de juin 2014 pour une autre réforme du ferroviaire, ainsi que le 10 mars dernier.

Elle continuera à interpeller les usagers, les populations, les cheminots sur toutes les conséquences néfastes de cette loi ferroviaire mortifère et créera toutes les conditions pour que ses propositions modernes soient entendues aux plus hauts sommets de l’Etat et à la direction de la SNCF.

Anonyme a dit…

Si tout n’avait pas été fait pour museler l’expression de la CGT, pour balayer ses propositions, nous n’en serions pas à dénoncer ces prévisions aussi alarmistes, mises en évidence par les cabinets d’experts DEGEST et SECAFI.

Anonyme a dit…

D’ores et déjà, la CGT appelle les cheminots à se mobiliser, avec l’ensemble des salariés, le 9 avril prochain pour combattre l’austérité dont fait partie la réforme du ferroviaire et faire entendre leurs voix pour une autre répartition des richesses permettant de répondre aux revendications des cheminots, de désendetter, de financer et développer le service public SNCF.

Anonyme a dit…


Le chiffre du jour

Fin 2013,

68.200

contrats aidés travaillaient dans la fonction publique territoriale, ce qui représentait une proportion de

3,8%

du personnel des collectivités territoriales

Stéphanie a dit…

Heureusement, notre bon Maire Eric Vuillemin va intervenir et va faire en sorte que le train s'arrête encore plus qu'aujourd'hui dans notre gare romillonne.

Anonyme a dit…

Si ce n'est pas le Maire, ce sera le conseiller général Bonnefoi et le député Menuel

Stéphanie a dit…

On ne peut rien demander à Agnès Mignot, notre conseillère départementale, elle n'est pas de Romilly et même pas du canton

Anonyme a dit…

Et personne ne parle de nos sénateurs aubois de droite ?

Anonyme a dit…

Mais que fait le vice-président aux transports de la Région?
Ca fait 11 ans qu'il est aux affaires et rien ne change!

Mais ce n'est pas grave, il y aura une belle grève et une belle manifestation, pour faire illusion.

annalain a dit…

@23.26
Regarde la presse de ce matin, et tu pourras lire l'indignation de Pierre Mathieu.
On t'attend le 9, pour venir apporter ton soutien à la manifestation contre la loi Macron, dans la quelle il ne sera pas question d'illusion, mais de prise de conscience pour éviter un retour dans le temps de plus de 50 ans.
A toi de choisir!

Anonyme a dit…

L'électrification était dans le programme municipale de Vuillmemin, non ? Connaissant le respect de ses engagements,voir la hausse des impôts locaux, le financement des associations, l'électrification se fera rapidement, ce n'est sans doute plus qu'une question de jours ou d'heures.

Anonyme a dit…

@09:01
Oui, un bel esbroufe dans la presse, ça donne l'illusion d'agir.
Ca fait 11 ans que ça dure.
Vivement Décembre que cela change à la région.

LE PCF n'est plus une force politique, il serait temps que vous vous en rendiez compte.

Anonyme a dit…

Alors pourquoi tu t'acharnes ?

annalain a dit…

Pour rebondir une nouvelle qui ramènera certainement beaucoup d'annonos dans la réalité.
"Le chômage continuera d'augmenter en 2015"
http://www.humanite.fr/insee-le-chomage-continuera-daugmenter-en-2015-570347?IdTis=XTC-FT08-AQUH6D-DD-5XH-D0F2
Une bonne raison d'être présent le 9 contre l'austérité à Paris Porte d'Italie

Anonyme a dit…

10 bonnes raisons de se mobiliser le 9 avril



- 1 Parce que je veux vivre de mon travail

- 2 Pour en finir avec le blocage des salaires des fonctionnaires

- 3 Pour exiger l’égalité effective des salaires entre les femmes et les hommes

- 4 Pour préserver nos retraites complémentaires sans reculer l’âge de la retraite

- 5 Pour que les richesses crées ne soient pas pillées par les actionnaires

- 6 Pour développer et renforcer les services publics locaux

- 7 Pour augmenter les salaires et relancer l’économie

- 8 pour dire non au projet de loi Macron

- 9 Parce que pour gagner, il faut lutter

- 10 parce que ma Sécu, ma retraite, ma santé j’y tiens

Anonyme a dit…

Des camarades de Barcelone nous demandent de faire savoir ce qui se passe depuis 48 heures dans toute l'Espagne.


Des manifestations éclatent un peu partout et la répression se donne libre cours.


Suite à la mobilisation massive et quotidienne durant les derniers 7 jours (plus de 6000 personnes) d'un quartier ouvrier de Burgos (Nord de l'Espagne) appelé EL GAMONAL, contre la construction d'un parking (la mairie du PP a décidé que les riverains ne pourront plus garer leurs véhicules et seront contraints de louer pour 40 ans des parkings à 20.000 euros la place, bonjour la spéculation !), qui se sont soldées avec plusieurs personnes arrêtées dont 2 incarcérées, la population de différentes villes d'Espagne s'est mobilisée durant ces 4 derniers jours et sans chômer en soutien aux habitants de EL GAMONAL.

Suite aux arrestations, les habitants de GAMONAL se préparent à résister à la charge des flics. Les retraités sont particulièrement actifs.

Anonyme a dit…


A Madrid, après des charges extrêmement violentes de la police espagnole, il y a eu plusieurs blessés et parmi les personnes arrêtées il y a un sapeur-pompier.

Il ne participait pas à la manifestation, il était avec ces camarades entrain d'éteindre une barricade en feu qui risquait de s'étendre à des véhicules garés.Lorsque les anti-émeutes sont arrivés à leur hauteur, ils ont essayé de virer les pompiers !!! ces derniers leur ont demandé d'attendre deux minutes le temps d'éteindre le feu mais ils se sont vu insulter et taper par les flics !!!

Anonyme a dit…

A l'annonce d'une augmentation du prix du péage par les sociétés d’autoroute, le gouvernement avait, en décembre dernier, haussé le ton par la voix de Ségolène Royal devant ce qu'il faut bien appeler un racket des automobilistes. Ces sociétés sont assises sur une véritable rente, cette rentabilité dépassant les 20 % grâce à une concession qui leur permet tous les abus.

Face à ce scandale, on allait voir ce qu'on allait voir, c'est à dire: rien ! Le gouvernement choisit de se coucher et d'accepter l'augmentation des tarifs contre un « plan de financement de 3 milliards d'euros » de travaux. Les dirigeants autoroutiers triomphent.

Le gouvernement a la rigueur à géométrie variable quand il s'agit de discuter avec les entreprises détentrices des droits d’exploitation des autoroutes. Fort avec les faibles et faible avec les forts.

Cette augmentation est scandaleuse. Le PCF réitère sa proposition de renationalisation d'un bien que les automobilistes ont largement payé et rappelle que les députés du Front de gauche ont déposé une proposition de loi pour "la nationalisation des sociétés concessionnaires d'autoroutes et l'affectation des dividendes à l'agence de financement des infrastructures de transports". Discutons- en à gauche.

Anonyme a dit…

La gauche « de gauche » était rassemblée, ce mardi soir, pour un meeting unitaire afin de dénoncer la loi Macron, qui arrivait, le même jour, au Sénat.

La loi Macron passe en deuxième lecture au Sénat. Et la gauche « de gauche » n’entend pas demeurer silencieuse. Jean-Luc Mélenchon, Olivier Besancenot, Clémentine Autain, Gérard Filoche... Mais aussi la juge Evelyne Sire-Marin, Laurent Degousé (de SUD Commerce) ou Jean-Baptiste Eyrault (du DAL). A deux jours de la grève du 9 avril où ils espèrent rassembler des centaines de milliers de personnes, les principaux animateurs des courants politiques, associatifs et syndicaux « anti austérité », se réunissaient, mardi soir, devant quelque 400 convaincus, au gymnase Japy (Paris 11e), à l’initiative du Collectif AAA (Alternative A l’Austérité).

Anonyme a dit…



A la tribune, on n’a pas eu de mots assez durs pour dénoncer cette loi, « coup porté au monde du travail », « une absurdité, un anachronisme », a estimé, en introduction, Olivier Dartigolles, numéro 2 du PCF. Le socialiste Gérard Filoche a tenté, en dépit des cinq minutes chrono imparties à chaque intervenant, de revenir sur quelques uns des 106 articles de ce texte « aussi dur à lire que le Traité Constitutionnel Européen », afin de montrer comment, du travail du dimanche à la suppression de la référence au lien de subordination entre l’employeur et l’employé, il détricotait « un siècle de droite du travail ». « Ce qu’on fait ce soir, c’est le travail de TF1, France 2 et France 3 réunis », a lancé l’ancien inspecteur du travail qui, depuis des semaines, s’emploie à faire l’exégèse de la loi Macron dans les salles communales de France et de Navarre...

Anonyme a dit…



Sagement assis entre Martine Billard et Eric Coquerel, et non loin du journaliste Daniel Mermet, Jean-Luc Mélenchon a écouté, sans mot dire, pendant près de deux heures, les interventions. Le ministre de l’Economie dont l’admiration pour Thatcher a été maintes fois raillée à la tribune, en a pris pour son grade. « Macron, c’est le renard libre dans le poulailler plein ! », a lancé Malika Zediri, au nom des associations des chômeurs et précaires. Le « liberal killer Emmanuel Macron » représente la « nouvelle noblesse d’Etat, qui ne connaissent pas notre monde », a ajouté Eric Coquerel, du Parti de gauche.

Anonyme a dit…



Comparant Alexis Tsipras « qui résiste à la loi d’airain du capitalisme financiarisé » et François Hollande « qui a capitulé depuis longtemps », le conseiller régional d’Ile-de-France a emprunté aux accents du Podemos ! : « Il faudra un jour que Valls et Hollande rendent des comptes sur ce qu’on peut qualifier de trahison envers l’intérêt des peuples et de la nation [parce qu’en réalité, ils] défendent l’intérêt de leur caste, de l’oligarchie financière ».

Ce gouvernement, « il ne pense plus ; il compte », a enchaîné Clémentine Autain, d’Ensemble !. « Ce qui est en train de se passer à Radio France le montre. A la casse sociale, s’ajoute le mépris pour la culture et l’information de qualité ». Et d’évoquer l’« effet de sidération considérable dans le pays » provoqué par cette gauche « qui n’est plus la gauche ».

Anonyme a dit…

omme une réponse à Olivier Dartigolles appelant à de « grandes convergences syndicales, politiques [afin de] reconstruire l’imaginaire de gauche », le « socialiste affligé » Liêm Hoang Ngoc a estimé que « ce meeting est un petit événement politique. Une grande partie du mouvement social et syndical, le Front de gauche uni, les socialistes et Verts de conviction [représentés à la tribune par Jérôme Gleizes, de l’aile gauche d’EELV, NDLR], sans oublier Olivier [Besancenot] sont côte à côte dans cette salle ».

Anonyme a dit…

Ce dernier a rappelé à raison que la loi « n’est pas encore passée ». « A l’époque du CPE, a poursuivi le porte-parole du NPA, on bégayait pas, parce que c’était la droite. Et quand le PS est aux affaires, on se pose encore des questions... Alors qu’ils agissent à droite, ils parlent à droite ! Le PS, je préférais quand ils avaient oublié la lutte de classe. Car aujourd’hui, ils font la lutte de classes mais dans le camp adverse ». « Le CPE a été abrogé après de grandes mobilisations, ce qui veut dire qu’on peut abroger une loi qui est voté, c’est intéressant pour la loi Macron », a glissé Evelyne Sire-Marin, du Syndicat de la Magistrature.

Anonyme a dit…

La CGT dénonce en permanence les méchants patrons, mais quand elle est elle-même à la tête des CE, elle se comporte pareille ou pire que les patrons.
Au CE de Romilly (centre de loisirs et bibliothèque) par exemple, il y avait 4 postes permanents, un a été supprimé quand la personne a pris sa retraite et un second va être supprimé.
Est-ce normal ?