25/08/2016

18 commentaires:

Alain a dit…

Le nom Lactalis a envahi les médias depuis quelques jours, inconnu au bataillon pour la plupart d’entre nous, la lumière se fait un peu plus sur la nature de ce grand groupe industriel du lait quand on cite certaines de ses très nombreuses marques commerciales : Matin léger, Rondelé, Président, Salakis, Bridélice... ça c’est pour la France car ce groupe leader mondial est aussi présent dans 56 pays et il est également le 2ème groupe fromager européen. Cette « surface » économique vaut d’ailleurs à son président directeur général, Emmanuel Besnier, de gérer une fortune de 7,6 milliards d’euros qui lui permet de figurer au 13ème rang des 500 premières fortunes de France

Anonyme a dit…

Le groupe Lactalis ne brille pas par la transparence de ses comptes en préférant y compris payer l’amende plutôt que de se conformer à cette obligation légale. Les actuels actionnaires ont aussi bénéficié d’un étalement du paiement des droits de succession : 119 millions d’euros sur 14 ans, chiffre d’affaires de 17 milliards... le lait ça tourne bien pour certains !

Anonyme a dit…

Dans le même temps les producteurs qui se sont mobilisés ces derniers temps percevaient 26 centimes par litre pour un coût de production oscillant entre 35 et 40 centimes, inutile d’avoir fait Polytechnique pour comprendre la logique mortifère à l’œuvre. Entre 2000 et 2010 ce ne sont pas moins de 37% des exploitations laitières qui ont disparu. Le prix d’achat moyen d’une brique de lait demi-écrémé UHT en grande surface est de 78 centimes, 26 vont au producteur, 33 à l’industriel, 15 la grande surface et 4 à la TVA.

Anonyme a dit…

Fin des quotas laitiers en 2015, embargo contre la Russie en 2014, une agriculture libéralisée, de moins en moins régulée, autant de facteurs qui se conjuguent pour générer la crise sévère que nos producteurs connaissent. Leur combat est légitime, ils ne vivent plus de leur travail, si utile et si noble à la fois, celui qui consiste à nourrir l’humanité. L’agriculture est un véritable atout pour notre pays.

Pensez-y demain en buvant votre café au lait et en beurrant votre tartine au petit déjeuner.

Anonyme a dit…

Une hausse prévue en 2017 d’un fonds de péréquation financière entre communes favorisées et modestes va être annulée afin de tenir compte des très nombreuses fusions d’intercommunalités, a annoncé lundi le Premier ministre Manuel Valls.

Le Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC), créé par la droite en 2012 et qui a progressivement atteint 1 milliard d’euros, devait augmenter l’an prochain de 150 millions supplémentaires. « Je vous annonce que la hausse du fonds de péréquation intercommunal, qui augmentait le taux de participation de certaines collectivités, n’aura pas lieu en 2017 », a déclaré le Premier ministre lors d’un déplacement à Bourg-en-Bresse.

Anonyme a dit…

merci a Alain pour ses coms de 11h26 a 11h34...la camisole et les cachets sont a portee de main ????

Anonyme a dit…

Si ce blog ne convient pas à notre anonyme du dessus, qu'il ne se torture pas à venir y perdre son temps...
Et toujours les fautes de français...

Anonyme a dit…

Le diagnostic du 10e baromètre Ipsos / Secours populaire français a été dévoilé le 6 septembre à la Fondation Rothschild à Paris.

La privation de soins s’aggrave pour les plus pauvres et la situation se dégrade pour les classes moyennes.

La santé est le troisième poste sur lequel les personnes interrogées disent se priver, derrière les vacances et l’accès aux loisirs : 36% d’entre-elles déclarent rencontrer « un peu », voire « beaucoup » de difficultés financières pour « payer certains actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale ». Des situations beaucoup plus fréquentes (64%) parmi la population qui gagne moins de 1200 euros par mois. De même, 24% des personnes interrogées disent avoir des « difficultés financières » pour « disposer d’une mutuelle santé ». Plus d’une personne sur deux est dans ce cas lorsque ses revenus ne dépassent pas 1200 euros par mois.

Anonyme a dit…

Selon une enquête d’Odoxa, la quasi-totalité des Français (95%) et des patients (96%) se déclarent satisfaits de la manière dont les hôpitaux publics et les personnels de santé ont fait face aux tragiques attentats de ces dernières années.

• Plus de 8 Français sur 10 (83%) pensent que l’hôpital public est aujourd’hui « en danger » et considèrent que les moyens que lui alloue l’Etat sont « insuffisants » (84%).

• Près des deux-tiers des Français estiment que les questions de santé et d’assurance maladie ne sont que rarement évoquées dans les débats politiques et électoraux, et plus des trois-quarts des Français (77%) jugent que les choix politiques effectués par les différents gouvernements depuis 10 ans – donc de droite comme de gauche – n’ont pas été dans la bonne direction.

• Il s’agit d’un enjeu majeur, deux-tiers des Français déclarent que les propositions que feront les candidats pour 2017 en matière de santé auront un impact sur leur choix au moment du vote.

Boris a dit…

La Corée du Nord a mené son 5e essai nucléaire, «le plus puissant à ce jour»

les felicitations du PCF et les amis de Mélanchon

La Corée du Nord est un Etat fort avec un dirigeant à poigne.
Comme aimeraient avoir en France les commentateurs du blog ici.

Anonyme a dit…

Merci Boris de nous prouver les félicitations du PCF et de Mélenchon !

Wait and see!

Anonyme a dit…

Déclaration officielle du Parti Communiste Français le 6 janvier 2016. Comme quoi, Boris est un menteur ou un admirable couill..

La Corée du Nord annonce avoir procédé à un nouvel essai nucléaire, cette fois pour une bombe à hydrogène, manifestant ainsi sa volonté de poursuivre et d’intensifier son programme d’armement nucléaire.

S’il est confirmé, cet essai constitue une nouvelle provocation à l’égard de la communauté internationale et une violation délibérée du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le PCF condamne cet acte qui fait monter la tension en Asie et met en danger la non-prolifération. Il appelle la communauté internationale à faire preuve de sang-froid et rappelle la responsabilité des puissances nucléaires qui laissent croire que la possession de l’arme atomique est une garantie absolue de sécurité. A cet égard, le Conseil de sécurité qui va se réunir à New-York serait bien inspiré, au-delà de la condamnation justifiée du test nord-coréen, d’annoncer des mesures concrètes sur la voie du désarmement nucléaire, seule garantie véritable de la non-prolifération.

Parti communiste français

Anonyme a dit…



Accueil > Elunet > Actualités > CIDEFIL > Cidefil 12 septembre 2016 > Finances locales : à huit mois de la Présidentielle, l’Etat cède aux lobbies (...)

Maires ruraux de France
Finances locales : à huit mois de la Présidentielle, l’Etat cède aux lobbies urbains

lundi 12 septembre 2016[]

L’annonce du Premier ministre, devant un parterre d’élus de villes à Bourg-en-Bresse le 5 septembre, de vouloir supprimer en 2017 l’augmentation de la solidarité entre communes riches et pauvres prévue par les Lois de Finances antérieures, est un nouveau coup dur pour les communes rurales.

Le FPIC est un outil qui rééquilibre à la marge les mécanismes de versement de dotation de l’Etat aux communes et leurs outils intercommunaux. Supprimer la montée en puissance, c’est céder à nouveau à une approche univoque et déséquilibrée de l’aménagement du territoire. Elle favorise essentiellement le développement des villes et des métropoles.

Anonyme a dit…



Accueil > Elunet > Actualités > CIDEFIL > Cidefil 12 septembre 2016 > Finances locales : à huit mois de la Présidentielle, l’Etat cède aux lobbies (...)

Aucune preuve scientifique n’est jamais venue confirmer le « rayonnement » justifiant cette hiérarchie financière entre territoires. Pendant que ces dispositifs accentuent les déséquilibres, les ruraux ne voient rien venir en matière de réforme de la DGF ou dans la répartition des mécanismes de dotations. Pour autant, l’augmentation de la DETR justifiée donne raison à l’approche des élus ruraux de l’obligation de l’Etat d’alimenter en urgence les espaces ruraux pour développer leur territoire et souvent stopper l’hémorragie.

Les Maires ruraux dénoncent le manque de volonté de réduire l’écart de dotation par habitant entre collectivités. Cette annonce est en totale contradiction avec les conclusions même de ce gouvernement lors des Assises de la ruralité en décembre 2014 pour « rééquilibrer les dotations et aides financières aux collectivités rurales, en faveur des territoires ruraux. »

Anonyme a dit…



Notons à ce titre, l’aveu d’une ancienne ministre, Marylise Lebranchu, qui reconnait dans une interview à Acteurs publics, que « si on ne réforme pas la DGF, alors on manquera une marche. Les inégalités sont aujourd’hui beaucoup trop violentes entre communes riches et communes pauvres. » Par ailleurs, cette annonce si elle devait être traduite dans la Loi de Finances interromprait l’effet dynamique pour les territoires bénéficiaires.

Les errements effectifs et nombreux du fonds de péréquation ne peuvent justifier de renier l’engagement d’accroitre la péréquation. Les Maires ruraux de France seront d’infatigables défenseurs de la commune rurale dans ces EPCI.

Anonyme a dit…

Dans une interview au Journal du Dimanche, le secrétaire d’Etat chargé des transports, Alain Vidalies, a annoncé , qu’un nouveau plan autoroutier serait financé par les usagers, grâce à une augmentation des péages, et par les collectivités.
Alors qu’un premier plan de relance autoroutier a été signé en 2015 pour
3 milliards d’euros, financé par les sociétés concessionnaires en échange d’une prolongation de la durée de la concession, un nouveau plan a été confirmé ce week-end par le gouvernement.

Alors qu’aucun élément de bilan n’a été présenté sur ce premier plan, notamment en matière de création d’emploi, la précipitation de l’exécutif semble discutable.

Ce plan, à la différence du précédent, ne serait pas financé par les sociétés concessionnaires, mais par les particuliers, par des hausses de 0.3 à 0.4 % des péages, et par les collectivités locales pourtant exsangues par la baisse des dotations.

Anonyme a dit…

Or, le niveau de rentabilité pour les actionnaires des sociétés concessionnaires reste extrêmement élevé. Ainsi, dans une étude récente, les analystes financiers de la banque suisse UBS soulignent « l’extraordinaire solidité des marges des concessionnaires ». Depuis 2005, Vinci a ainsi reversé plus de 9 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires avec un taux de rentabilité à hauteur de 9 %. La vente des concessions a donc été une opération extrêmement intéressante pour les grandes sociétés du BTP.

Les sénateurs du groupe CRC ont dénoncé à plusieurs reprises cette situation qui a conduit à une privatisation du patrimoine autoroutier et de son usage, à la création d’une rente privée sur le dos des usagers et des pouvoirs publics.
Pour autant, aujourd’hui, les hausses de tarifs peuvent difficilement être remises en cause car elles ont été gravées dans les contrats de concession en 2005.

Les sénateurs du groupe CRC ont proposé depuis plusieurs années la renationalisation des autoroutes, seule manière d’assurer que ce patrimoine financé par l’impôt, soit dégagé des logiques financières et l’outil d’une imposition indue de nos concitoyens.

Ils estiment aujourd’hui que l’Etat doit reprendre la main et résilier par anticipation les contrats passés avec les sociétés autoroutières pour motif d’intérêt général, comme les contrats de concession le permettent

Anonyme a dit…



Quelques chiffres publiés en 2014 par l’Autorité de la concurrence mériteraient d’être mis à jour, mais ils donnent une indication sur les profits réalisés par les sociétés d’autoroute et l’absurdité des mesures gouvernementales actuelles.

L’Autorité a épinglé dans un avis de 2014 la "rente autoroutière" des sept principales sociétés concessionnaires du secteur. 5 chiffres clés :

- Un bond de 26% du chiffre d’affaires depuis la privatisation
- Des tarifs en hausse de 21,7% depuis 2007
- Une rente globale de 1,8 milliard en 2013
- Une marge nette de 20 à 24%
- 14,6 milliards de dividendes distribués