24/09/2016

"ÉTRANGERS, ET NOS FRÈRES POURTANT..." (LOUIS ARAGON)


Déclaration de l'Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR)

- Migrants, réfugiés… ces mots inondent le paysage médiatique et font l’objet d’un déferlement de haine, de contre-vérités et de fantasmes anxiogènes. Comme si quelques milliers de personnes allaient bouleverser l’économie française et le quotidien de 65 millions d’habitants de notre pays.
Comme si ce quotidien souvent très difficile était du fait de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants - dont près de 4 000 d’entre-eux gisent au fond de la méditerranée - fuyant ce que tout être humain fuirait à leur place.

- Comme si les politiques ultralibérales et d’austérité, le démantèlement de la République et des services publics, à l’œuvre depuis des décennies ne seraient pour rien dans les conditions d’existence toujours plus marquées par la pauvreté, la précarité, le recul des idées de progrès pour un nombre croissant de nos concitoyens. Comme si la responsabilité des grandes puissances mondiales, dont la France, n’était pas impliquée dans les désordres que le monde connaît aujourd’hui.

- Que tous ces Wauquiez, Sarkozy, Le Pen et consorts aillent donc vivre quelques jours en Syrie, en Érythrée ou dans d’autres endroits de notre planète en proie au chaos et à la guerre !

- Dans ce contexte, l’Association Nationale des Élus Communistes et Républicains (ANECR) tient à réaffirmer avec force la nécessité de porter haut le drapeau de la fraternité, de la solidarité et de l’accueil qui ont fait la grandeur de la Nation française. Dans la situation d’aujourd’hui humainement insoutenable, il faut des actes !
L’ANECR salue et soutient sans réserve l’initiative de la maire de Paris et du maire d’Ivry-sur-Seine d’ouvrir des centres d’accueil d’urgence et l’ensemble des initiatives d’accueil et de solidarité prises partout sur le territoire national par des élus locaux.
L’ANECR appelle à développer partout les actes de solidarité et d’humanité en direction des réfugiés.
Vendredi 23 septembre 2016

11 commentaires:

Anonyme a dit…

51 des 54 conseillers départementaux des Alpes-Maritimes ont osé voter hier une motion contre le déploiement des migrants dans le département en réponse à la décision du gouvernement de créer d’ici la fin de l’année 9000 places dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) répartis sur tout le territoire, afin de soulager le Calaisis dont plusieurs communes font face au quotidien à une situation insoutenable.

Anonyme a dit…

Les élus laissent ainsi entendre que le département peuplé de plus d’1 million d’habitants ne pourrait accueillir quelques centaines de réfugiés !

Anonyme a dit…

En septembre dernier, l’Union européenne avait décidé de réinstaller d’urgence 160 mille migrants à répartir dans les pays de membres d’ici septembre 2017. A ce jour seuls 2 mille d’entre eux, soit 1,42% ont été relocalisés. La France qui avait promis d’accueillir 30 mille réfugiés n’en a reçu que 735 soit 3,72%. Qui parle d’invasion ?
Dans la droite ligne des idées exprimées par le Front National, le maire de Saint-Laurent du Var Joseph Segura a même cru bon d’opposer les migrants aux laurentins concernant l’attribution de logements sociaux !

Anonyme a dit…

Depuis le 1er janvier plus de 3000 migrants ont trouvé la mort en Méditerranée, un chiffre en hausse de 15% par rapport à l’an dernier. La mare nostrum est devenu un véritable cimetière marin.

La solidarité est devenue oh combien nécessaire puisqu’en 2015 ce sont plus de 65 millions de personnes qui ont été forcées de se déplacer dans le monde, fuyant les guerres, les catastrophes climatiques ou encore la famine.

50 millions d’enfants ne vivent pas dans le pays où ils sont nés. 28 millions en ont été chassés par des conflits. En 2015, 100 mille enfants n’étaient pas accompagnés. Un récent rapport de l’UNICEF intitulé « Déracinés, une crise de plus en plus grave pour les enfants réfugiés et migrants » dénonce les violences qu’ils subissent dans leur pays, durant leur voyage mais aussi à leur arrivée dans les pays de destination, et pour ceux qui sont scolarisés dans les écoles. On sait que les migrants se retrouvent dans des camps de fortune, où leurs droits fondamentaux, comme le droit d’asile ne sont pas appliqués. Là encore les états ne remplissent pas leurs obligations.

Anonyme a dit…

Alors que la ministre de la Santé mène une campagne médiatique d’autosatisfaction sur la baisse du déficit de la Sécurité sociale prévue en 2017, nous tenons à rappeler la dégradation de la prise en charge des soins.

Après avoir repoussé l’âge de départ à la retraite en 2014, supprimé l’universalité des prestations sociales en 2015, imposé une cure d’austérité sans précédent de 11 milliards d’euros pour les hôpitaux, le gouvernement se félicite donc d’avoir « sauvé la Sécurité sociale ».

Nous dénonçons avec force ce mensonge de la part d’un gouvernement qui n’a eu de cesse de poursuivre la politique libérale en réduisant les moyens des hôpitaux, en exonérant les entreprises et en mettant à mal les principes fondateurs de la Sécurité sociale.

La baisse du reste à charge des ménages en matière de santé cache mal les renoncements aux soins grandissants des plus précaires. Selon une enquête du Secours Populaire Français, 68 % des Françaises et des Français estiment que les inégalités en matière d’accès à la santé se sont creusées au cours des dernières années.

Anonyme a dit…

Après les « Panama papers », voici venu le « Bahamas leaks », un nouveau scandale sur l’existence de comptes offshore dans un paradis fiscal. D’après les documents en possession du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung et du Consortium international des journalistes d’investigation, dont Le Monde publie en France les résultats, l’ancienne commissaire européenne à la concurrence Neelie Kroes est l’une des personnalités concernée par ces révélations. C’est la confirmation une nouvelle fois de ce mélange des genres entre dirigeants politiques et monde de la finance offshore

Anonyme a dit…

Le FN sur initiative de Steeve Briois de Hénin Beaumont propose aux maires de faire voter une charte « Ma commune sans migrants ». Charte de la honte dans laquelle les communes sont invitées à « s’opposer par tous les moyens légaux à l’installation de centres d’accueils... » !

Cette charte représente ce qu’il y a de pire dans nos sociétés : le rejet de l’autre, l’absence de compassion et de solidarité, la division des êtres humains… On assiste à une surenchère démagogique et sécuritaire dans le refus de l’accueil des réfugiés.

Anonyme a dit…

Le gouvernement a décidé de « démanteler » le camp de Calais et de disséminer sur l’ensemble du territoire 12000 réfugiés. Loin d’être une mesure humaniste, il s’agit d’une volonté de disperser et de tenter de rendre « invisible » la question des réfugiés.

Face aux tragédies du monde, des femmes, des hommes des enfants se lancent, souvent au péril de leur vie, dans des périples dangereux pour venir trouver en France ou en Europe sécurité et secours, fuyant la guerre, la misère et les persécutions. Loin d’être accueillis les bras ouverts, ils se retrouvent entassés dans des camps de fortune qui sont de véritables bidonvilles.

Il faut mettre en œuvre une politique d’accueil digne de ce nom en favorisant le droit d’asile, des hébergements dignes et un accompagnement social et sanitaire de l’ensemble des réfugiés.

Nous avons parfaitement la capacité d’accueillir de nouveaux habitants. Nous devons rester ce que nous avons toujours été : une terre d’accueil.

Anonyme a dit…



Depuis de nombreuses années, Aubagne résonne de la culture de paix ; son précédent maire président de l’Association des Villes pour la Paix n’a eu de cesse de rassembler toutes les communes dans un même élan d’intelligence pour promouvoir partout la paix.

De tous les combats , la ville d’Aubagne est devenue un symbole de cet engagement, engagement qui allait bien au delà de tout esprit partisan, car la paix est bien une cause universelle .


Depuis l’avènement d’une nouvelle majorité républicaine à Aubagne , rien ne va plus.

Depuis trois ans , les difficultés pour tenir les actions pacifistes autour du 21 septembre sont fortement remises en cause. Cette année , le maire franchit la ligne rouge en décidant purement et simplement d’interdire la manifestation pour la paix [du] dimanche 25 septembre.

Anonyme a dit…



Cet acte autoritaire ne fera pas taire les pacifistes qui demeurent mobilisés tant la situation mondiale est préoccupante avec la multiplication des conflits et ses traductions dramatiques pour les populations . 



L’ assemblée générale de Elus Communistes et Républicains se déclare solidaire de tous les pacifistes interdits de manifestation. Elle demande au maire de revenir sur sa décision pour que la raison l’emporte.
Elle réaffirme la nécessité de rassembler très largement autour de la paix pour que la France joue un rôle de premier plan dans le désarmement et la fin des conflits sur la planète sous l’autorité de l’ONU. 



Anonyme a dit…

Après une baisse de 0,5% en juillet, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, c’est-à-dire sans aucune activité, a progressé de 1,4% sur un mois, à 3 556 800 en août, selon les chiffres dévoilés par la Dares et Pôle emploi ce lundi 26 septembre pour la France métropolitaine, soit 50 200 chômeurs de plus.

En France métropolitaine, toujours, le nombre d’inscrits de catégories A, B et C augmente par rapport à juillet (+1,4%), à 5 518 200 chômeurs fin août 2016 (5 739 800 Dom Inclus).

Toutes catégories confondues (A, B, C, D et E), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 6 275 800 en France métropolitaine (6 611 300 pour la France entière), en hausse de 1,5% sur un mois (+93 500 inscrits) et de 2,7% sur un an (+167 200).

Fin août 2016, 757 600 personnes sont inscrites à Pôle emploi sans être tenues de rechercher un emploi, qu’elles soient sans emploi (catégorie D) ou en emploi (catégorie E). Sur trois mois, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 10,5 % (+5,3 % sur un mois) et le nombre d’inscrits en catégorie E augmente de 0,8 % (+0,3 % sur un mois).