10/04/2018

BUDGET COMMUNAL 2018 : TOUJOURS BIEN A DROITE


Au Conseil municipal du 7 avril, les élu.e.s communistes et partenaires ont voté contre le budget principal et les budgets annexes, excepté celui du cinéma municipal qu'ils ont largement contribué à sauver en son temps d'une mort programmée et qui fait preuve d'une belle vitalité.

L'examen du compte administratif (document comptable qui retrace l'ensemble des dépenses et des recettes réalisées en 2017) et la présentation du budget primitif 2018 démontrent que les Romillons restent les grands oubliés de la politique d'Eric Vuillemin et que d'autres choix sont possibles.

La commune a la capacité financière d'apporter une réponse mieux appropriée aux besoins de la population dans le cadre des services municipaux, d’arrêter l’asphyxie des associations entrepris depuis plusieurs années, d'adapter les tarifs des services municipaux pour permettre un accès plus large, en tenant compte de la réalité des ressources des familles. L'excédent de fonctionnement en 2017, qui est de 4 124 000 euros (+ 1 752 000 par rapport à l'année précédente), démontre qu'il est malhonnête de soutenir que rien ne pourrait être fait dans ce domaine. Ce sont des choix politiques de droite qui sont mis en œuvre et dont pâtissent, de plus en plus durement, de nombreux foyers romillons.
Le redressement du budget global est marqué par moins de contraintes : fin du prélèvement de l’État au titre du redressement des comptes publics, légère hausse des dotations, diminution des charges financières, transferts de charges vers la Communauté de communes.
Les excédents des budgets de l'eau et de l'assainissement ont conduit le groupe communistes et partenaires à proposer un ajustement à la baisse du prix du mètre-cube qui a été adopté et qui est effectif depuis le 1er janvier 2018. Un nouvel examen attentif doit être mené pour une nouvelle adaptation à la baisse des tarifs facturés aux usagers.

Mieux répondre aux besoins des Romillons
Le budget primitif 2018 démontre que les propositions des élu.e.s communistes et partenaires n'ont pas été prises en considération. Au regard de la situation financière d'une part importante de la population romillonne du fait de la faiblesse de son pouvoir d'achat, du chômage, de la progression de la précarité, une approche différente de la solidarité doit être mise en œuvre. Pour les services publics, l'aide au mouvement associatif, un changement de cap doit s'effectuer par rapport aux années antérieures, malgré l'entêtement d'Eric Vuillemin et de sa majorité.
Une grande partie de la commune est classée en quartiers prioritaires, l’État a augmenté sa participation à la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) ; les services doivent donc progresser au bénéfice du plus grand nombre. Par exemple, la diminution de 100 000 euros de l'aide au Centre Communal d'Action Sociale et celle aux associations caritatives entraînent de graves conséquences pour les plus fragilisés ! C'est navrant au regard du rôle qu'une collectivité comme Romilly devrait jouer. Si tout n'est pas possible, preuve est fournie par les chiffres présentés que les finances de la commune ne sont pas à l'agonie. Une meilleure prise en compte des besoins de la population est une exigence qui doit être entendue.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Trop de social : certains chômeurs - "assistés professionnels " - ne recherchent pas du travail ce qui leur ferait perdre leurs prérogatives (allocs de toutes sortes) et certains perçoivent plus qu'un couple en activité.
Ces chômeurs se déclarent "personnes isolées" alors qu'ils ne le sont pas, perçoivent des allocs directes et indirectes substantielles. Vivent de fraudes fiscales, travail au noir, et on les laisse faire !