06/12/2018

GILETS JAUNES
CAP MAINTENU : INÉGALITÉS SOCIALE ET INJUSTICE FISCALE


Edouard Philippe a admis qu’un cap pourrait être aménagé en fonction des réactions populaires. Derrière cet affichage d’une volonté d’apaisement, la réalité est tout autre. Le cap est maintenu, celui des inégalités sociales et de l’injustice fiscale qui ont soulevé la colère du peuple.

En effet, l’annulation (après avoir annoncé un moratoire de six mois) de taxes sur les carburants et le gel des hausses des tarifs du gaz et de l’électricité pour cet hiver ne s’attaquent en rien à la pauvreté croissante, aux fins de mois difficiles qui gagnent une large majorité de notre population, du sans-emploi, du pensionné aux salariés ou petits entrepreneurs, commerçants ou encore, agriculteurs aux revenus modestes. Sans compter que, pour l’électricité, le Pdg d’EDF a sans tarder annoncé la couleur : « À un autre moment, il faudra que les comptes soient faits et que le coût de l’électricité soit traduit dans les factures », a-t-il déclaré.

Edouard Philippe est resté silencieux sur le pouvoir d’achat. Il n’a pas prononcé le mot salaire, et n’a rien répondu aux retraités. Aucune réponse donc en matière d’amélioration de la vie quotidienne, au mieux un statu quo qui n’en est pas un du fait du poids de l’endettement de tous ceux dont les comptes sont vides dès le 1er ou le 15 du mois. Le Premier Ministre a évacué la question du SMIC qui ne bénéficiera, comme il l’a indiqué il y a quelques jours, d’aucun coup de pouce. Il menace même les « Gilets jaunes » et tous ceux qui luttent pour le progrès social, d’une baisse de la dépense publique et donc du service public comme conséquence du renoncement possible à certaines taxes.

Il a donc tu cette question clé d’un nouveau partage des richesses, de la justice fiscale, et évité ce constat qui n’est pas la question de trop d’impôts mais de qui les paie, qui est en cause. Le président des riches protégera donc les siens, quitte à plonger le pays dans une très grave crise. L’intervention du Premier Ministre s’apparente à une manœuvre en recul qu’il assume pour protéger un Emmanuel Macron muet, en sachant très bien, et c’est irresponsable, que la mobilisation ne faiblira pas tant le fossé est grand avec les exigences populaires.

Oui, il faut ramener la paix et la sérénité dans notre pays. Emmanuel Macron doit donc prendre la mesure de l’immense rejet que sa politique suscite dans le pays et répondre réellement à l’attente. Seuls une augmentation conséquente du SMIC, de 200 euros nets par mois, le rétablissement de l’ISF et l’engagement d’une réflexion sur la démocratisation de nos institutions permettront d’enclencher le retour au calme.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

et voila les va nu pieds de Romilly.bloquent les banques à Romilly´´´édifiant...et que fait la police municipale ?????

jorge rodrigues a dit…

on reconnait bien les agitateurs de la CGT, deguisé en GL... c est le debut de l´anarchie

Anonyme a dit…

Ah les Bobos qui pleurent ! Cela tremble dur !

Voilà qu'ils n'ont pas pu aller tirer les 100 balles pour gaver un peu plus Merluche...


"Les Bourgeois, c'est comme les cochons, plus ça devient vieux plus ça devient..."

Anonyme a dit…

Ça suffit les gilets jaunes

4700 encore à enm... Der les français et les autres.
ils se croient maintenant tout puissant ces incultes qui nous font croire qu'ils crevent la faim. A voir tous les dodus sur les ronds points surtout a la belle idee et à la tele j'en doute.
Et grace aux restaux du coeur plus personne n'a faim en France, sauf à le vouloir.