11/12/2018

MÊME PAS LE MINIMUM POUR LE SALAIRE MINIMUM !



Les annonces d’Emmanuel Macron pour éteindre la colère sociale révélée par le mouvement des gilets jaunes ne sont que miettes aux frais des contribuables avec une grosse arnaque : les 100 euros du Smic. Le patronat et les riches demeurent exemptés de toute contribution.

Rien ! Il ne veut rien lâcher. Et surtout pas les riches qui ont payé sa campagne électorale. L’intervention de Macron, en début de semaine, dégoulinante de sentimentalisme simulé, n’était qu’enfumage avec une grosse arnaque (voir ci-dessus). Des miettes jetées aux Français qui n’en peuvent plus, jusqu’à l’escroquerie qui consiste à promettre une prime défiscalisée et désocialisée au bon vouloir des patrons ! Rien sur la justice fiscale, rien sur l’ISF et le CICE, rien sur une vraie augmentation du Smic, sur une revalorisation des retraites, toujours limitée à 0,3% alors que l’inflation va dépasser 2% en 2019, rien pour les privés d’emplois... Cap gardé sur les réformes engagées de l’assurance chômage, les retraites et la réforme de l’État... Macron persiste sur sa feuille de route, celle qui lui vaut le soutien des riches et du patronat. Certes, le pouvoir vacille devant les mobilisations sociales enclenchées mi-novembre par le mouvement des gilets jaunes. Preuve que les mobilisations actuelles sont décisives et qu’il faut les poursuivre.

Peu, mal, et aux frais des citoyens
Car on est encore loin du compte ! Les "Cents euros" seront pris en charge par l’état, donc par les français.es eux-mêmes ! L’augmentation des salaires ne sera pas générale, les fonctionnaires n’étant pas concernés alors que nombre d’entre eux perçoivent entre 1 et 1,5 fois le Smic. Surtout, les hauts revenus et les revenus du capital restent exonérés de toute participation à l’effort de solidarité. Quant à l’évasion fiscale qui prive chaque année l'état de 80 milliards d’euros, les Français.e.s devront se contenter d’une vague déclaration d’intention.

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