27/01/2010

CONSEIL MUNICIPAL DU 23/01/2010 (2)

Ce qu'il faut retenir des autres questions traitées.

- Attendu en complément de la discussion sur Olympia, le débat sur l’emploi à Romilly a été repoussé au conseil du 16 février. Christophe Latrasse qui demande un bilan concret et chiffré sur cette question, deux années après que le candidat Eric Vuillemin en ait fait « la priorité des priorités », devra donc attendre. Tout comme C. Maitrot qui souhaitait que soit donné le nombre précis des demandeurs d'emploi à Romilly. Le maire ne reçoit-il pas chaque mois des informations relatives à ce fléau ? Son mutisme n’augure rien de bon…

- Cela ne mange pas de pain : presse locale et blogs ont été épinglés par Eric Vuillemin pour un prétendu "manque de respect" envers les personnes, notamment le personnel communal. Pour notre part, nous veillons au strict respect de l'éthique en usage dans ce domaine ; l'échange d'arguments contradictoires et la libre expression des opinions font partie, n'en déplaise au maire, de la vie démocratique.

- Elaboration d’un dossier d’appel à projets pour le contrat urbain de cohésion sociale 2010 en faveur des habitants de la Zone Urbaine Sensible du Nouveau Romilly.

- Transfert de parcelles communales à la région Champagne-Ardenne (emplacement du L.P Diderot et bâtiments annexes) et au Conseil général (emplacement du collège Le Noyer Marchand et bâtiments annexes).

- La mise en vente de la propriété communale situés 14, rue Paul Vaillant-Couturier est reportée. Elle fera l’objet d’une nouvelle estimation par les domaines.

- Aménagement du parking Langevin : des travaux de démolition et de construction vont être entrepris. Dans cet optique, les limites des propriétaires privés seront modifiées (avec leur accord).

- Convention d’occupation précaire liant la commune à la S.C.E.A de la ferme des Hauts-Buissons pour 4 années.

- Acquisition par la commune de parcelles appartenant à l’association foncière de remembrement de Romilly aux lieudits les Prés-Biottes, les Vieux-Moulins et Outre-Seine.

- Actualisation du périmètre du droit de préemption urbain.

- Remise gracieuse de pénalités de retard dans le cadre de la taxe locale d’équipement.

- Attestation de l’appartenance de la rue Henri-Barbusse au domaine public communal dans le cadre de l’aménagement de la place de l’Hôtel de Ville et de ses abords.

- L’ancienne caserne des pompiers sera cédée à la SARL NEKAO Rénovation. L’ensemble immobilier situé 18, avenue de la Liberté et 11, rue Jean-Moulin sera transformé en logements et en petite activité économique. La vente s’élève à 350 000 euros. Dommage que cet espace ne soit pas réhabilité par la commune qui aurait pu la mettre à la disposition des associations pour couvrir leurs besoins. Joë Triché a aussi émis l’idée de points de rencontre pour la jeunesse dans cet ensemble. Cela coûterait trop cher à la collectivité, selon M. Bonnefoi. Le projet économique (commerce et artisanat) devrait, selon lui, dynamiser le centre-ville.

- Création d’un emploi de rédacteur territorial et d’un emploi de chargé au développement économique au sein du personnel communal.

- Redéfinition du logement de fonction par nécessité absolue de service ou par utilité pour certains employés communaux.

- Réfection de trottoirs rue de la Chaumière, enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques, refonte de l’éclairage public ; coût total : 30 383 euros.

- Renforcement de l’éclairage public et remplacement d’appareils vétustes dans divers endroits de la ville.

- Présentation du rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics de distribution d’eau potable et de l’assainissement relatif à l’exercice 2008. Joë Triché a exprimé la nécessité que le contrat soit scrupuleusement respecté avec la société Véolia, notamment pour les branchements sans plomb.
Compte-rendu réalisé par Dany Bouteiller
- Lire le compte-rendu de la 1ère partie du CM

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Eric Vuillemin veut le repsect, très bien ! Je l'applaudis, mais au-delà des effets d'annonces, faut-il lui rappeler ses "gentilles" déclarations de la campagne électorale ?

Il respectait chacun et ses opinions ?

MANGUE

Anonyme a dit…

Puisque l'on parle de respect, qu'il commence par respecter le résultat du sondage sur le lieu d'implantation de la piscine.

Marie N.

Anonyme a dit…

Et que dire de son respect du choix des votants sur l'implantation de la piscine ?

Le pompier est-il l'incendiaire ?

ROGER

Anonyme a dit…

Pour tenter de minimiser les folies de dépenses et l'endettement qui va maintetant dépasser les 40 millions d'euros, le maire et son équipe vendent les "bijoux de famille".

Il faudrait peut-être penser cependant aux habitants de la ville et à leurs besoins.

L'ex-caserne des pompiers comme maison des associations aurait été très bien. Je rejoins Monsieur LAtrasse dans sa proposition.

Les besoins sont très fort dans ce domaine et rien n'est fait.

Anonyme a dit…

C'est bien de parler d'Olympia au conseil municipal mais quelles seront les conséquences ?

Tant qu'au niveau national une vraie politique industrielle ne serait pas définie, nous connaîtrons des catastrophes comme celle-ci.

Anonyme a dit…

En ce qui concerne OLYMPIA, il y plusieurs éléments qui se sont télescopés.
1/ Le contexte de la "concurrence libre et non faussée" si cher aux tenants de l'ultralibéralisme qui aboutit, soit à ce que les gros mangent les petits, soit à des fusions inter-entreprises pour faire face à cette concurrence, soit encore lorsqu'il n'y a pas assez de débouchés sur le "marché" pour tout le monde à des fermetures pures et simples.

2/ La pdg à déclaré dans la presse, il y a quelque temps, que les banques refusaient de la "suivre" depuis 2005. Or, cette même année il y avait eu un plan social. J'en déduis que, depuis cette époque et malgré le plan social, les banques-"marchandes d'argent" refusaient de s'engager dans cette entreprise, sachant en toute connaissance de cause que la situation était gravement oberée. Une analyse identique n'a-t-elle pas été faite par l'actionnaire principal puisqu'il a lui aussi dit ne plus vouloir mettre un centime dans la société. Pourquoi Mme Rambaud a-t-elle caché une telle situation, allant jusqu'à nier l'existence de dettes (!!!) sauf celle des ex-salariés auxquels la Justice a donné gain de cause ? Et M. Menuel, qui démentait F. Baroin, après l'information donnée d'un passif de 8 M€ ? Et notre maire qui "suit" le dossier maintenant qu'il est quasiment trop tard alors qu'il aurait fallu le "précéder" pour éviter la catastrophe actuelle ? Et les effets d'annonce : plate-forme logistique ; on allait voir ce qu'on allait voir ! Aujourd'hui on voit !

3/ Des fautes de gestions graves ont été commmises. Il est de notoriété publique que l'effectif d'encadrement dans l'entreprise à Romilly est sans aucun rapport avec les besoins normaux de la production. Encadrement, à en croire certaines informations, généreusement rémunéré. Les pressions sur la masse salariale n'ont donc concerné que les salariés : pourquoi ?

Toutes ces questions - et d'autres encore - motivent plus que suffisamment une commission d'enquête indépendante chargée, entre autre, de déterminer qui sont les vrais responsables de cette Bérézina industrielle. Une centaine de salariés sont déjà sur le carreau, d'autres vont-ils hélas les y rejoindre ? Il est grand temps que les patrons trinquent aussi quand leur responsabilité est engagée. Et pourquoi ne pas commencer en les faisant régler sur leurs propres deniers les loyers impayés dûs à la Ville ? Licencieurs, payeurs ! Il est grand temps aussi de mettre un terme à cette situation où c'est la collectivité, donc les contribuables, qui paient à chaque fois la facture de la casse sociale et économique au nom d'une recherche de profits toujours plus importants. Sans compter qu'il y a de fortes chances pour que Mme Rambaud n'émarge jamais dans les listes de Pôle-Emploi !