29/01/2010

LE MAIRE DOIT RESPECTER LE CHOIX DES ROMILLONS !

Après avoir fermé la piscine sans aucune concertation, E.Vuillemin nous assurait avoir le concours financier "des" communautés de communes pour redonner à notre bassin de vie un équipement nautique.

- Pour cela 2 scénarios étaient envisagés : la restauration/extension de l’actuel site ou la construction d’une nouvelle piscine. Se voulant être un adepte de la démocratie participative, le premier édile entreprit une première consultation auprès de nos concitoyens qui dégagea une majorité pour l’option réhabilitation . Il s’ensuivit un débat au sein du Conseil municipal qui ratifia ce choix pratiquement à l’unanimité (moins deux abstentions).

- Puis vint le désistement des communautés de communes qui ne voulaient plus soutenir financièrement le projet. De nouveau, il fut proposé à la population romillonne deux choix, à savoir : toujours la réhabilitation/extension (coût d’environ 5 M€) ou la construction d’un nouvel équipement sur les Hauts-Buissons (coût entre 8 et 10 M€) à supporter par les seuls romillons.
Et rebelote ! On se lance dans un deuxième "sondage" avec en préalable, à grand renfort de publicité médiatique et dans les boîtes à lettres, un appel au vote pour les Hauts-Buissons (souhait personnel du maire inscrit dans son programme électoral !). Une réunion fut organisée sous la houlette de la première adjointe, madame Herszkowicz avec la présence de monsieur Allart qui expliqua qu’en l’état actuel des choses sa communauté de communes des Portes de Romilly ne pouvait pas participer au projet. Puis chacun se fit un devoir d’expliquer que le meilleur choix était sans doute la construction d’une neuve et à les entendre rien n’allait dans le bon sens pour réhabiliter l’ancienne, qu’il va falloir raser (si, si…), en faisant fi du devenir de l’emplacement actuel et des problèmes de transport que cela va engendrer pour les collèges Langevin et Saint-Joseph ! En fait, pour eux la messe était dite.

- Sauf que parmi l’assistance un monsieur posa la question : « et si les romillons choisissent le projet de réhabilitation/extension, que ferez-vous ? ». La réponse de madame Herskowicz fut sans équivoque : « nous suivrons leur choix ! ». Vint l’heure du dépouillement de ce sondage : 834 votants ce qui est un panel intéressant pour un sondage et très représentatif contrairement aux propos du maire : 16 bulletins blancs et nuls ; 393 pour la nouvelle piscine et 425 pour la réhabilitation (soit près de 51 %). Ainsi les romillons ont confirmé plus fortement leur choix de la première consultation. Et puis samedi 23 janvier, lors du Conseil municipal, Eric Vuillemin soumit au vote le projet retenu par ses soins à savoir … la nouvelle piscine sur le site des Hauts-Buissons. Malgré l’abstention de deux de ses colistiers et le vote contre des conseillers de l’opposition unanimes, le projet est entériné ! Circulez il n’y a plus rien à voir….

- Pour moi, c’est une conception peu démocratique de la vie locale et nous devons apporter une forte réprobation à cette manière de voir et de faire quelque soit l’opinion des romillons sur le choix qui était à faire. Eric Vuillemin, s’il est démocrate, doit respecter le vote des romillons dans l’intérêt de ceux-ci ! Sinon il n’y aura plus d’autre alternative pour notre population que de se mobiliser pour l’y contraindre.
Christian Barthélemy

8 commentaires:

Anonyme a dit…

TRES BIEN ! INDEPENDAMMENT DES OPINIONS POLITIQUES DE CHACUN, IL FAUT QUE TOUS LES DEMOCRATES S'UNISSENT FACE AUX FOLIES AUTORITAIRES DE CETTE EQUIPE MUNICIPALE.

Anonyme a dit…

Pour moi, l'emplacement de la piscine est secondaire, il en faut une au plus vite.

Le plus grave est cette dérive autoritaire.

Gare à nous !

Anonyme a dit…

On peut contester la façon très antidémocratique de notre maire pour imposer son choix, mais ne s'agit-il pas maintenant d'un combat d'arrière garde, que de vouloir contester cette décision?

La décision est prise, on risque de retarder encore le démarrage des travaux et on n'est pas sûr de gagner. Il faut maintenant se battre pour qu'elle soit construite au plus vite.

Jean Aymar

Anonyme a dit…

"Démocratie" et "Liberté" ont toujours été utilisées par la droite pour servir les intérêts du capital. D'ailleurs elles sont vitales pour son développement et c'est, par exemple, en invoquant "plus de liberté" qu'on précarise le salariat. Mais liberté pour qui ? Pour les patrons ou pour les ouvriers qui "oublient de vivre pour gagner les moyens de vivre" (Henri Troyat) ? Dès que la population émet - en l'occurrence par deux fois consécutives, pour la piscine - un avis différent, alors on n'en tient pas compte.

Pour remédier à cet état des choses, il n'y a pas d'autre alternative comme le dit Barthélemy, que de se mobiliser et de créer un rapport des forces susceptible de faire pencher la balance de l'autre côté. Une telle démarche citoyenne s'avère légitime parce que la volonté populaire ne doit pas s'exprimer "uniquement au moment des élections" dans le cadre d'une délégation de pouvoirs qui sert bien les intérêts de la droite réactionnaire. La décision de Vuillemin - aussi antidémocratique soit-elle - ne doit donc pas surprendre ; il y a eu des précédents (la fermeture sans concertation de la piscine...), il y en aura d'autres.

L'objectif aujourd'hui, à partir d'un constat objectif des choses (la droite à la direction des affaires communales) est de s'organiser pour créer des pôles de résistance et de luttes citoyennes et populaires pour l'empêcher de faire ce qu'il veut : faire de Romilly un territoire de mise en oeuvre de la politique de Sarkozy. Il faut donc créer les conditions de l'émergence d'une force alternative à la politique ultra-droitière aujourd'hui mise en oeuvre dans notre ville. L'espace citoyen "Romilly, une ville pour tous" s'y emploie.

Anonyme a dit…

C'est effectivement de la folie cette politique de droite.

Comme baisser les subventions aux associations serait trop visible, on ne baisse pas les rentrées mais on augmente les dépenses.

Comment ? En louant le matériel de la ville par exemple.

Anonyme a dit…

Du matériel loué plus cher que dans le privé quelquefois.

Exemple : les bus de la ville.

Ainsi, si les associations les prennent tout de même, elles sont pillées, si elles ne les prennent pas, il n'y a pas à payer les chauffeurs de la ville en heure supplémentaires.

D'une façon comme une autre, la ville fait des bénéfices.

Une chose est sûre, les associations sont étranglées.

Pour la ville, il faut des rentrées d'argent ou des dépenses en moins pour d'autres domaines où la politique menée est pharaonique.

Anonyme a dit…

"C'est effectivement de la folie cette politique de droite" a-t-on écrit hier. La politique de la droite n'est pas une "folie", c'est une politique de droite d'autant plus réactionnaire que la gauche - en général et au plan national - n'est actuellement pas en mesure de faire "monter la mayonnaise" avec des propositions alternatives et de rupture avec la logique de l'argent-roi. Si certains posent aujourd'hui la question de savoir s'il y a toujours ou non une classe ouvrière dans l'avion (mais c'est un autre débat), il est en revanche incontestable qu'il existe une bourgeoisie en tant que classe sociale "en soi et pour soi", c'est-à-dire pleinement consciente de ses intérêts propres qui ne sont autres que ceux du capital. Sur la classe ouvrière, on peut s'interroger quand on voit des "prolos" voter pour la droite, donc contre ses propres intérêts (municipales Romilly) ou, mieux encore, défendre les intérêts des patrons (Olympia).

Cela veut dire quoi ? Parce que les "prolos" ne sont pas plus idiots que d'autres, ni maso. Cela veut dire que la gauche - et en particulier la gauche progressiste - n'est plus présente là où elle devrait ; dans les usines, les quartiers populaires ; auprès des chômeurs et des personnes en situation de précarité... mais aussi auprès des artisans, des commerçants... qui commencent aujourd'hui en prendre en pleine poire les effets de la crise. Idélogiquement, aujourd'hui, la gauche est battue, archibattue, par une droite qui détient en son pouvoir quasiment tous les moyens d'information et de communication ; battue aussi parce que des formations politiques de son propre camp contestent "uniquement sur la forme et non sur le fond" les attaques de la droite (voir les positions d'Aubry sur les retraites et celles de Dray sur le même sujet et celui de l'insécurité). Tout cela fait le beurre de la droite et sème le doute dans l'électorat de gauche qui n'y trouve plus son compte.

La situation, aussi grave soit-elle, n'est pourtant pas désespérée ; la convalescence sera, à mon avis assez longue, même si la gauche reprenait aujourd'hui ses répères et retissait les liens rompus avec son électorat, ce qui est loin d'être le cas pour toutes les formations politiques qui s'en réclament. Pour commencer, et puisqu'il y a des élections prochainement - les régionales - il faut voter pour la liste de gauche et appeler largement à le faire ; ne serait-ce au moins que pour continuer à tenir un lieu de pouvoir et de décisions, et pour que les choses ne s'aggrave pas davantage. C'est l'urgence. Pour le reste, on verra en son temps.

Anonyme a dit…

Le Maire il n'en a rien à f.....des Romillon parce qu'il habite Arcis !